Une économie mondiale basée sur la concurrence produit nécessairement des gagnants et des perdants, et la distance entre eux devient vite infranchissable lorsque chaque nouvelle invention technologique va à l'avantage de ceux qui peuvent se permettre son introduction.
L'argent en tant que forme sociale de la richesse est incompatible avec toute communauté qui règle elle-même ses affaires.
La gauche se trompe lourdement en attribuant à l’État des pouvoirs souverains d'intervention. D'abord, parce que la politique est de plus en plus de la pure politique économique. De même que dans certaines sociétés précapitalistes tout était motivé par la religion, maintenant toute discussion politique tourne autour du fétiche de l'économie.
Dans une économie mondiale basée sur la valeur et la concurrence, il y aura toujours une majorité de perdants.
Avec la disparition de ses moyens financiers, l’État se réduit à la gestion, toujours plus répressive, de la pauvreté.