Tout d'abord je remercie les éditions L'Harmattan, ainsi que Babelio, pour m'avoir proposé la lecture de ce livre.
Aimant bien les romans portant sur des thèmes historiques et parfois fantastiques, j'ai été attirée par le résumé de ce récit.
Aymar de Mortemer, jeune Hospitalier, va avoir la mission d'accompagner Djem, le frère banni du sultan Bajazet, tout au long de son errance captive depuis l'île de Rhodes jusqu'en Europe. Parallèlement, il est en quête du mystère des Templiers, qui permettrait de révéler qui est le vrai maître du monde, de Dieu ou du Diable.
L'histoire avait l'air intéressante, mêlant histoire, enquête et mystères, mais j'ai hélas rapidement déchanté dès le début de ma lecture. D'ailleurs, si ce livre ne m'avait pas été proposé par Babelio, je crois que pour une fois, j'aurais arrêté ma lecture au bout de quelques chapitres.
L'écriture est plutôt aride, pleine de détails historiques, de descriptions de monuments, et à aucun moment je n'ai réussi à avoir de l'empathie pour aucun des personnages, étant mise à distance par l'écriture de l'auteur. Ce dernier est un universitaire, et cela se ressent dans l'écriture, qui ressemble beaucoup plus à un écrit de mémoire ou de thèse, qu'à un récit enfiévré qui donne envie de se passionner pour l'histoire et ses héros.
Par ailleurs, ce roman a déjà été édité en 2013 par les éditions du Velours, et j'ai trouvé dommage que la relecture du texte ait été mal faite : des espaces manquant entre les mots, des accords non respectés, des mots manquants, des chiffres à la place de lettres, et cela dès le résumé de la quatrième de couverture, où Aymar s'appelle Mortimer puis Mortemer.
Certes, la vérité historique est bien présente, narrant l'errance forcée du prince Djem qui aurait voulu reprendre le trône à son frère Bajazet, ainsi que les différents accords et tractations autour de lui par les Grands de cette époque, mais il n'y a absolument pas eu de petite étincelle qui donne vie et puissance au récit.
Et même les difficultés mystiques et remises en question d'Aymar ne sonnent pas justes, le lecteur n'entrant pas dans la psychologie du personnage, et ne comprenant pas vraiment sa crise mystique et existentielle.
Quel dommage !
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