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EAN : 9782824622354
235 pages
City Editions (14/06/2023)
3.93/5   30 notes
Résumé :
Angleterre, 1911
Alors que sa sœur cadette s'apprête à faire son entrée dans la bonne société à l'occasion du bal des débutantes, Lady Catherine Davenport sème le trouble sur le domaine familial de Berkley Hall en refusant de se marier. Éprise de liberté et de reconnaissance, Lady Catherine se rapproche de Lydia, une femme de chambre au caractère bien trempé et qui a du mal à supporter sa condition de domestique. Ensemble, elles vont décider d'un tout autre c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Après la lecture de [ Loin de Berkley Hall ], c'est sans conteste que je peux vous dire que ce roman est selon moi un très bon livre, contenant une très belle l'histoire. Sincèrement j'ai passé un agréable moment lors de cette lecture telle que j'aurais aimé en lire quelques pages supplémentaires voire même quelques chapitres. Je me suis complètement laissé porter par l'histoire et l'époque dont elle est l'objet.

Loin de Berkley Hall raconte l'histoire de deux jeunes femmes issues de classes sociales différentes : Lady Catherine, fille aînée d'une riche famille anglaise et Lydia, domestique de cette même famille qui est précisément au service de Lady Catherine et de sa soeur cadette Lady Millicent en tant que femme de chambre. Malgré la distance entre leurs deux mondes, Lady Catherine et Lydia ont un rêve commun, elles rêvent d'une autre vie de celle qu'elles mènent actuellement, une vie où elles pourraient s'épanouir pleinement. Toutes deux ont soif de liberté et comptent bien y parvenir d'une manière ou d'une autre, quitte à tenir tête à tous ceux qui seront sur leur chemin.

Au fil de la lecture on apprend à connaître ces deux femmes à fort caractère et on ne peut que les apprécier un peu plus à chaque page que l'on tourne et ce à travers leur volonté, le courage dont elles font preuve en se dressant contre la hiérarchie, les gens de la haute société. Pour cette ambition qu'elles ont de vouloir faire quelque chose de leur vie sans se contenter de suivre celle qui leur est toute tracée et qui ne leur convient pas le moins du monde. Elles aspirent par la même occasion à faire évoluer les mentalités. Bien que cette mission risque de leur poser quelques difficultés dans ce monde où la femme n'a pas son mot à dire, un monde où même l'avancement de leur opinion n'est pas toléré.

J'ai beaucoup aimé le rôle de rebelle que joue Lady Catherine, puisque c'est surtout elle l'instigatrice de ce mouvement, bien que l'élément déclencheur vienne de la maladresse de Lydia. On sent que Lady Catherine veut vraiment faire bouger les choses non pas seulement pour elle mais pour toutes les femmes et quelle que soit la classe sociale dont elles sont issues. Elle veut défendre le fait qu'une femme puisse avoir un autre objectif dans la vie que le mariage.

C'est principalement grâce à la légèreté de la plume de l'auteure qu'on arrive à accrocher autant à cette histoire et qui nous permet ainsi de savourer pleinement chaque page tournée. Les descriptions, les personnalités de chaque personnage… et tout ce qui constitue ce roman sont racontées avec une telle fluidité qu'on a l'impression que l'écrire a été facile. J'ai apprécié le fait que l'auteure utilise un langage soutenu, comme le veut l'époque où se passe l'histoire mais tout en étant accessible, c'est-à-dire en faisant en sorte que les mots utilisés soient toujours connu du dictionnaire (pas besoin de faire une recherche pour savoir la signification) mais placé de façon à faire bon genre.

Bref, avec son premier roman [Loin de Berkley Hall], Coralie Khong-Pascaud a mis la barre très haute et a su montrer avec celui-ci son talent pour l'écriture. Un très bon livre racontant l'histoire de ces femmes de conviction à la conquête de liberté, d'une certaine émancipation à une époque où il est difficile pour une femme de faire ce que bon lui semble et de se faire une place qui soit égale à celle de l'homme. Un roman, une histoire avec laquelle on passe un agréable moment et que je vous invite à découvrir.
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Loin de Berkey Hall est le premier roman de l'auteure et a été écrit notamment pour le concours d'écriture Charleston rendant hommage à l'univers de Downton Abbey en 2015. Ce roman a remporté le 2ème prix, derrière Les larmes de Cassidy de Amy Wane qui a remporté le concours. Ainsi, quand j'ai vu que ce roman allait être publié en version papier, j'étais très contente car j'étais curieuse de le découvrir. Il y a notamment deux raisons : la première est que ce roman fut finaliste du concours et vu que le roman de Amy Wane m'avait beaucoup plu, celui-ci ne pouvait que me plaire ! Et, la deuxième, c'est que l'auteure a été Lectrice Charleston. Et en tant que Lectrices Charleston, on se soutient ! ;) Et puis, dernièrement, j'ai vu que la masse critique de Babelio sur la littérature le proposait. Je me suis dit que c'était l'occasion pour le découvrir... Et j'ai été sélectionnée. J'ai donc reçu ce roman dans la cadre de la masse critique Babelio en partenariat avec les éditions City et je remercie énormément l'équipe de Babelio et les éditions City pour l'envoi.

Dans ce roman, nous découvrons la vie de Lady Catherine, fille du Lord et de la Lady Davenport à Berkley Hall. Lady Catherine est l'ainée de sa fratrie et n'est toujours pas mariée. En tant que Lady son devoir est d'épouser un Lord. Pourtant, elle aspire à tout autre chose. Cette vie d'épouse ne l'intéresse pas et ne l'intéressera jamais. Mais, elle n'a point le dernier mot. Elle doit donc épouser un Lord. Et quand son tour arrive, Lady Catherine est loin de se douter de ce qui l'attend...

Mais, avant cela, sa vie va prendre une autre tournure, et ce grâce à Lydia, une domestique de Berkley Hall, et plus précisément, la servante de sa soeur : Lady Millicent. En effet, un jour, Lydia va laisser tomber, dans la précipitation, son journal intime. Celui-ci tombera dans les mains de Lady Catherine qui prendra un immense plaisir à se délecter de ses mots. Lydia, à partir de ce moment-là, redoute d'être renvoyée pour avoir écrit de telles pensées. Elle se sent tellement mal qu'elle essaye d'éviter à tout prix Lady Catherine. Mais, c'était sans compter que celle-ci puisse aimer ses écrits. Lady Catherine va alors avoir de grands rêves pour elles. Mais, c'était loin de penser aux problèmes qu'elle pourrait rencontrer...

Une tendre amitié naîtra alors entre les deux jeunes femmes.

Ainsi, nous découvrons en parallèle la vie de Lydia, qui pour passer son temps écrit dans son journal. Elle y décrit sa vie, les conditions sociales pour ceux qui se trouvent dans la même position, le manque de reconnaissance des propriétaires, les événements qu'elle vit et la manière dont elle les vit et les ressent. Grâce à cela, sa vie va prendre un autre tournant qu'elle n'avait pas vu venir...

L'auteure dans ce roman mêle deux de ses passions avec subtilité : la littérature et le journalisme et ce à travers l'écriture.

J'ai beaucoup aimé ce premier roman de l'auteure. C'est sympathique. On passe un très bon moment autour de l'aristocratie anglaise. Et, ce qui est intéressant, c'est qu'elle n'hésite pas à mettre le doigt sur certains problèmes de société comme le manque de reconnaissance des employés, les différences sociales entre le monde des riches et celui des pauvres. Pourtant, ce n'est pas toujours l'argent qui permet de créer de belles relations. le partage et les intérêts communs révèlent davantage d'authenticité et de complicité. Ici, on le voit bien avec Lady Catherine et Lydia.

D'ailleurs, j'ai beaucoup apprécié le personnage de Lady Catherine qui est très indépendant, fort et autonome. Elle n'hésite pas à se confronter à l'autorité parentale pour défendre ses idées, ses valeurs et prendre la défense des domestiques. Pour elle, il n'existe pas d'inégalité raciale. Tout le monde mérite les mêmes droits, les mêmes conditions de vie, le même respect, etc. Et, ce qui la rend remarquable c'est qu'elle n'a pas envie de vivre la même vie que ses parents, elle n'a pas envie de suivre les coutumes aristocratiques. Elle a simplement envie de vivre sa vie.
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Dès les premières pages, nous sommes plongés dans l'ambiance de l'Angleterre des années 1910. C'est la fin de l'époque Victorienne, le pays connait des mouvements populaires (notamment les « suffragettes ») : les gens veulent du changement. Cela n'échappe pas à lady Catherine et Lydia qui en ont marre des conditions de vie actuelle. Si lady Catherine n'a pas à se plaindre de son rang, elle n'est pourtant pas heureuse. le protocole voudrait qu'elle soit déjà mariée (pas forcément avec un homme qu'elle aime) avec des enfants et qu'elle soit « une bonne épouse ». Seulement, la jeune femme n'a pas l'ambition de reproduire le schéma familial, ni de respecter la bienséance pour faire plaisir. Si elle n'a pas forcément d'idée précise pour se démarquer, elle est pourtant déterminée à ne pas faire ce que l'on attend d'elle. Touchante, cette révolutionnaire en herbe ne facilite pas la tâche à son père qui tient à sa réputation. Pourtant, il n'est pas foncièrement mauvais car il n'oblige en rien lady Catherine, alors qu'elle refuse une belle opportunité de mariage. Il aurait pu organiser un mariage arrangé ou décider pour elle. Mais il n'en fera rien, laissant sa fille faire ses propres choix. Lady Fiona se montre très discrète et n'a pas d'opinion. Fade, elle est de l'ancienne génération et respecte les convenances. de son côté, Millicent espère réaliser son rêve d'entrer dans la haute société et de se faire courtiser. En revanche, elle n'est pas prête à épouser n'importe qui : elle a du caractère.

Dans les coulisses de Berkley Hall, les domestiques sont à pied d'oeuvre tous les jours. Leurs conditions ne sont guère enviables : peu d'argent, pas d'éducation, beaucoup de travail, pas de reconnaissance… Ce sont pourtant ces invisibles qui font tourner la propriété et apporte le confort de vie à la famille. Lydia n'aime pas son travail, même si les Davenport sont plutôt bons. Elle aimerait pouvoir devenir quelqu'un et que l'écart entre les riches et les pauvres ne soient plus si marqué. Pour s'échapper de son quotidien, elle écrit. Dans son carnet, elle raconte la vie à Berkley Hall, les soirées mondaines, caricature les convives, etc. Pétillante, la jeune femme aimerait s'épanouir davantage. Toutefois, elle ne peut pas compter sur Anne, Mrs Smith, ou les autres domestiques qui sont bien trop sérieux et ennuyeux. L'alliée qui la fera enfin sortir de cette monotonie sera lady Catherine. Malgré leur différence de rang, les deux femmes vont sympathiser, puis s'entre-aider à devenir les femmes indépendantes qu'elles imaginent depuis si longtemps.

Dans ce roman, on assiste à l'évolution de la vie de lady Catherine et de Lydia durant plusieurs mois. L'auteure décrit avec précision la façon de vivre de l'époque; ainsi, on a vraiment l'impression d'être aux côtés des héroïnes. On imagine bien le raffinement et l'importance des apparences. Lorsque l'on est du côté des Davenport, on ressent la platitude, voire l'ennui du quotidien. Seules quelques mondanités égayent leurs soirées. Malgré quelques tensions, l'atmosphère est calme et sereine. du côtés des domestiques, c'est plus dynamique et tendu : il faut courir partout pour satisfaire les désirs de la famille. Il n'y a que peu de répit et pas de divertissement.
Les injustices et la considération de la Femme révoltent lady Catherine et Lydia. Avant même de se rapprocher, on les voit se questionner, réfléchir à la Vie, à leurs vies, à l'avenir.

L'intrigue est légèrement pimentée par un secret de famille. La seule chose qui m'a manquée, c'est le manque d'audace de lady Catherine : je pensais qu'elle irait vers des actes plus concrets et qu'elle serait plus impliquée dans les mouvements populaires. Cependant, elle a trouvé la voie qui lui plait et ce dénouement m'a satisfaite, car elle reste fidèle à elle-même. J'ai bien aimé les descriptions de l'auteure qui rendent les personnages et les décors réalistes. On se représente facilement l'histoire. La lecture est agréable, notamment grâce à la plume soignée et distinguée de Coralie Khong-Pascaud.
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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Ma découverte de la série Downton Abbey date déjà ou seulement d'un an selon le point de vue. Je me suis prise d'affection pour les acteurs qui portent à merveille la série en interprétant des rôles qui leurs seyaient à la perfection.

C'est en participant au concours « Hommage à Downton Abbey » organisé par les éditions Charleston et Librinova que Coralie Khong-Pascaud a écrit son premier roman Loin de Berkley Hall et qu'elle a remporté la seconde place. Son livre a alors été publié par Librinova puis plus tard aux éditions City que je remercie pour leur confiance.

Je n'ai pas eu à patienter longtemps avant de retrouver l'ambiance si particulière propre à Downton Abbey et à ses habitants. Tandis que Coralie Khong-Pascaud égrainaient ses mots sur le papier, des images de la série s'y superposaient.

Lydia, femme de chambre au service des Dames Davenport et tout particulièrement de lady Catherine n'arrive pas à se satisfaire de sa condition. Elle pourrait simplement apprécier d'évoluer « auprès » d'une famille agréable et juste mais la jeune servante n'a pas envie de se contenter de cette vie de servitude. Quand ses tâches lui offrent un peu de répit, Lydia épanche sur le papier d'une plume peu farouche ses ressentis sur ce monde fait de faste et de faux semblant. Elle ne s'attendait pas à ce qu'un jour ses écrits tombent dans des mains qui allaient changer sa destinée.

À l'aube de l'entrée de sa jeune soeur dans la bonne société, Lady Catherine va une nouvelle fois semer le chaos à Berkley Hall. Éprise de liberté et d'indépendance, elle va décliner une ultime demande en mariage. Débute alors un tourbillon de colère, de frustration et de douleur pour Catherine qui se refuse à dompter ses pensées en avance sur son temps.

Quand Lady Catherine prend malencontreusement connaissance des écrits de sa femme de chambre, elle va tout d'abord s'en distraire avant de joindre ses pensées aux mots de Lydia. Ensemble, les deux femmes nouer une amitié forte et pousser les portes d'une nouvelle ère.

Le temps du roman, j'ai été transporté dans cette belle demeure entourée d'un parc verdoyant, je me suis attachée à ces deux femmes que tout oppose en apparence mais que leur soif d'indépendance et de liberté va réunir.

Coralie Khong-Pascaud m'a fait voyager dans le temps et l'espace avec sa délicate écriture qui m'a procuré presque autant de plaisir que la série Downton Abbey.
J'ai tout particulièrement apprécié le fait que ses deux personnages féminins, Lydia et Lady Catherine, restent fidèles à leurs pensées et à leurs idéaux quoiqu'il puisse advenir.

Loin de Berkley Hall est un roman qui m'a procuré beaucoup de plaisir et qui m'a donné envie de revoir une nouvelle fois Downton Abbey, une série qui m'a accompagnée pendant de délicieuses semaines.

Lien : https://lepuydeslivres.blogs..
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Avis aux amateurs de Downton Abbey. Ce roman a été écrit dans le cadre d'un concours organisé par les éditions Charleston autour de la célèbre série. Arrivé en 2e position, Loin de Berkley Hall a d'abord été publié chez Librinova avant d'être édité par City Editions.

Nous voilà en Angleterre en 1911. La jeune Lady Catherine est la fille aînée de Lord Davenport, entrée dans le monde plusieurs années auparavant et peu pressée de se marier. Sa soeur, bien au contraire, a hâte de connaître sa première saison, cette période intense de bals et réceptions mondaines dont le but ultime est de trouver un bon parti. Les deux soeurs mènent une existence dorée dans l'immense domaine familial tandis qu'en bas, les domestiques oeuvrent avec discrétion pour s'assurer de leur confort à tout moment. Parmi eux, Lydia, leur femme de chambre qui voulait devenir institutrice mais n'en a pas eu les moyens. Une fois sa journée terminée, Lydia couche par écrit ses observations pleines d'ironie et de lucidité sur les travers des maîtres et des domestiques, mettant à jour l'injustice du système.

Plutôt indépendante mais encore indécise quant à la voie qu'elle souhaite emprunter, Lady Catherine découvre par hasard les écrits de Lydia et, au lieu d'en prendre ombrage et de la renvoyer, décèle le talent de l'apprentie écrivain et l'encourage à poursuivre. Avec, à l'esprit, l'idée de la publier.

Entre Londres et Berkley Hall, Lady Catherine et Lydia vont nouer une réelle complicité autour de valeurs communes et chercher une façon de s'émanciper de leur condition.

Loin de Berkley Hall est un premier roman très plaisant. Après les premiers chapitres et une mise en place relativement conventionnelle, le lecteur (ou sans doute, la lectrice) se laisse vite absorber par cette histoire pleine de fraîcheur. Si les failles de la société de classe sont mises en avant, on s'aperçoit vite que Lady Catherine a elle aussi des raisons de ne pas vouloir se complaire dans son rôle de lady. Au-delà de la lutte des classes, c'est de la condition de la femme dont il est question ici, de ses aspirations et de son rôle dans la société, que Lady Catherine et Lydia entendent bien bousculer. J'ai parfois eu quelques doutes sur le réalisme de certaines situations (notamment la réaction du père à mon avis extrêmement tolérant pour l'époque ; ou encore, un échange entre la soeur et son prétendant qui m'a paru curieux – il l'a vue, visiblement sur le domaine donc, mais sans que Lady Catherine ne le sache, ce qui me semble à peu près impossible) mais globalement, j'ai trouvé que le sujet était bien maîtrisé et l'attention portée aux détails historiques est évidente. Enfin l'écriture est fluide et agréable. Un roman historique féminin qui offre un moment de lecture très sympathique et place les intrigues amoureuses au second plan, sans guimauve. Un petit plaisir à ne pas bouder.
Lien : http://www.myloubook.com/202..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Alors pour pallier au silence qui l'oppressait certains soirs, elle avait trouvé un exutoire : quand elle n'était pas trop fatiguée par sa longue journée, elle couchait par écrit tout ce qui lui passait par la tête. Des réflexions sur sa journée, des remarques sur sa condition et l'injustice qui régnait dans la société et dont tout le monde autour d'elle semblait s'accommoder à son plus grand étonnement.
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Il lui fallait oublier lord Ashton. Oublier aussi les attentes de ses parents qu'elle ne manquerait pas de décevoir davantage au vu de ce qu'elle s'apprêtait à faire faire. Oui, oublier. Et penser à demain, se concentrer uniquement sur ce projet un peu fou dans lequel elle avait embarqué Lydia malgré elle, et qui ne manquerait pas d'offusquer les membres les plus éminents de la bonne société. Oh oui, elle avait échappé au scandale, mais ce n'était que pour un temps !
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Lord Davenport posa le carnet de comptes devant lui, afin de se concentrer sur sa fille dont la réaction le surprenait, mais pas autant que le clame et la résolution dont elle faisait preuve en cet instant critique. Elle réussissait l'exploit de maîtriser son apparence et ses sentiments. Seule une lueur était perceptible dans son regard, mettant quiconque au défi de la contredire.
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