Avec Marc Graciano, Maylis de Kerangal, Christine Montalbetti & Martin Rueff
Table ronde animée par Alastair Duncan
Projection du film d'Alain Fleischer
Claude Simon, prix Nobel de Littérature 1985, est plus que jamais présent dans la littérature d'aujourd'hui. Ses thèmes – la sensation, la nature, la mémoire, l'Histoire… – et sa manière profondément originale d'écrire « à base de vécu » rencontrent les préoccupations de nombreux écrivains contemporains.
L'Association des lecteurs de Claude Simon, en partenariat avec la Maison de la Poésie, fête ses vingt ans d'existence en invitant quatre d'entre eux, Marc Graciano, Maylis de Kerangal, Christine Montalbetti et Martin Rueff, à échanger autour de cette grande oeuvre. La table ronde sera suivie de la projection du film d'Alain Fleischer Claude Simon, l'inépuisable chaos du monde.
« Je ne connais pour ma part d'autres sentiers de la création que ceux ouverts pas à pas, c'est à dire mot après mot, par le cheminement même de l'écriture. »
Claude Simon, Orion aveugle
À lire – L'oeuvre de Claude Simon est publiée aux éditions de Minuit et dans la collection « La Pléiade », Gallimard. Claude Simon, l'inépuisable chaos du monde (colloques du centenaire), sous la direction de Dominique Viart, Presses Universitaires du Septentrion, 2024.
Maylis de Kerangal
Alexandra Pichard (Illustrateur)/5 12 notes
Alexandra Pichard (Illustrateur)/5 12 notes
Résumé :
Je m'appelle Nina, j'ai neuf ans. J'habite au septième étage d'un immeuble rococo. Chez moi, le plancher craque, le couloir est tordu comme un bretzel, et ma chambre petite avec une grande fenêtre. J'ai trois copines à la Vie à la mort, un chat, deux grands frères, et un voisin de mon âge très énervant. Ma nouvelle vie a commencé le soir où j'ai trouvé un oreiller tout neuf posé sur mon lit...
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Critiques, Analyses et Avis (6)
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Nina qui a neuf débute une nouvelle vie, grâce à sa maman qui a eu la bonne idée de lui acheter un oreiller tout neuf pour remplacer celui tout raplapla ! Celui-ci est blanc, doux, moelleux avec de vraies plumes d'oies. Ce nouvel oreiller lui ouvre la porte des rêves, jusqu'à présent celle-ci était fermée ! Depuis qu'elle a découvert l'univers des rêves, Nina teste tous les oreillers de la maison. Ceux de ces frères qui la propulse dans des concerts ou à des match de foot endiablés, l'oreiller de sa maman l'amène à un pique-nique avec Georges Clooney, quand à celui de son papa, elle se retrouve à nager avec une sirène. Ceux des copines la font voyager jusqu'à New-York. Un jour qu'elle oublie les clés de sa maison, son voisin du même âge Lino qu'elle trouve énervant, lui propose de venir attendre ses parents chez lui. Ils s'installent devant la télé, Lino lui a prêté son oreiller pour qu'elle soit bien calée...Nina rêve de l'école, d'un arbre, d'une fille de dos, de Lino qui s'approche de cette fille, l'embrasse dans le cou...Un album aux illustrations ouatées, une plongée dans l'enfance heureuse car bercée de rêves, une incitation à se lover contre un bon oreiller histoire de prolonger l'enfance, l'innocence, les rêves...
Comment peut-on transformer, donner rendez-vous à l'extraordinaire autour du sujet de l'oreiller?
Un vrai travail d'auteure.
Maylis Kerangal joue déja du vocabulaire et du joli verbe, elle renvoie aux lecteurs des images évocatrices, le dehors devient jungle, la cuisine au matin sent l'ours brun.
Et puis, il y a l'histoire.
Cest l'histoire d'un oreiller, moelleux et bien remplumé, qui insuffle de jolis rêves à Nina, neuf ans.
Du coup, Nina partage son expérience avec sa famille qui ne semble pas avoir la chance de se lever du bon pied, le super pied qui donne du ressort à la sortie du lit.
Chaque nuit, Nina est soit championne de trampoline, rencontre Mary Read la femme pirate, est invitée à un slow par un garçon de sa classe...
Mais l'expérience va plus loin.
Nina en empruntant les oreillers des membres de sa famille, partagent aussi les songes qui y dorment. Prodigieux.
De songes en songes, Nina flotte de secrets en secrets de nuit.
Mais tel est pris... il y en a un, celui d'un camarade, qui la ferra rougir au point de...
Enfin, à vous de le découvrir.
Une idée originale sur de jolis tons colorés délavés, pastel.
Maylis de Kerangal se démontre aussi à l'aise avec les récits pour la jeunesse qu'adultes.
Un vrai travail d'auteure.
Maylis Kerangal joue déja du vocabulaire et du joli verbe, elle renvoie aux lecteurs des images évocatrices, le dehors devient jungle, la cuisine au matin sent l'ours brun.
Et puis, il y a l'histoire.
Cest l'histoire d'un oreiller, moelleux et bien remplumé, qui insuffle de jolis rêves à Nina, neuf ans.
Du coup, Nina partage son expérience avec sa famille qui ne semble pas avoir la chance de se lever du bon pied, le super pied qui donne du ressort à la sortie du lit.
Chaque nuit, Nina est soit championne de trampoline, rencontre Mary Read la femme pirate, est invitée à un slow par un garçon de sa classe...
Mais l'expérience va plus loin.
Nina en empruntant les oreillers des membres de sa famille, partagent aussi les songes qui y dorment. Prodigieux.
De songes en songes, Nina flotte de secrets en secrets de nuit.
Mais tel est pris... il y en a un, celui d'un camarade, qui la ferra rougir au point de...
Enfin, à vous de le découvrir.
Une idée originale sur de jolis tons colorés délavés, pastel.
Maylis de Kerangal se démontre aussi à l'aise avec les récits pour la jeunesse qu'adultes.
Maylis de Kérangal a donné son texte déjà écrit à Alexandra Picault qui a travaillé seule pour l'illustrer. Cette pratique intéresse l'auteure car elle a été éditrice d'albums et de fictions pour la jeunesse et ces albums pour enfants ont une dimension matérielle, artistique, sont conçus comme des objets. Mais elle trouve difficile d'écrire pour la jeunesse sans ventriloquer la langue des enfants, sans réduire, sans simplifier et surtout sans se travestir. Elle veut écrire à hauteur d'enfant comme on écrit à hauteur d'homme, pour parvenir à saisir quelque chose de l'enfance, de sa fantaisie, de son imaginaire.
Nina, 9 ans, s'est vu offrir un nouvel oreiller en plume d'oie : Depuis, elle fait des rêves plus incroyables les uns que les autres qu'elle a toujours rêver de faire!
Elle découvre également qu'en empruntant les oreillers des membres de sa famille et de ses amis, elle peut se glisser dans leurs rêves à eux. Alors l'aventure commence…
Qui n'a jamais imaginer cela? Pouvoir se glisser dans les rêves des autres, vivre des aventures absolument extraordinaires…Dans cet album, on explore les différentes possibilités de cette idée.
Nina vit ses rêves et apprend également à mieux connaitre ses proches et à respecter les barrières privées et les secrets des gens.
Les illustrations sont agréables, douces et tendres. L'imagination est exploitée à fond, puisque tout est possible dans les rêves. Assez humoristique, elle n'hésite pas à faire essayer à son héroïne le coussin du chat et d'apercevoir ses rêves!
Lien : http://writeifyouplease.word..
Elle découvre également qu'en empruntant les oreillers des membres de sa famille et de ses amis, elle peut se glisser dans leurs rêves à eux. Alors l'aventure commence…
Qui n'a jamais imaginer cela? Pouvoir se glisser dans les rêves des autres, vivre des aventures absolument extraordinaires…Dans cet album, on explore les différentes possibilités de cette idée.
Nina vit ses rêves et apprend également à mieux connaitre ses proches et à respecter les barrières privées et les secrets des gens.
Les illustrations sont agréables, douces et tendres. L'imagination est exploitée à fond, puisque tout est possible dans les rêves. Assez humoristique, elle n'hésite pas à faire essayer à son héroïne le coussin du chat et d'apercevoir ses rêves!
Lien : http://writeifyouplease.word..
Un album plus long, pour les plus grands. Qui n'a jamais eu envie de savoir lire dans les pensées des gens qui nous entourent? et bien Nina, quand elle dort sur l'oreiller de quelqu'un , elle aperçoit leurs reves...
Citations et extraits (1)
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La cuisine sentait l'ours brun et le pain grillé,
d'ailleurs mon père y buvait son café, le nez dans son bol.
Je me suis approchée de lui et lui ai chuchoté à l'oreille:
"Avec mon nouvel oreiller, j'ai fait un super rêve".
d'ailleurs mon père y buvait son café, le nez dans son bol.
Je me suis approchée de lui et lui ai chuchoté à l'oreille:
"Avec mon nouvel oreiller, j'ai fait un super rêve".
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