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Béatrice Vierne (Traducteur)
EAN : 9782268030067
333 pages
Les Editions du Rocher (04/09/1998)
4.19/5   42 notes
Résumé :
Wisconsin 1873. À la mort de ses parents victimes de la grande crise financière, Jenny Doussmann part dans les Grandes Plaines rejoindre son frère, Otto, vétéran de la guerre de Sécession devenu chasseur de bisons. Ceux-ci commencent à se faire rares, sans compter les rivalités entre chasseurs et la plupart des tribus indiennes entrées en guerre. Le premier hiver de ces deux émigrants allemands, seuls dans l'immensité, tourne au cauchemar. Ils seront sauvés par une ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Au lendemain du suicide de ses parents, petits fermiers du Wisconsin d'origine allemande, ruinés par la grande crise qui éclate en 1873, la toute jeune Jenny Doussman rejoint son frère Otto, chasseur de bisons dans les Grandes Plaines de l'Ouest américain. Dans ces étendues encore sauvages, entre attaques indiennes et rixes avec des chasseurs rivaux, le frère et la soeur ne vont bientôt plus devoir leur salut qu'à la protection de Two Shields, Cheyenne métissé de sang allemand, dont ils vont rejoindre la tribu.


Vaste fresque historique mais aussi roman d'aventures, cette épopée commence dans le sang des bisons et s'achève dans celui des hommes. Car, après la colonisation de tout l'est américain, c'est maintenant dans les grandes plaines inhospitalières de l'ouest, grillées l'été, glacées l'hiver, mais toujours lacérées par les vents, qu'il faut aller tenter sa chance et chercher la fortune. Dans ces espaces encore vierges, vivent paisiblement d'immenses hordes de bisons, et, dans leur sillage, une multitude d'autres espèces participant à l'équilibre de la prairie. Parmi elles, et non des moindres, les Amérindiens, dont tout le mode de subsistance repose sur la chasse des bovidés bossus. Dès lors, pour les conquérants venus de l'est, commence un massacre à grande échelle, pour le commerce des peaux, mais aussi pour affecter les tribus indiennes. Des dizaines de millions de ces animaux sont abattus, souvent laissés à pourrir sur place. Par endroits, poussent des montagnes de crânes de bisons… Menacés par l'extinction imminente de ces grands bovidés, la plupart des Indiens partent sur le sentier de la guerre : une autre hécatombe ensanglante la prairie, flèches contre balles de mitrailleuse…


Après une première partie exposant le point de vue des blancs et leur insouciant pillage qui transforme la prairie en gigantesque abattoir à ciel ouvert, dans d'hallucinantes scènes de carnage qui m'ont rappelé celles des Crépuscules de la Yellowstone de Louis Hamelin, la narration s'intéresse au ressenti des Amérindiens, dans une immersion au sein d'une tribu cheyenne, de ses coutumes et de ses croyances, enfin de sa colère impuissante face à l'avidité incontrôlable des « araignées » blanches. Pot de terre contre pot de fer, la confrontation donne lieu, là aussi, à de dantesques tableaux où se déchaîne le flamboyant lyrisme de Robert F. Jones.


Avec ses mises en scène et ses décors aussi impressionnants que réalistes, ses personnages forts et bien campés aux dialogues saisissants de vérité, et le rythme intense de ses péripéties, ce récit d'aventure historique, lucide et documenté, assène bon nombre de sombres vérités, quant à l'abjection et à la cruauté dont l'espèce humaine sait faire preuve.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Lonesome Dove m'aurait t-il donné le goût des westerns ? Ressentir l'envie de partager la rude vie des pionniers, de m'apitoyer sur le sort des tribus indiennes, spoliées et bafouées, et tout cela en suivant l'histoire d‘une héroïne peu commune.


Lorsque nous faisons connaissance avec Jenny, qui vient de perdre ses parents brutalement, elle supplie son frère, chasseur de bisons, de l'emmener avec lui. Si celui-ci doute des capacités de la jeune fille de tenir le coup en vivant la vie spartiate que cette activité peu féminine implique, il cède néanmoins à la demande. C'est ainsi que l'on partage un temps leur quotidien, entre la traque des troupeaux, l'abattage des bêtes, tout en se méfiant de « Mr Lo » surnom générique des indigènes parfois hostiles .
Manquent au tableau Raleigh McKay son associé, et Tom, un métis cheyenne qui jouera un rôle primordial dans la vie de Jenny.

Une double agression qui tourne mal, et le destin de la jeune fille change du tout au tout.

C'est une épopée vivante, que l'on imagine sans peine sur un écran de cinéma, grâce à ses personnages forts, la richesse du décor et l'intensité de leurs aventures.

C'est aussi une restitution sociologique de ce que représentait le quotidien des immigrés auto-proclamés propriétaires de ces grands espaces qu'ils ne tarderont pas à saccager, décimant les troupeaux de mammifères de toutes tailles, et l'on comprend l'animosité des indiens, non seulement bafoués dans leurs croyances mais voyant disparaitre sous leurs yeux la base de leur ressources, dans un irrespect hallucinant de la nature. On y perçoit en germe cette inconscience inouïe de ce que représente ces dons de la nature, et dont la préservation devrait être un axiome incontournable , alors que l'on observe encore et toujours l'homme blanc scier la branche sur laquelle il est assis. Et la citation du ministre de l'intérieur des Etats unis en 1873, est édifiante :


Dans nos rapports avec les Indiens, nous ne devons jamais oublier que nous sommes plus puissants qu'eux… Nous partons, àjuste titre, me semble-t-il, du principe que notre civilisation devrait prendre la place de leurs habitudes barbares. Nous revendiquons, par conséquent, le droit de contrôler les terres qu'ils occupent, et nous estimons qu'il est de notre devoir de les contraindre, s'il le faut, à adopter et à suivre nos moeurs et nos coutumes… Quant à moi, eu égard à son effet sur les Indiens, je ne regretterais pas sérieusement la disparition totale du bison de nos prairies de l'Ouest, la considérant plutôt comme un moyen de hâter chez eux l'éclosion du sentiment qu'ils doivent dépendre des produits de la terre.

Columbus Delano

Ministre de l'Intérieur des États-Unis (1873)



J'ai apprécié particulièrement toute la partie où l'on vit parmi les indiens, et où l'auteur décrit leurs coutumes et parle si bien de la sagesse de leurs anciens. Sans toutefois les victimiser à l'extrême, parmi eux, comme au coeur de toute société humaine, on peut aussi trouver de profond abrutis, par qui les malheurs arrivent.


Très beau roman du far west, très documenté, sur le plan historique et incarné par des personnages denses et admirables .

Merci à Netgalley et aux éditions du Rocher
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Du sang, de la sueur et des morts ! Drôle de ballade dans les grandes plaines. Robert F. Jones nous raconte l'extermination des bisons à travers la vie de quelques chasseurs.
C'est une histoire vieille comme le monde car en fait une crise boursière, l'appât du gain généré par la vente des peaux de bison va amener beaucoup de monde vers l'ouest. Nombre de ces hommes ont combattus lors de la guerre de sécession et ne savent pas faire grand-chose à part tenir un fusil. le spectre de la guerre est toujours présent qui hante les nuits de ces anciens soldats, la peur des indiens est omniprésente.
À travers la vie de Jenny, jeune allemande, qui va suivre son frère Otto nous allons découvrir la rude vie de l'ouest. C'est la fin d'un écosystème, il y a de moins en moins de bisons. C'est aussi l'occasion de découvrir la faune et la flore des plaines. On y découvre des conditions climatiques difficiles : neige, vent.
Je dois avouer que la partie concernant la chasse n'a pas été ma préférée mais celle où l'auteur traite des indiens est du plus grand intérêt de par leur mode de vie, leur cosmogonie et le nombre d'ethnies présentent et leurs particularités. Il y aussi l'histoire de cet anglais venu chasser avec une mitraillette qui va attirer les indiens sur le sentier de la guerre. C'est aussi l'occasion de comprendre à quel point, les araignées ( hommes blancs) cherchaient par tous les moyens : guerre, famine, non respect des traités, à se débarasser des indiens, d'autant qu'il était prévu de s'approprier leurs terres.
L'agonie des grandes plaines est tout à la fois une histoire, un témoignage et une vision de la fin d'un monde. Pour tous les passionnés des States , un voyage qui donne à réfléchir. C'est aussi une collection « Nuage Rouge » avec de nombreux titres à découvrir.
Merci à Elidia et aux éditions du Rocher.
#L'agonie des grandes plaines#NetGalleyFrance
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Emil Doussann, qui a quitté son Allemagne natale, pensant faire fortune, pour tenir une ferme aux USA vient de recevoir une mise en demeure de payer ce qui reste dû de son hypothèque, soit 938 dollars et cinquante cents, mais son ami banquier, refuse de l'aider, au nom de la crise qui touche tout le monde… Il se pend et son épouse après avoir vu le corps met fin à ses jours dans la foulée. Ils laissent leur fille Jenny seule face à son destin !

Leur fils Otto, après avoir combattu pour le général Grant pendant la guerre de Sécession a décidé d'aller chasser le bison dans l'Ouest (participer à l'extermination des bisons pour affamer les Amérindiens serait le terme plus adéquat). Il revient pour assister aux funérailles et Jenny arrive à le convaincre de l'emmener avec lui.

L'auteur nous entraîne dans une belle aventure, après un voyage en train puis à cheval dans ces contrées de l'Ouest où tous les excès sont de mise : dans le climat avec ces périodes de froid, neige, blizzard, mais aussi ces hommes qui sont partis faire fortune et n'ont pas forcément beaucoup de scrupules, qui considèrent les Amérindiens comme des sous-hommes (cela n'a pas beaucoup changé hélas).

On fait la connaissance de Raleigh Mc Kay, l'associé d'Otto, qui a combattu dans les rangs sudistes, de l'écorcheur immonde, Milo Sykes, et de Two Shields, dont le père est Cheyenne et la mère d'origine allemande.

Entre les comportements ignobles de certains Blancs, l'abattage des bisons, dont certaines scènes, trop réalistes, m'ont tellement secouée que j'ai dû faire une pause de quelques mois dans la lecture, les trahisons, la manière dont les Amérindiens sont traités, les traités qui sont bafoués alors qu'ils viennent tout juste d'être signés, le récit est parfois un peu rude, sans oublier la rouerie de Grant devenu président et de ses ministres, notamment Delano…

La manière dont Otto (et les autres) affichent leur mépris vis-à-vis des « Indiens », en les désignant pas « ils » ou Mister Lo (calembour pour se moquer de la citation « Lo, the poor Indian », vers écrit par le poète Alexander Pope, est significative !

J'ai aimé approcher les coutumes des Cheyennes, car Jenny a dû se réfugier chez eux grâce à Two Shields pour pouvoir rester en vie, le maniement des armes, les arcs autant que les fusils (j'aurais pu devenir experte en fusils, carabines, armes à feu en tout genre, mais je déteste les armes !), la sagesse des anciens, la place de chacun dans la vie, dans la communauté, mais aussi les rapports avec les autres : Arapahos, Apaches, Sioux, Crows…

Ce fut un voyage difficile, car certaines scènes sont dures, mais l'écriture est belle, la Nature occupe une belle place, le blizzard aussi. Par contre, mon opinion vis-à-vis des Yankies, (que les Indiens appellent poétiquement les « Araignées ») qui n'a jamais été au top, je le reconnais, ne va pas en sortir renforcée, mais il y avait peu d'espoir en fait… Il est sidérant de voir que la manière dont les Américains considèrent les Amérindiens, et parlent d'eux comme d'une sous-race est exactement la même que ce qu'ils disent aujourd'hui des Noirs cf. Les propos de Suprémacistes …

Voyage difficile, donc mais quel voyage sur les traces de Jenny dont on ne peut qu'admirer l'habileté à la chasse pour se nourrir, le courage, chevauchant avec elle dans ces paysages à couper le souffle, dans ces grandes plaines à l'agonie, qui étaient en fait, un charnier à ciel ouvert.

Et quelle revanche sur les westerns spaghettis ou autres dont on nous abreuvés au cinéma pendant des lustres, louant sans vergogne la supériorité de l'homme blanc face aux vilains Indiens » !

« L'agonie des grandes plaines » ! Quel beau titre n'est-ce pas ? c'est d'ailleurs lui qui a motivé mon choix car je ne connaissais pas l'auteur, dont les talents de conteurs sont immenses. J'aurais aimé retenir les noms indiens tellement poétiques, mais ils sont très compliqués…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions du Rocher qui m'ont permis de découvrir ce livre ainsi que l'auteur qui m'était totalement inconnu.

#LAgoniedesgrandesplaines #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Ce livre porte bien son nom : c'est la fin d'une époque qui nous est décrite dans ce roman très documenté, âpre et très réaliste.
1873 : Jenny, jeune fille brusquement orpheline à la suite du suicide de ses deux parents, suit son frère dans l'Ouest américain. Celui-ci est chasseur de bisons, métier plutôt lucratif et encouragé par le gouvernement des États-Unis. La disparition des bisons entraînera de fait la disparition des indiens, ceux-ci dépendant largement des bisons pour leur nourriture. Ce sera la fin de l'ouest américain, libre et sauvage, la porte ouverte à la colonisation de ces terres par les blancs.
Ce roman est très détaillé : beaucoup de pages relativement techniques sur la chasse, les armes, le choix et la fabrication des munitions, par exemple. Bizarrement, cela ne m'a pas ennuyée, moi qui ne suis pourtant pas chasseuse ni attirée le moins du monde par ce monde.
La première partie est consacrée à la chasse, la deuxième voit nos deux héros basculer du coté des indiens et partager leur vie. Là aussi, le roman nous décrit avec beaucoup de détails le quotidien d'une tribu indienne. Une scène en particulier mettant en scène une ancienne captive blanche et une des ses amies indienne restera gravée dans ma mémoire. On est loin des visions hollywoodiennes de la vie au Far-West. Tout ceci nous est raconté en mettant l'accent sur Jenny, héroïne courageuse, qui deviendra aussi violente que son environnement. Les faibles ne peuvent survivre et la loi du plus fort est toujours la meilleure. Et les indiens en seront les victimes.
Un roman passionnant que j'ai découvert grâce à quelques critiques enthousiastes de certaines amies babeliotes. Qu'elles en soient remerciées, ainsi que les éditions du Rocher #LAgoniedesgrandesplaines #NetGalleyFrance
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Les oiseaux chanteurs bâtissaient leurs nids avec de la laine de bison, comme il l'avait déjà constaté près de la Niobrara. Les souris des moissons et les rats-kangourous en tapissaient les endroits où ils mettaient bas. Les trous à bison, évidés quand les énormes animaux se roulaient dans la poussière des prairies pour gratter leur dos bossu, se remplissaient ensuite d'eau, fournissant ainsi à boire aux antilopes, aux wapitis, aux cerfs à queue noire, aux loups, aux coyotes, aux blaireaux, aux renards, et même au pélerin à deux pattes assoiffé. Ces mares débordantes constituaient des étapes fort commodes pour les canards, les oies, les grues et les hérons qui traversaient deux fois par an les cieux de l'ouest infini...
C'étaient les milions de bisons qui assuraient la fertilité et la croissance de la prairie, en rabattant l'herbe ondulée jusqu'à la racine et en enrichissant le sol de leur fumier. Otto était assez bon fermier pour s'en rendre compte. La seule chose capable de menacer les rythmes immémoriaux des grands pâturages à bisons, c'était la civilisation.
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Ça, c'était il y a très longtemps. Le peuple des Cut-Arms mourait de faim, ses membres en étaient réduits à manger des vieux putois et des racines amères Yellow-Haired-Woman était sortie du fond d'une source, en haut d'une montagne magique ave les bisons qui galopaient derrière elle. Elle avait montré aux Cut-Arms comment les tuer et les manger, comment se faire des tipis, des boucliers et des bateaux avec leur peau, des racloirs et des pelles, des couteaux et des aiguilles avec leurs os, du fil avec leurs tendons, de la corde avec leur laine, des seaux à eau avec leur estomac, comment extraire de la colle de leur peau et de leurs sabots. Et la dernière chose qu'elle avait dite, c'était que quand les bisons auraient disparu, le peuple des Cut-Arms ne tarderait pas à les suivre.
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Tu ne comprends donc pas ce qui se passe ? C'est exactement ce que m'a dit le général Sheridan, là-bas à Fort Dodge. Le gouvernement veut parquer les Indiens dans des réserves, sous son contrôle. Les chasseurs de peaux tuent les bisons afin d'être sûrs que les Indiens devront dépendre pour leur subsistance du bœuf américain. Les cow-boys sont déjà en train d'amener leurs troupeaux dans le coin pour remplacer les bisons. Toutes ces bêtes sont marquées, et même les Blancs peuvent être pendus pour vol de bétail. Le fil de fer barbelé permettra aux propriétaires d'enclore leurs pâturages et d'en interdire l'accès à quiconque, Blanc ou Rouge, n'aura pas les moyens d'acheter leur viande.
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"C'est ce que je peux te proposer de mieux en guise de police d'assurance, annonça-t-il. C'est de l'acide cyanhydrique. Si tu es sur le point d'être capturée par le pauvre Lo et ses frères (les indiens), une seule gorgée de ce liquide est une façon de leur échapper plus sûre que la "dernière cartouche" dont les romans bon marché nous rebattent les oreilles. Ils se gardent bien de te préciser ce qui se passe si cette dernière cartouche refuse de partir. Alors que l'acide marche à tous les coups, instantanément. Il suffit d'ouvrir la bouche."
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La prairie vierge : pas encore d’ornières creusées parles roues, ni de cheminées, ni d’araignées – le bison dans toute sa plénitude. Ici, pas d’histoire, pas de numéros, pas même de résonances toponymiques. Pas de traitres, ni de héros. Et si cette contrée en a eu jadis, qui sait ce qu’ils signifiaient ?

Rien que la terre, plate, vide, illimitée et intemporelle, coupée jusqu’à l’os par de rares cours d’eau, écrasée de soleil. Le vent souffle sans trêve, nuit et jour, jusqu’à rendre fous les hommes et les animaux. Puis il s’arrête…
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