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Murena tome 3 sur 11

Philippe Delaby (Illustrateur)
EAN : 9782871293026
56 pages
Dargaud (02/06/2001)
4.2/5   362 notes
Résumé :
Britannicus est mort comme son père, l'empereur Claude. Empoisonné. Le testament qui aurait pu mettre fin aux ambitions de Néron n'est plus que cendres. Néron reste seul sur le trône de Rome. Seul ? Enfin presque. Dans l'ombre, sa mère, Agrippine, seconde épouse de l'empereur, a bien l'intention de faire ce qu'il faut pour " mordre à ce fruit pourri qu'est le pouvoir. " Le corps de Britannicus enduit de plâtre finit à peine de brûler sur un bûcher battu par la pluie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
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Un troisième tome où tout le monde retient son souffle.
Néron, plus populaire et ondoyant que jamais !
Agrippine, toxique, manipulatrice, et vipérine à souhait !
Les serviteurs, les affidés, les courtisans, inquiets, tourmentés, flairent l'odeur du sang et naviguent entre la mère et le fils qui se regardent en chien de faïence. La guerre ouverte n'est pas encore déclarée entre eux, mais tout le monde la sent poindre, comme l'orage qui gronde à l'horizon.
Néron vit un drame en attendant ! Lui qui se rêve au-dessus des hommes, à l'ombre des Dieux, doit entrer dans l'arène pour faire un choix cornélien entre sa mère par le coeur, Domitia l'aimante, et sa mère par la tête, la terrifiante Agrippine. Est-il besoin de préciser laquelle des deux va l'emporter ?
Un tome où les morts n'ont pas dit leur dernier mot. La vengeance posthume de Britannicus ; la dernière pensée de Pallas qui va à la belle et troublante Acté ; la prédiction funeste de Locuste…
L'histoire s'achève par l'entrée en scène discrète de la nocive et sublime Poppée, bien décidée à jeter son dévolu sur le jeune Empereur.
Un tome où l'expression « Malheur aux vaincus ! » prend tout son sens.
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Cette nuit-là, un bûcher fut dressé pour recevoir la dépouille mortelle du fils de Claude et de Messaline, Britannicus. L'enfant venait de connaître une fin tragique lors d'un banquet donné en l'honneur de Néron, son demi-frêre. Et déjà, les rumeurs circulaient...
p1

Serments, promesses, vengeances amères
Obsessions néfastes, rongent tout ce qui t'entoure
Intrigues, complots, mais méfie-toi de ta mère
Tes ombres s'amassent, faudra assumer un jour...

Dans les arènes, Massam perd sa place,
Balba au Rome retrouve son Thrace
Massam refait sa peau, l'air et les gants
Ils battent au rythme de sa chair, de son sang.
Massam dégoute, un gladiateur patibulaire
Massam Amant, la meilleure des mères

Le premier tome je l'ai lu en juin
je trouve que c'est bien déjà loin
moi ce que je préfère c'est le dessin
pour l'histoire...je trouve ça moyen
les personnages, point m'en souviens
autour du pot, tour Néron point
j'en ai perdu.... tout mon latin.... ;-)

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Dans ce troisième tome (peut-être légèrement moins sanglant que les deux précédents), le mot dominant est celui de la vengeance.
Le jeune Murena, qui fut jadis l'ami de Néron avant que celui-ci ne monte sur le trône, est plus que jamais décidé à venger la mort de sa mère, Lollia Paulina qui fut, si vous vous rappelez bien, la maître de l'empereur Claude (voir premier tome). Mais étrangement, les quelques rares témoins qui ont assisté à l'assassinat de cette dernière disparaissent (de façon définitive, pas besoin de vous faire un dessin) les uns après les autres. Murena est donc convaincu que l'instigateur (ou instigatrice), la tête pensante de ce crime est quelqu'un de très haut placé. C'est pour cela qu'il s'en réfère à Néron qui lui ment sciemment de façon à protéger sa mère, Agrippine. Mais pourquoi fait-il cela alors qu'il la soupçonne lui-même d'avoir orchestré l'assassinat de son propre père et de son demi-frère, Britannicus ? Néron aurait-il de se faire vengeance lui-même et d'une toute autre façon ?

Une autre personne, un ancien esclave, affranchi par Britannicus du temps de son vivant, a lui aussi de venger la mort de son jeune maître. Se pourrait-il que ce vigoureux Nubide, Bablba et Murena (bien qu'ils n'appartiennent pas au même rang social) décident de s'allier puisqu'ils défendent tous deux la même cause ? Cela paraît bien invraisemblable et pourtant...quand la haine habite les coeurs, elle peut parfois pousser les hommes à faire d'étranges folies et certaines, pas très recommandables d'ailleurs !

Un troisième tome à la hauteur des deux précédents, avec un graphisme toujours aussi bien travaillé et des étranges alliances qui se forment. Tous complotent mais contre qui ? L'empereur ? Agrippine ? Je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même et ne peut que vous recommander la lecture de cette série (excusez-moi, pour ceux qui auraient déjà lu ms critiques précédentes) si je me répète. A découvrir !
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Au fur et à mesure de l'avancée dans la série "Murena", celle-ci devient plus âpre et plus violente. Plus intense, aussi. Il faut dire que les relations entre Néron et Agrippine sont bien à part et cela les rend passionnantes…
Dans ce tome, le drame d'Agrippine commence à se nouer. "La meilleure des mères" ne laisse pas indifférent.
C'est un tome tout simplement magnifique, une petite pépite passionnante, magique, qui décrit avec une grande finesse et une grande humanité des épisodes passionnants de l'histoire antique.
Alliant la force à la finesse, l'émotion à l'intelligence, "Murena" ( ou, du moins, ces premiers tomes ) est une série de bande dessinée très aboutie, qui ne saurait laisser indifférent.
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Britannicus, fils de Claude et de Messaline est mort. Balba, son esclave et ancien gladiateur jure de venger sa mort. Pour cela, il s'enrôle dans une école de gladiateur afin de parfaire ses techniques de combat. Là, il fera une rencontre sinistre avec Massam, un combattant retors qui deviendra son ennemi. Néron, quant-à-lui est bien décidé à se débarrasser de sa mère dont les intrigues l'inquiètent de plus en plus.

Un épisode assez révélateur de la morale au sein de l'empire. Outre les jeux de pouvoirs entre la mère et le fils qui finiront tragiquement, le scenario nous entraîne dans les bas-fonds de Rome où la violence règne dans les arènes de combat, la cupidité dans le sénat et le coeur des hommes.

J'apprécie de plus en plus cette série. Les auteurs ont fait un travail de recherche remarquable, chaque fin de tome dispose d'un glossaire comprenant des précisions historiques sur le contexte politique et les moeurs en vigueur. Les dessins rendent bien l'atmosphère et le caractère des personnages.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Notre erreur est de croire que nous pouvons dominer nos passions. Alors que ce sont elles qui nous emportent. Pour m'en préserver, je les étudie, je les étale au soleil... jusqu'à ce qu'elles pourrissent... La difficulté, c'est que nos passions naissent souvent de causes justes.
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- Mais pourquoi ? Quelle est mon erreur ? Néron me respectait jusqu'à présent. Mieux, il me craignait....
- Son attitude a changé depuis la mort de Britannicus. La rumeur veut qu'il ait empoisonné son demi-frère. Soit c'est fondé. Soit...
- Soit ?????
- Soit c'est quelqu'un d'autre qui a voulu commander cette mort.
- !! Et... Et il pense que c'est moi !!
- On t'a vue sortir de chez Locuste l'empoisonneuse....
- Locuste !! Par les dieux : Il ne faut pas qu'elle parle !!!
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"Avec de l'o, toutes les portes s'ouvrent...et les langues se délient..."
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Pour moi... Quelle ironie !...La meilleure des mères...une empoisonneuse.
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Lorsque Néron fait le mal, il le fait parce qu'il est lui-même malheureux, qu'il se sent ou se croit méprisé. Alors il se venge, et, plus encore, éprouve le besoin de s'affirmer ... Et c'est pour cela qu'il se déguise et commet toutes ces vilenies dans la ville ... Il aspire à être aimé, ou craint, pour lui même. Il veut exister, sous les vêtements du prince, et ne pas simplement incarner une idée, un fantôme, celui de l'Imperator.

Lettre de Julia Agrippin à L. Annaeus Senca (4eme de couverture)
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