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Cinq filles tome 1 sur 3
EAN : 9782501058063
330 pages
Marabout (04/03/2009)
3.42/5   152 notes
Résumé :
Cinq copines partagent depuis toujours leurs déboires professionnels et sentimentaux : Emma la blonde pulpeuse en mal d'enfant, Nathalie la mère au foyer qui vient de se faire plaquer, Hélène la tête chercheuse qui a fait de son absence de diplomatie une arme redoutable, Charlotte la psy qui finit toujours avec le plus gratiné de ses patients et, enfin, Juliette, l'esthéticienne qui dorlote une clientèle masculine triée sur le volet.
Le jour où Charlotte déco... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
3,42

sur 152 notes
D'abord grosse surprise, je ne connaissais pas du tout Andrea H. Japp, j'avais juste vu qu'elle écrit des policiers, et je suis partie en me disant que j'allais tomber encore à New-York ou à Londres et bien pas du tout, Andrea est française et son roman se passe à Paris. ça m'a changé de la chick-lit que je lis de temps en temps. Par curiosité, je cherche un peu plus et je découvre qu'elle est la traductrice en français des romans de Patricia Cornwell mettant en scène le personnage de Kay Scarpetta. Pas mal !

On suit 5 femmes différentes mais néanmoins amies : Hélène, une scientifique bac+11 divorcée d'un mari dessinateur de BD le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle a un sacré caractère, pas diplomate pour deux sous, elle met très souvent les deux pieds dans le plat et ne mâche pas ses mots; Juliette, influençable et jolie créature, elle a une fille Bénédicte, pas vraiment de vie amoureuse, elle tient un salon de beauté masculin de luxe, elle a quand-même un patron au dessus d'elle; Nathalie, un peu plus vieille que les 4 autres, elle a un mari, deux enfants d'une vingtaine d'année, mais qu'ils ne lui rendent pas tout ce qu'elle fait pour eux, elle s'est laissé aller pendant 20 ans mais elle peut compter sur ses amies; Emma, gérante d'une compagnie de location de limousine, championne de boxe française qui désespère de trouver le père de l'enfant qu'elle veut à tout prix et Charlotte, psychanalyste, dont le mari travaille en Arabie-Saoudite et qui cumule les liaisons avec des patients plus tordus les uns que les autres. Pas à dire, 5 portraits de dames différents, certaines où on a envie de dire qu'elles sont « complètement crazy »; d'autres qu'on trouve on ne peut plus communes. Ce qui les lie est une amitié indéfectible et c'est ça que j'ai aimé. Je pensais que ça m'aurait pas mal agacée mais finalement, j'ai beaucoup aimé ce quintette. Parfois, pas facile de se repérer dans les 5, mais finalement, comme ça se lit très vite, on a pas le temps de se perdre (par contre, une lecture hachée n'est pas conseillée, je pense, faut qu'en même s'y retrouver entre les 5, les mecs qui gravitent autour, leur ami ou enfant.).

Les dialogues, les réparties entre les filles ou avec les autres protagonistes m'ont plus d'une fois fait sourire ! Surtout Hélène. En cherchant des informations sur Andrea H. Japp, j'apprends qu'elle est docteur en biochimie, toxicologue de métier, et chercheuse réputée. Et là, je me dis qu'elle a du mettre un peu d'elle dans son personnage d'Hélène et je comprend pourquoi elle m'a accrochée toute de suite, ses réactions ne sont pas que pure fiction, j'ai l'impression !

Et certaines situations sont (peut-être exagérées c'est vrai) cocasses et marantes. On peut parfois se retrouver dans l'une des 5, dans sa façon de s'exprimer, ou de voir les choses, ou retrouver ses amies et ça fait sourire deux fois plus !

L'originalité de ce livre chick-lit est bien entendu cette intrigue policière et ensuite ces 5 femmes toutes différentes, 5 amies qui vont se serrer les coudes pour découvrir ce qu'il se trame dans leurs dos. Elles sont attachantes. Bien sur on ne nous épargne pas quelques clichés, comme l'ami homo, les vernissages dans des robes improbables, des citadines paumées à la campagne, … mais dans l'ensemble, on n'y prête pas vraiment attention. Les situations sont étranges, les éléments sont disséminés dans l'histoire, le puzzle se crée au fur et à mesure qu'elles vont « brainstormer » sur ce qu'il se passe. Pas banal de retrouver un cadavre dans sa mini !

Les pages se tournent toutes seules ! C'est très facile à lire, frais et léger, une lecture détente mais pas de la simple chick-lit, l'aspect policier permet de ne pas s'ennuyer. Alors okay, c'est sur, ce n'est pas l'intrigue policière la plus palpitante et angoissante que j'ai eu l'occasion de lire, mais c'est quand-même bien sympathique. Sur le chemin des 5 femmes que l'on suit s'accumulent les cadavres, on ne devine pas trop vite pourquoi et on ne sait vraiment le fin mot de l'histoire qu'à la fin du roman justement.

Ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est les liens d'amitié très fort entre les 5 filles, la façon dont elles s'entra-aident, la manière dont elles se disent les choses. Peu importe leurs différences, elles sont là les unes pour les autres.

Je l'ai lu très vite, le style est entrainant et rythmé, le gros plus, ce sont les personnages et les dialogues, plus que l'histoire ou l'intrigue (mais il y en a une). J'ai passé un très bon moment en compagnie de ces 5 femmes et je serais pas contre lire le suivant Les cadavres n'ont pas froid aux yeux. Et pourquoi pas un des romans policiers historiques d'Andrea H. Japp.
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Je dois bien l'admettre c'est le titre très original qui m'a attirée. Je trouvais le synopsis pas mal, mais la chick-lit ne m'a jamais intéressée, du coup je ne savais pas trop à quoi m'attendre… Et franchement, je ne suis pas sûre de renouveler l'expérience de sitôt.

Dans ce livre nous rencontrons 5 amies: Hélène la biochimiste divorcée qui aime toujours son ex-mari, Nathalie la mère au foyer qui se fait larguer par son mari, Emma qui loue des limousines et qui cohabite avec un homosexuel, Charlotte la psychanaliste qui s'invente un mari et couche avec ses patients et enfin Juliette l'esthéticienne qui en a vécu des vertes et des pas mûres.

Nous suivons le quotidien plutôt tranquille de ces filles jusqu'au jour où Charlotte retrouve un cadavre menotté au volant de sa voiture. A partir de là leurs vies vont changer du tout au tout, entre cambriolages et cadavres en pagaille.

Plutôt alléchant n'est-ce pas? Seulement… ce livre est incroyablement soporifique!

Le début est tellement fouilli qu'on n'a de la peine à suivre les passages d'un personnage à l'autre et d'une époque à l'autre (parfois on saute de 10 ans dans le temps!). Il faut donc se battre dès le début pour ne pas perdre le fil, surtout que les discussions et les petits tracas des filles sont vraiment peu intéressants.

A l'apparition du premier cadavre, je pensais vraiment que l'histoire allait prendre un nouveau souffle, mais pas du tout! Voilà nos héroïnes qui continuent leur vie et leurs discussions sans intérêt. Je dois tout de même admettre que les 50 dernières pages sont très intéressantes et révèlent un récit très bien ficelé (bien qu'un peu tiré par les cheveux). Dommage que tout le reste du livre soit sans intérêt.

Au final, je ne pense pas être faite pour le genre chick-lit… Ce genre d'histoire m'ennuie très fortement.
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Il y a quelques années, j'adorais lire les romans policier d'Andrea H. Japp, en particulier sa série mettant en scène Gloria Parker-Simmons : bien écrits, avec un suspense soutenu et des personnages à forte personnalité, ces romans me faisaient passer à chaque fois un très bon moment. Etant à la recherche d'une lecture légère et humoristique, sans prise de tête, c'est donc sans hésiter, et avec curiosité, que je me suis plongée dans un roman chick-lit écrit par Andrea H. Japp : Cinq filles, trois cadavres mais plus de volant.
Les personnages, stéréotypés à mort (mais bon, c'est le genre qui veut ça), ont des caractères bien identifiables. Il y a en pour tous les goûts, et cette variété fait que beaucoup de lectrices pourront s'identifier facilement à l'une ou à l'autre des cinq héroïnes : la mère célibataire un peu dépassée par sa fille adolescente, la femme au foyer récemment abandonnée par son mari, la beauté froide en quête du mâle parfait, l'intellectuelle qui va droit au but ou la nana qui collectionne les histoires d'amour foireuses... Toutes sont des jeunes femmes d'aujourd'hui, 30 - 40 ans environ, un peu fofolles mais le coeur sur la main, prêtes à tout pour venir en aide à l'une des leurs.
Tous les éléments constitutif d'une bonne chick-lit sont présents : le ton léger et décalé, les problèmes relationnels avec la gent masculine, les citadines adaptes du shopping et soucieuses de leur apparence, le happy end de rigueur... On aime ou on n'aime pas, mais au moins on sait à quoi s'attendre. Ajoutez à cela une intrigue alambiquée, un suspens constant et un humour omniprésent et vous obtiendrez une lecture savoureuse. Il y a cependant quelques petits points qui m'ont dérangée : trop de longueurs au début du roman (heureusement le rythme s'accélère dès l'apparition du premier cadavre), trop de superficialité (le shopping est-il vraiment le remède miracle à tous les maux de la terre ?), trop de coïncidences heureuses... Malgré cela Cinq filles, trois cadavres mais plus de volant est une lecture agréable, idéale pour se vider la tête pendant un long voyage en train ou en avion...
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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C'est d'abord l'histoire d'amitié de cinq nanas, toutes différentes les unes des autres. Tout bascule le jour où Charlotte, psy de son état et accro aux talons hauts, trouve un cadavre accroché au volant de sa mini.
Appelle--t-elle la police ? Que nenni ! Elle demande de l'aide à l'une de ses bonnes copines, qui, sans sourciller, lui file un coup de main pour déplacer le cadavre, qui entretemps s'est fait la malle dans la poubelle...
Vous l'aurez compris, la vraisemblance et le réalisme ne sont pas la priorité de ce roman. le ton se veut humoristique, mais je dois avouer que je n'ai pas beaucoup ri, peut-être souri de temps en temps.
La mise en place de l'intrigue est ,selon moi, un peu longue, trop diluée dans toutes ces histoires de filles. La fin du récit sauve un peu le tout, j'ai trouvé le dénouement assez original , même si l'on ne peut y croire une seule seconde..
Amateurs purs et durs de polars, je pense que vous pouvez passer votre chemin. Pour ceux qui veulent une petite lecture sans prise de tête et vite oubliée, vous pouvez peut-être tenter le coup...
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Ce roman se lit très facilement et rapidement. Il peut vraiment s'avérer drôle et j'ai beaucoup apprécié sa lecture. le bémol, c'est juste que j'ai été assez déçue par la tournure que prennent les événements vers la fin du récit. Je trouve que les réactions de nos héroïnes manquent un peu de réalisme. C'est un peu tiré par les cheveux tout ça : on apprend que derrière les divers meurtres, c'est pas un p'titminiconflit qui se cache mais tout un groupement dangereux et pourtant, nos braves héroïnes s'évertuent à rester immerger là-dedans pour d'obscures raisons qui ne tiennent pas vraiment la route...Mouais, bof. Bon, c'est un livre, ma foi, le but, c'est pas non plus de coller à la réalité...mais quand même, j'étais un peu sceptique. Une lecture amusante oui, mais voilà, il ne faut pas non plus s'attendre à une intrigue policière de malade, ça reste de la chick lit mais je pense que ce genre me plaira mieux sans intrigue policière dedans, ça me semblera sans doute plus cohérent!
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
-Je me demande si je ne vais pas craquer, là? Non, je veux dire, un ça va encore, deux ça gâche pas mal.
-Ca manque de considération, je suis d'accord avec toi. C'est un reflet de notre société, on devient de plus en plus égoïstes et discourtois... Et que je te colle mon cadavre parce que je ne sais pas quoi en faire. [...]
-Bien. On se tape notre whisky avec un gros morceau de chocolat pour se refaire de mignons nerfs costauds, et on appelle les filles pour décider de la suite.
-Ca tombe à pic, j'ai recontitué ma provision de tablettes, 85% cacao.
-Venant de toi, le contraire m'aurait déçue. Tu connais beaucoup de femmes qui ne carburent pas au chocolat? Je trouve que ça devrait être remboursé par la Sécu. (p129)
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-Ecoutez-moi. A votre avis, c'est quoi Jane Austen et les soeur Brontë? De la littérature féminine.
-Oh, comme tu y vas! protesta Hélène. Là, je suis désolée, mais on est dans la littérature, la vraie. Bref, la littérature tout court.
- Réfléchis. Pense à Austen ou à Brontë: je t'aime, tu m'aimes. Je soupire parce que je crois que tu ne m'aimes pas, j'hésite, je souffre, tu souffres et tout finit bien après plein d'emmerdements. Jane Eyre et Raison et sentiment. Ou alors, ça se termine mal et je vivrai ma vie entière avec cet enfer, Les hauts de Hurlevent. Bref, tu as peur, tu pleures, tu ris et c'est beau. [...] La grosse différence, qui en fait des chefs-d'oeuvre de la littérature tout court, comme tu dis, c'est que ces dames écrivaient et pensaient admirablement bien. C'est ce que je vais tenter de faire.
Une sorte de recueillement accueillit cette tirade, [...] Or, donc, ne voilà-t-il pas qu'elle se retrouvait fan de littérature féminine sans jamais l'avoir soupçonné? Un choc. (p65)
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Nathalie inclina la tête et avoua, d’un ton doux et assez triste :
- Je vais te dire… Si vous n’étiez pas toutes-là, je ne suis pas sûre que je me battrais. Je crois que je me laisserais glisser.
- Ah… La réactivité, quelle poisse ! C’est surtout féminin. Je ne fais rien pour moi, par moi, puisque je ne m’aime pas tant que cela. Je fais pour les autres et alors, là, je me défonce. Je réagis, je n’agis pas.
- C’est assez ça. Ca vient d’où ?
- Je crois que c’est l’éducation des filles…
- C’est la barbe, non ? demanda Nathalie en avalant une tranche de tomate.
- Je ne suis pas sûre, au fond. Regarde… Toi, tu as tes amies. Une autre a sa vieille mère, son mari ou ses enfants, une autre encore un vieux voisins cochyme, ses poissons rouges ou ses bégonias. Si tu réfléchis bien, on a toujours quelqu’un ou quelque chose dont on doit s’occuper, sur lequel on doit veiller. Ça nous porte. Ça nous maintient en vie.
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- Vous avez eu raison, poursuivit l'homme, d'un ton plus affable. Il s'agit de données très sensibles, le genre qu'il ne faut jamais posséder si l'on veut vivre en paix... ou vivre, tout court.
- Et c'est quoi ? insista Emma.
- [...]
Les cinq filles se regardèrent et pouffèrent. Emma, faux cul, regretta :
- Mince, quelle déception... Je pensais qu'il s'agissait du nom des acteurs d'Eurodisney, vous savez, ceux qu'on ne voit jamais parce qu'ils sont engoncés dans les habits de Mme Mini ou de M. Donald...
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Je n'ai jamais eu une passion pour l'espèce humaine. Trop féroce, trop impitoyable. Pourtant, j'ai toujours cru que ce qui nous rachetait, c'était notre compassion, notre capacité à nous mettre à la place des autres, notre émotivité.
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