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Marie De Noailles (Autre)
EAN : 9791028516581
207 pages
Leduc (28/01/2020)
3.67/5   6 notes
Résumé :
À partir de quel niveau de consommation l'alcool devient-il un problème de santé pour une femme ? Le nombre de femmes dépendantes à l'alcool ne cesse d'augmenter, et cette maladie est la seconde cause de mortalité en France. Pourtant, l'alcoolisme chez les femmes reste un tabou. Ce livre s'adresse à toutes les femmes qui boivent régulièrement, modérément, un peu ou un peu trop d'alcool. Grâce à des questionnaires médicaux, Laurent Karila, le spécialiste de l'addicti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre tout à fait valable en termes informatifs généraux, clair et facile à lire et comprendre.
Faisant partie des professionnels des dépendances, et lisant beaucoup de choses sur le sujet, sous formes diverses, je ne suis pas particulièrement touché par ce format et cette proposition.
Je trouve plus puissants les livres témoignages plus purs, où se déploie les souffrances et les mouvements de rebonds et de remontée vers la surface qui marquent. Qui peuvent impacter le lecteur.
Ou des textes plus axés sur le plan scientifique.
Ici, on a un panaché d'informations médicales, statistiques, sociologiques, historiques et quelques courts textes d'alcooliquEs abstinentEs. Un panaché ça passe, ce n'est pas désagréable mais c'est aussi assez fadasse.
Je préfère les concentrés, les produits plus purs, moins coupés, à degré plus élevés.
Je mets trois étoile parce que - évidemment - ce livre est un élément de plus dans le bon sens, avec un objectif positif et qui est un marteau de plus pour taper sur les clous trop isolés. L'alcoolisme et singulièrement l'alcoolisme "au féminin" est et reste si pas un clou isolé, un clou beaucoup trop saillant ! et qui écorche encore beaucoup beaucoup trop de peaux.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
L'alcoolisme "mondain"

[...] Des millions de Français sont concernés par cet alcoolisme dit "mondain". Le terme mondain ne devrait plus être utilisé. Il faudrait parler maintenant d'usage d'alcool à risque potentiel pour la santé. Les personnes boivent plusieurs verres par semaine sans se sentir addictes ou dépendantes. La tranche d'âge la plus touchée est celle des 40-60 ans, avec une femme pour toros hommes. Toutes les classes sociales sont concernées.
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A consommation égale, les femmes ont plus de risques de faire un accident hémorragique que les hommes. Elles voient leur risque d'AVC augmenter au-delà d'un verre par jour, contre deux verres pour les hommes.
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Dresser une liste de plaisirs
Il ne faut pas oublier de répertorier les plaisirs et désirs de la patiente : marcher, courir, se promener, prendre soin de soi, voir des amis, danser, chanter, aller à des expos (liste non exhaustive !). Il faut lui apprendre à organiser des loisirs autour de ces plaisirs et non plus autour des consommations d'alcool.
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Aux niveaux physiologique et pharmacologique, l'effet multifactoriel de l'alcool est variable selon le lsexe, l'âge, l'ancienneté et le niveau de consommation, les paramètres pharmacologiques comme l'absorption, la distribution, le métabolisme et l'élimination. Les femmes sont plus vulnérables que les hommes.
A même âge, même poids (il est plus faible), même quantité d'alcool absorbée, leur alcoolémie sera plus élevée que celle de l'alter ego masculin. Il y a moins de masse musculaire donc moins de liquide, et plus de masse adipeuse moins bien vascularisée.
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"Un alcoolique, c'est quelqu'un que vous n'aimez pas et qui boit autant que vous", disait Coluche.
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