Exposition universelle Paris, juin 1889.
Quand Marius a invité Victor Legris, libraire de son état, à venir le rejoindre à la tour Eiffel, ce dernier ne se doutait pas que son vuel ami avait une idée bien précise en tête : le recruter pour son journal, le Passe-Partout.
Le quotidien est encore à ses débuts, une cinquantaine de numéros sortis, mais l'ambition de Marius est grande.
Il a en fait invité toute son équipe à le rejoindre et partager unr table au restaurant du désormais plus célèbre monument parisien.
Eudoxie Allard, la comptable, Antonin Clusel, leur as de l'info, Isidore Gouvier, transfuge policier, et enfin Tasha Kherson, illustratrice et caricaturiste sont en effet tous bien présents.
S'il n'avait pas encore accepté la proposition de Marius d'être leur chroniqueur littéraire, le simple fait d'avoir rencontré Tasha semble le déstabiliser au point de ne plus être certain de vouloir refuser le poste.
Mais cette rencontre va très vite être interrompue et le travail va vite reprendre ses droits. Un femme vient de subitement succomber sur la tour, c'est le scoop assuré pour le journal.
Mais dans les jours qui vont suivre, la liste des décès va s'allonger et fait étrange, les victimes étaient toutes en visite à la tour Eiffel le même jour.
Victor va vite découvrir des liens entre les victimes et Tasha d'une part, mais aussi avec Kenji Mori son associé à la librairie et accessoirement, son père adoptif d'autre part.
Victor ne sait donc plus trop à quoi s'en tenir et va, d'une piste à l'autre essayer de découvrir le véritable coupable, convaincu que les indices reliant ses amis aux meurtres ne sont que le fruit d'un hasard malheureux.
Un très bel album bien dessiné, bien rythmé et des couleurs juste parfaites, qui donnent un sentiment de fluidité et de légèreté.
Un bon moment de lecture donc, et une belle bulle d'air frais.
Je recommande vivement !
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. ROCAMBOLESQUE.
Changement d'époque et direction le 19e siècle avec cette bande dessinée. le premier tome des enquêtes de Victor Legris, nous plonge dans Paris en Juin 1889, lors de l'exposition universelle.
Et autant vous dire, c'est totalement immersif ! On s'y croirait. Les tenues élégantes des femmes, le vocabulaire distingué, les rues pavées, la tour Eiffel. Bref tout y est pour mener une enquête pleine de rebondissements.
Pour mon plus grand bonheur (et le votre j'en suis sûre), l'enquête est menée par ... Un libraire : Victor Legris. C'est sympathique non ?! Je trouve que ça change un peu des classiques avec un policier. Surtout que ce personnage est étonnant, chaleureux et très malin.
Et bien heureusement pour lui car la tâche s'annonce rude. L'enquête se fait sur une série de meurtres n'ayant aucun lien apparent. Les victimes ne présentent aucune blessure. Que de mystères à résoudre. Et notre super libraire y arrive haut la main. D'ailleurs la fin est vraiment inattendue.
Phileas nous offre encore une parution d'une grande qualité. Les graphiques sont soignés et sophistiqués. J'aime beaucoup la gamme de couleurs orangées choisie. Elle représente à merveille cette époque.
J'ai hâte de découvrir les autres tomes de notre Victor Legris.
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L’adaptation fluide et fidèle du roman est signée par Jean David Morvan (né en 1969) qui n’est plus à présenter : un grand fan de la série. On peut cependant trouver l’explication finale quelque peu indigeste.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Ce 1er tome des Enquêtes de Victor Legris est une réussite, Bazile et Morvan produisant 84 planches qui raviront les amateurs de policiers historiques !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Un très subtil personnage Mori Kenji qui fait office de tuteur à la Watson pour Legris ou à la Bourrel avant la lettre. Bon sans mais c’est bien sûr, clin d’œil de Morvan pour les amateurs. Avec en plus une certaine ambiguïté qui sert l’intrigue dans un Paris de l’Exposition parfaitement reconstitué par les auteurs. Masha aussi brouille les pistes et Morvan a su tirer le plus efficace du roman.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Cette adaptation en bande dessinée de Mystère rue des Saints-Pères procure l'essentiel de ce que sont en droit d'attendre les amateurs du genre.
Lire la critique sur le site : BDGest
La plupart des journalistes n'ont pas besoin de se forcer, ils sont idiots de naissance.
Un de mes collègues a eu ce mot génial : "Ayons le courage d'être bêtes !"