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Mémoire de cendres tome 7 sur 10
EAN : 9782723432115
48 pages
Glénat (10/01/2001)
3.58/5   12 notes
Résumé :
Depuis qu'elle a rencontré Jordan de Massabrac, Héléna se sent enfin une femme libre. La révolte dans laquelle elle fut plongée depuis la mort de son père commence lentement à s'estomper. A Montségur donc, sous le beau soleil de l'été 1234, la belle Héléna espère quelques jours plus tranquilles. Mais voilà que surgit Othon de Massabrac, héritier déchu, furieux qu'un paysan comme Jordan puisse porter le même nom que lui. Dans une Toscane aux apparences bien trop calm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Les cathares occitans disposaient de nombreux soutiens en Italie, surtout en Lombardie, où nombre d'entre eux se réfugièrent. Malgré la proximité du pape, ils n'y furent paradoxalement persécutés que plus tard.
Déjà, au XIIIe siècle, il fallait de l'argent pour financer une guerre, et celui qui détenait les cordons de la bourse disposait d'une sacrée puissance. L'Italie, et particulièrement la ville de Florence, était peuplée de banquiers et de riches négociants.
Ces deux faits étant établis, pas étonnant que Jarbinet ait eu l'idée de déplacer l'action de ce tome 7, qui se déroule en 1234, en Toscane. Guilhabert de Castres y envoie Héléna pour prendre possession des avoirs qu'il avait placés auprès d'un négociant florentin, Corso.
Un album tout de complots vêtu qui nous montre que l'Italie du XIIIe siècle, avec ses guelfes, ses gibelins et ses toutes puissantes guildes de marchands, n'a pas grand-chose à envier à l'Italie des Borgia quelques siècles plus tard.
L'auteur accomplit ici une performance de haute-volée, réussissant à conserver un rythme élevé tout en développant des intrigues très complexes, mais qui restent limpides pour le lecteur. Un album très verbeux, qui prend le temps comme d'habitude de poser un cadre historique très riche, mais sans jamais devenir assommant.
Pas une faute de goût à déplorer dans ce tome.
À noter qu'il existe deux couvertures différentes pour cet album... Peut-être la première a-t-elle été jugée, après coup, trop dénudée par l'éditeur ?
À l'heure où je rédige cette critique, cet album n'est plus commercialisé en version papier et n'existe plus qu'en version numérique.
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Depuis qu'Héléna a rencontré Jordan, le justicier de Massabrac qui pourchassait les chevaliers et soldats d'Arrabal pour leur fendre le crâne et leur couper la main, ces deux tourtereaux filent le parfait amour. La mort d'Arrabal du fait de Jordan a ramené quelques moments de tranquillité dans la région dont tout le monde profite depuis quelques semaines.

Mais Guilhabert de Castres a une mission périlleuse à leur confier : rallier la Toscane et se rendre chez son ami Corso Dominati, un riche commerçant influent de la région de Florence, acquis à la cause cathare.

Corso est en effet redevable d'une belle somme à Guilhabert, qui sera la bienvenue à Montségur, et comme c'est un homme d'Honneur, les risques sont plus à craindre sur la route.

Mais Héléna et Jordan vont un peu mettre les pieds dans le plat en débarquant un peu à l'improviste.... Corso doit faire le deuil d'un de ses fils, Rafaele, à qui on a juste restitué la tête, histoire de faire passer un message en plus de l'avoir dépouillé d'une somme très importante.

Corso est en conflit ouvert avec Jacomo Tosinghi, qui lui doit une somme exorbitante et dont l'issue du conflit doit bientôt se régler au tribunal, ce qui aurait pour effet de remettre à flot les liquidités de l'entreprise, mal engagées pour le moment.

Mais Tosingji bénéficie du support de Rome, du Pape, dont il fait partie de la famille, et les grosses affaires d'argent se règlent souvent avec une société obscure, la Calimala, dont Corso s'est toujours bien gardé d'approcher de près ou de loin pour ne pas en subir les conséquences.

Voilà donc Héléna et Jordan pris dans une querelle qui risque bien de venir mettre leur mission à mal...
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Jusqu'à présent, ce tome 7 est le moins convaincant de la série. Il m'a assez désorienté au départ, puis peu à peu le savoir-faire de Philippe Jarbinet ramène le lecteur au centre du récit, à force de répétition et de quelques longueurs.

Jarbinet élargit le propos en décalant le récit vers Florence. J'ai donc appris qu'il y avait des Cathares italiens, les Patarins (hérétique ou Cathare italien et vaudois nous dit le dico).

Puisque l'on va vers l'Italie, il s'agit de sous, de lettres de change et d'influence papale. Bien sûr. le pape est Grégoire IX. Il soutient la Calimala, un conseil qui régule la corporation des arts majeurs de Florence. Ils ont une armée, du pouvoir, une police et de l'argent. Ils détiennent les banques et peuvent influer sur le cours de la justice. Ils sont écoutés et soutenus par le pape.

Helena et Jordan vont donc débarquer dans ce sac de noeuds afin de récupérer une vieille créance auprès d'un hérétique italien. Beaucoup de chaos et d'injustice en perspective. Et un ennemi juré de plus.

On finira par se demander si, effectivement, le but principal de ce tome n'est pas de ramener un ennemi mortel dans les jupes d'Helena. Tout ça pour ça... mais c'est rudement bien dessiné.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
— Ne nous logez point mieux qu'eux... Un châlit nous suffira.
— On dit cela... Et les lèvres entraînant les mains, on en vient à coqueliquer au vu de tous... Mon père, en homme de bien, refuse de soumettre au désir ceux pour qui le serment de chasteté est le plus difficile à tenir...
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Les dés sont jetés, Signore...

Il y a beau temps qu'ils le sont... et ils roulent encore !
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Quand j'ai bien mangé, je dors bien ! Quand j'ai bien dormi, je baise bien ! Et quand j'ai bien baisé, j'ai une faim de loup !
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Videos de Philippe Jarbinet (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philippe Jarbinet
Aujourd'hui, Thomas de la librairie BD16, nous parle de la série AIRBORNE 44 de Philippe Jarbinet. "Un fleur fleuron de la bande dessinée historique. Un travail somptueux".
Airborne 44 Tome 10 - Wild Men, la suite et fin du diptyque commencé avec Black Boys est disponible en librairie.
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