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Christine Vivier (Traducteur)Laurent Jeanpierre (Préfacier, etc.)
EAN : 9782350960166
137 pages
Les Prairies Ordinaires (27/10/2007)
4.67/5   3 notes
Résumé :
Devant nous, depuis quelques années et même quelques décennies, ce fait politique global sans doute irréversible : la démocratie libérale, comme forme sociale et historique, est en train de mourir. Et elle se meurt sous les coups de deux mouvements a priori antagonistes : le néolibéralisme et le néoconservatisme.
Dans ce livre, Wendy Brown montre que le premier fonctionne d'abord comme une rationalité politique, un mode de régulation générale des comportement... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Foucault décrivait des régimes de discours, des techniques de gouvernement et des techniques de fabrication du sujet, mais il me semble que toute sa vie, il fit cela dans le but de démontrer 1-l'impossibilité du surhomme 2-d'en faire renaitre la possibilité en donnant des position tactique et à travers sa description des cyniques à la fin de sa vie. Wendy Brown emprunte le concept de gouvernementalité à Foucault, non dans le but de démontrer qu'une standardisation des comportements est à l'oeuvre, quelque chose qui empécherait la possibilité d'un sujet, mais elle décrit le neo-libéralisme comme gouvernementalité politique (pas comme ideologie partisane) pour permettre un renouveaux de la gauche.

Les modalité de fonctionnement de la rationalité politique qu'elle décrit et les conclusion qu'elle en tire son néanmoins intéressantes, pertinantes et préoccupantes.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Puisque le neolibéralisme est l'ensemble des techniques de contrôle d'autrui et de soi par accroissement plutôt que par diminution de la liberté, ou plutôt par accroissement des choix (et réduction de la liberté à l'acte de choisir), non seulement la liberté se doit d'y être autolimitée, mais elle ne peut l'être désormais qu'en étant moralisée"

"Le politique, et avec lui toutes les autres dimensions de l'expérience contemporaine, est soumis à une rationalité économique. Pour le dire autrement, l'être humain est intégralement conçu comme homo oeconomicus,et toutes les dimensions de la vie sont modelées par la rationalité marchande. En conséquence, toute action et toute décision politique obéissent à des considérations de rentabilité, et-c'est tout aussi important-toute action humaine ou institutionnelle est conçue comme l'action rationnelle d'un entrepreneur, sur la base d'un calcul d'utilité, d'intérêt et de satisfaction, conformément à une grille micro-économique moralement neutre, dont les variables sont la rareté, l'offre et la demande."


"il y a une cinquantaine d'années, Herbert Marcuse affirmait que le capitalisme avait éliminé un sujet révolutionnaire (le prolétariat) qui représentait la négation du capitalisme; en conséquence, insistait-il, c'est à l'exterieur de ce qui constitue le capitalisme que la gauche devait trouver les principes, les perspectives et l'organisation anti-capitalistes, et les cultiver. En d'autres termes, la gauche devait mettre l'accent sur les désirs que le système capitaliste ne satisfaisait évidement pas-désirs, non de richesse ou de biens de consommation, mais de beauté, d'amour, de bien-être mental et physique,d'un travail intéressant, et de paix-, et fonder sur ces désirs le rejet du système et son remplacement par un autre. L'opposition au capitalisme ne pouvant plus tirer parti des contradictions économiques du système, elle devait donc se fonder sur des valeurs alternatives."
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