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3,64

sur 1451 notes
Dans Snjor, on trouve la phrase suivante : « Il ne se passe jamais rien à Siglufjördur ». Ce n'est pas vrai... Mais, il faut bien avouer que, même lorsqu'un de ses habitants est retrouvé mort ou presque, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand chose à Siglufjördur.

La plume est pourtant fluide et le prologue, très visuel, laissait présager le meilleur. Mais, j'ai finalement trouvé ce roman assez inégal. Si j'ai bien aimé le premier et le dernier tiers, notamment grâce aux descriptions de paysages qui m'ont transportée au coeur de ce fjord islandais, j'ai vraiment eu beaucoup de mal avec le deuxième tiers. Peut-être car c'est celui où Ragnar Jonasson présente dans le détail les différents protagonistes et que je n'ai eu d'atomes crochus avec aucun. En tout cas, dans cette partie - et je ne sais pas si ça paraîtra très clair - j'ai souvent eu l'impression de naviguer entre une photo monochrome et un épisode de Derrick. 

Je ne sais pas encore si je tenterai de lire un autre roman de cet auteur. Mais, si je renouvelle l'expérience ce sera avec un plaid, une bonne tisane et de la musique lente, histoire de bien me mettre dans l'ambiance :) .
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L'Islande et ses auteurs de polars... Un pays si peu peuplé engendre une flopée d'auteurs de thrillers, polars et autres romans avec des serial killers. Autant dire que chaque auteur imagine le pire de ses voisins...

Ici, on suit les début d'Ari Thor, jeune policier ayant abandonné ses études de théologie. Il vit avec sa copine dans la capitale mais se voyant offrir une place au nord, non loin du cercle arctique, il se lance. L'éloignement de sa copine et la découverte d'une ville inconnue où tout le monde se connaît feront partie intégrante du récit, bien sûr. Tout comme la neige et la nuit arctique qui plombe le moral du "héros".

Dans cette ville au nom aussi impossible à écrire qu'à prononcer, Ari Thor va se trouver confronté à deux morts suspectes.

Petite parenthèse, c'est toujours amusant de voir l'action débuter dans un lieu où il ne se passe rien... et de voir les morts s'accumuler ensuite... C'est assez fréquent dans ce genre de roman policier.

En l'occurrence, la première mort semble naturelle. La seconde est visiblement un crime... Mais la réalité va bouleverser la donne. Par ailleurs, le coeur du récit va se pencher sur une histoire d'amour naissante entre Ari Thor et Ugla, une jeune fille pétillante qui lui donne des leçons de piano, sur le passé de l'écrivain local, qui a connu son heure de gloire plusieurs dizaines d'années auparavant, et aussi sur le passé d'un des comédiens de la troupe de théâtre locale, autour de laquelle gravite l'écrivain cité et quelques autres notables. le monde est petit...

La lecture est agréable. On n'est pas dans le thriller glauque, mais cela fait penser à de l'Agatha Christie. Ces petits meurtres, ces jalousies, ces envies, ces mensonges anodins, etc. et la construction du récit, tout cela m'a rappelé Miss Marple, davantage qu'Hercule Poirot. de fait, Ragnar Jonasson a traduit plusieurs romans de l'auteure anglaise avant de se lancer. Cela s'en ressent quand même. N'étant pas fan d'Agatha Christie, j'ai trouvé la conclusion assez peu convaincante et afin de préserver le suspense, l'auteur cache pas mal d'infos cruciales. Moyennement séduit.
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"SNJÓR" est ma première rencontre avec l'auteur islandais Ragnar Jónasson.
Si vous aimez le froid et la neige vous allez être servi ! Car même pour un islandais Siglufjördur c'est le pôle nord comparé à la capitale Reykjavik où en hiver les tempêtes de neige succèdent ....aux tempêtes de neige .
Dans ces conditions extrêmes, quel jeune voudrait aller y exercer son premier poste ? Ari Thor , lui , a répondu présent quand Tómas , le chef de la police locale, lui a proposé un job et puis ....le travail est tranquille car , comme lui a confirmé Tómas , il ne se passe jamais rien à Siglufjördur . En effet la ville a perdu de sa superbe depuis l'âge d'or de la pêche au hareng et , restant à l'écart de la crise financière qui touche de plein fouet le pays - on est en 2008 - les délits sont ici aussi rares que les banquiers spéculateurs . D'ailleurs personne dans la petite cité portuaire n'aurait l'idée de fermer sa porte à clef
Pourtant quelques heures plus tard on va découvrir une femme dénudée qui gît inconsciente dans la neige et un célèbre écrivain qui vient de se fracasser le crâne . Accidents naturels ou véritables crimes ?
C'est ce que va tenter de déterminer Ari Thor en perçant peu à peu les secrets bien gardés de cette communauté où tout le monde se connaît mais préfère conserver pour elle certaines vérités peu avouables...
Une histoire saisissante qui recèle une belle brochette de personnages , où chacun découvre peu à peu son vrai visage . Une enquête où la patience est ici aussi indispensable que la résistance au froid des habitants ...ou que la nécéssaire concentration afin de lire correctement les noms des villes et des principaux protagonistes pour tout lecteur français normalement constitué.
Un récit qui sait garder son suspens intact jusqu'à son terme grâce à quelques fausses pistes déposées sur notre route comme cette neige , omniprésente , qui nous assaille et nous oppresse .
Un savoureux portrait en noir et ( beaucoup) de blanc d'une micro société nordique repliée sur elle même et sur son passé.
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Snjór, est une intrigue islandaise qui se déroule à huis-clos à Siglufjórdur, une ville de pêcheur reculée, située au nord de l'Islande. le titre se traduit par "neige", celle qui tombe sans discontinuer sur la ville où tempêtes et avalanches peuvent confiner la communauté du reste du pays.
Après des études de théologie, Ari Thór décide d'entrer à l'école de police de Reykjavik.
Lors de sa dernière année d'étude, il postule pour un poste à Siglufjórdur, ville où "il ne se passe jamais rien", au nord de l'Islande, commune la plus proche de pôle arctique. La seule façon d'y accéder côté terre : par un tunnel creusé directement dans la montagne.
Sa fiancée, Kristin, avec laquelle il vit à Reykjavik termine ses études de médecine et refuse de le suivre dans cet endroit si reculé.
Peu de temps après son installation, un vieil homme décède suite à une chute dans le théâtre local et une femme est retrouvée à moitié nue dans la neige.
A côté de cela, la neige tombe sans cesse à Siglufjórdur, et l'accès au tunnel reste fermé. On ne peut ni entrer, ni sortir de la ville. C'est alors que commence pour Ari une enquête policière avec Tomas, le chef de la police locale, qui ne le prend pas au sérieux.
Secrets et mensonges seront progressivement révélés au cours de l'enquête, ce qui sèmera le doute sur chacun des personnages du livre jusqu'au dénouement final.
A la lecture du livre, nous sommes très vite plongés dans le paysage local. La ville de Siglufjórdur est entourée de mer et de fjords et, en hiver, selon les conditions météorologiques, peut se trouver complètement fermée et isolée du reste du pays. La neige ne cesse d'y tomber.
L'auteur insiste beaucoup sur le climat polaire, on s'imprègne du sentiment d'oppression du personnage principal. Ayant vécu dans la ville dynamique, active et moderne de Reykjavik, Ari ressent une sorte de claustrophobie qu'il doit gérer au quotidien, seul, dans cette commune, se sentiment va s'accentuer avec la fermeture du tunnel.
C'est un récit qui se lit bien, l'écriture est fluide, les phrases sont courtes et précises. C'est un bon polar scandinave comme je les aime où, tour à tour, au fil de la lecture, chaque personnage est soupçonné.
(Ce livre m'a fait pensé à une série islandaise que j'ai vu récemment : "Trapped")
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Un polar sympathique, avec un jeune policier débutant, plutôt sympathique ce qui est rare dans le genre polar ! L'histoire se passe dans le nord de l'Islande, dans un village d'à peine plus de 1000 habitants, où tout le monde se connait sur plusieurs générations, où rien ne se passe, on laisse les maisons ouvertes.
C'est l'hiver, c'est la pire saison, puisque le village est isolé par les tempêtes de neige, une avalanche; la nuit hivernale, la neige qui tombe en permanence, le vent, le froid, les congères ... le policier souffre, étouffe, dort mal. D'autant qu'il accepté ce poste et a quitté son amie, l'a laissée à Reykjavik sans prendre la peine de lui demander son avis sur ce choix d'affectation. Il se sent un peu coupable, lui en veut ; il devra faire des choix.
Un écrivain célèbre meurt, une femme est retrouvée à moitié morte, à moitié nue dans la neige. Fin de la tranquillité du petit port de pêche.
Le héros Ari Thor se lance dans l'enquête sans toujours respecter les codes de la profession et les usages du lieu, lui qui est un étranger du sud....
Ce que je n'aime pas c'est lorsque dans un policier, l'enquêteur apprend des choses sans qu'on sache lesquelles… Ex, Ari Thor lit un document et là, il comprend quelque chose, " ça pour une surprise !" mais nous lecteur, on ne sait rien! Argh, que c'est désagréable...
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Je crois qu'Ari Thor fait la moitié de la note tellement j'ai trouvé ce personnage attachant ( et j'attends la suite de ses aventures avec impatience!)
Ce jeune policier choisit le lieu le plus isolé de son pays pour commencer sa carrière dans un commissariat, quittant sa vie et sa compagne. Là où la vie est paisible dans un climat hostile , tout se passe plutôt bien même si son intégration est parfois difficile .
Une chute dans un théâtre, une tentative d'homicide : qui cache des secrets dans cette petite ville glaciale ?
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En 2009, Ari Thór, jeune policier de 25 ans quitte sa petite amie Kristin & la capitale de Reykjavik pour commencer sa première affectation pour une période dite de 2 ans dans le petit village de Siglufjördur, situé au nord de l'Islande. Un départ non prévu qui change son cadre de vie met à rude épreuve la durabilité du jeune couple. ⠀

"Il ne se passe jamais rien à Siglufjördur" et pourtant Ari Thór et le sergent Tómas vont enquêter tout au long du roman sur la mort suspecte du célèbre écrivain islandais Hrólfur Kristjansson. Tombé de l'escalier du théâtre du village lors d'une répétition de la "Société dramatique", le vieil homme est mort sur le coup. Ce drame, est-il le fait d'un accident ou bien d'un meurtre ? Ari Thór va se poser beaucoup de questions sur les membres de la troupe de théâtre. ⠀

Quelques jours plus tard, le corps ensanglanté de Linda est retrouvé enseveli sous la neige près de sa demeure. Elle est emmenée d'urgence à l'hôpital et son mari, Karl, devient alors le principal suspect après que les médecins aient détectés des traces de violences conjugales. Les médias se mêlent également de l'enquête en dévoilant des choses que seul une personne proche des enquêteurs pourrait connaitre.⠀

Mais alors si la mort d'Hrólfur est le résultat d'un meurtre, qu'avait-il découvert comme secret avant de mourir ? Et Ugla, l'étrangère proche de l'écrivain, qu'a t'elle fuit en venant s'installer dans ce petit village ? Thór, aurait-il commis une erreur en se rapprochant dangereusement d'elle ? Les rumeurs s'enchaînent et amènent à chaque fois sur de nouvelles pistes dans ce polar à huit clos digne d'une oeuvre d'Agatha Christie. ⠀

J'ai vraiment hâte de découvrir les autres enquêtes de l'inspecteur Ari Thór dans les quatre tomes suivants de la série "Siglufjördur ", car j'ai un faible pour les polars du grand froid, une ambiance que l'on ne retrouve pas ailleurs. On s'attache aussi facilement aux personnages du village qui n'ont plus de secrets pour le lecteur. ⠀
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Nous y voici, ma première aventure sur les terres islandaises. Je trépigne d'impatience depuis longtemps, à l'idée de lire ENFIN des auteurs nordiques et scandinaves, mais jusqu'à présent, j'y songeais sans passer le cap.

Nous suivons le personnage principal, jeune officier qui vient de terminer l'école de police, et qui se retrouve sur sa première enquête. Ari Thór est un jeune homme qui se veut appliqué, sérieux, mais aussi complexe. Il accepte un poste dans une ville perdue dans le Nord, cela malgré l'avis de sa petite amie, Kristin, prise par ses études. A ce sujet, Kristin réagit avec tellement d'excès que je m'en suis faite mon ennemie, eheh ! Que voulez-vous, il fallait bien que je porte mon courroux sur quelqu'un, et ça tomba sur elle. C'est que, en lisant chaque scène avec elle, je trouvais chacune de ses réactions exagérée, vous voilà donc prévenus !

Oui, donc, notre jeune enquêteur accepte ce poste et part, seul, dans un endroit totalement inconnu et dont, selon son patron, Tómas, il ne se passe jamais rien. Bah, il va vite déchanter, notre nouvel arrivant. Parce que, déjà, il arrive dans un endroit qu'il ne connait pas. Une petite communauté qui a du mal à accepter les étrangers, où il a l'impression d'être oppressé. Ce sentiment revient souvent, chez lui, nous en sommes témoins à plusieurs reprises. Et ensuite, quelque chose se passe, eh bien oui !

Deux morts suspectes, que la police refuse de considérer comme des meurtres. Un accident malencontreux, ça passe, mais une seconde mort? Là, ça coince. de fil en aiguille, Ari Thór se forge ses propres théories, toutes tendant vers le meurtre de ces deux malheureux, un écrivain auparavant célèbre sur le déclin, et une femme banale. Banale, tant que ça ?

Ne nous fions pas aux apparences, car la vérité est là, bien là, sous nos yeux sans que l'on n'arrive à la percevoir. le souci, avec cette vérité, bah…c'est qu'elle a du mal à sortir ! Voyez-vous, cette petite communauté perdue dans le froid islandais, elle cache des choses. On paraît gentil avec les voisins, mais rumeurs et espionnages sont légions dans cette ville enneigée.

Il y a là une multitude de personnages. Sans être un reproche sur la plume de l'auteur, j'ai trouvé difficile de les repérer et les distinguer. Pourquoi ? Raison bête : les noms, tout simplement. Des noms nordiques, certains sont simples à prononcer, mais d'autres, il faut aller chercher sur Internet pour ne pas les écorcher. du fait de ne pas savoir comment dire tel nom, j'ai du mal à me rappeler qui est qui. Et puis, comme je vous le dis, certains personnages ont des noms assez ressemblants.

Enfin, le roman passe vite, très vite. On a droit à divers points de vue, à des chapitres courts et des parties courtes qui ne laissent aucun personnage de côté. On continue toujours de suivre Ari Thór et ses tumultes, ses disputes avec Kristin et les rencontres qu'il fait, dont une qui va le chambouler, bien sûr. Cliché aux premiers abords, mais pas tant que ça, au final. Et puis, même si prévisible, ça ajoute de la douceur.

La fin ? Attend une suite, c'est clair comme ça ? Eheh !
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❄️ Siglufjördur - Islande ❄️

Petit village d'Islande, il accueille les aventures d'Ari Thór, jeune policier en herbe dans un premier roman intitulé "Snjór" de Ragnar Jónasson. Nouveau dans ce village, il doit faire face à son étiquette d'étranger, à la séparation avec sa petite amie restée à Reykjavík et à un accident survenu dans une troupe de théâtre. Mais est-ce vraiment un accident ?!

J'aime énormément le personnage d'Ari Thór. Je le trouve très réaliste dans ces sentiments, ses convictions mais aussi dans ces choix. Choisir d'aller dans un village isolé, froid et où il ne s'y passe rien, n'est pas évident. Enfin "rien" est un bien grand mot car notre policier va être bien occupé. L'enquête n'est pas la meilleure que j'ai pu lire mais elle est très agréable à suivre 😊

Outre l'enquête, ce que j'aime dans ce roman, c'est l'ambiance. le froid, la glace et la neige, qui sont maintenant très peu présents chez nous, donnent une ambiance cosy et agréable. Par contre, il ne faut pas être pressé pour les enquêtes, le rythme est lent mais agréable.
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J'avais adoré la trilogie de la Dame de Riejavick ! Et je me réjouissais de lire un autre Jonasson :).

Cette lecture m'a plue, c'est un polar sympathique mais sans plus. J'ai adoré l'ambiance nordique, neigeuse par contre. Ari Thor, 25 ans et tout jeune policier décide presque sur un coup de tête d'aller dans un coin reculé de l'Islande sans prendre le temps d'en parler à sa compagne qui, elle, reste à Reijavick. Petite ville perdue au nord dont le nom est imprononçable :-), il ne s'y passe jamais rien...sauf que si, la ville a ses secrets, tout le monde connait tout le monde et un accident arrive.

C'est donc un roman lent comme souvent dans les polars nordiques et cela ne m'ennuie pas du tout mais malgré tout, j'ai trouvé par moment qu'il y avait un manque de rythme. L'écriture est toujours aussi fluide.

Cela dit, je lirais très certainement la suite malgré tout. C'était aussi peut-être la mise en place de Ari dans la trilogie ?

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