AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
La Tour Sombre tome 6 sur 8

Marie de Prémonville (Traducteur)Darrel Anderson (Illustrateur)
EAN : 9782290332474
524 pages
J'ai lu (07/03/2007)
4.23/5   630 notes
Résumé :
La vallée de La Calla désormais apaisée, Roland et ses amis doivent reprendre leur quête. Susannah manquant à l'appel, c'est tout le ka-tet qui est en danger, suspendu entre fiction et réalité.

Accompagnés du Père Callahan, les pistoleros n'ont d'autre choix que de franchir à nouveau la porte de la Grotte des Voix. Leur but : Arracher la rose aux mains des suppôts du Roi Cramoisi... et sauver leur sœur d'armes, possédée par la démoniaque Mia et encei... >Voir plus
Que lire après La Tour Sombre, Tome 6 : Le chant de SusannahVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
4,23

sur 630 notes
5
25 avis
4
9 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
J'avance petit à petit et la tour sombre se réduit. Il m'en reste deux, et je n'ai pas pu m'empêcher de lire les premières lignes du suivant…

Mais elles attendront…

Ce prochain roman de plus de 900 pages posé sur ma table de chevet, me laissera un goût de tourment, de souffrance (comme la fin du tome 6) et me donnera envie de tendre mon bras de m'en saisir et de le lire.

J'ai moins apprécié celui-ci, je l'ai trouvé long… tout ce chemin, tous ses tourments pour …. attendre la suite...
Le seul point positif c'est que l'on retrouve Mister King comme personnage au cours de ce récit, il y a même un extrait de son journal intime à la fin (un faux romancé, bien évidemment)…
J'ai aimé l'idée que Stephen King se retrouve en face de Roland… une belle rencontre.

Tout ce jouera enfin au prochain tome… je suis impatiente de connaître la suite…

Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          336
On s'approche de la fin et ça fait drôle ! J'ai commencé cette série ado et je me sens triste à l'idée de la terminer . J'ai donc savouré ce tome , qui reprend après la bataille de la Calla, alors que Suzannah a disparu vers notre monde pour y accomplir sa tâche (sans rien dévoiler pour ceux qui n'y sont pas encore). le Ka-tet va se séparer dans ce tome et on va suivre les personnages tour à tour (mais pas sombrement). Il faut le dire la tension monte car on se rapproche de la tour ! C'est toujours aussi bien, bourré de références et l'apparition de Stephen King comme personnage est juste la petite cerise sur le gâteau ! Et ça donne aussi envie de relire ses anciens romans !
J'ai quand même hâte de lire la conclusion tout en espérant qu'elle sera à la hauteur !

Challenge Mauvais genre 2019
Multi-défis 2019
Challenge séries 2019
Challenge pavé 2019
Commenter  J’apprécie          290
Ce sixième volume s'ouvre immédiatement après la victoire des pistoleros sur les Loups. La Calla a retrouvé sa sérénité sans perdre ses enfants. Mais Susannah/Mia a disparu pour mettre au monde le monstre qu'elle porte depuis des mois. En traversant la porte, elle a emporté la Treizième Noire. Alors que ce qui reste du ka-tet se prépare à partir à sa poursuite, un des Rayons qui soutient la Tour sombre lâche sous l'effet du sinistre travail des Briseurs. Si l'urgence est de retrouver Susannah et de la sauver de l'emprise de Mia, Roland sait également qu'il ne doit plus tarder s'il veut rejoindre la Tour avant qu'elle ne s'effondre.

Susannah/Mia se retrouve à New York en 1999, soit plus de 30 ans après que Susannah en ait été arrachée par Roland. La femme d'Eddie sait lutter contre l'emprise de Detta Walker, mais difficilement contre celle de Mia. La femme est avant tout une mère et elle fera tout pour sauver et garder son p'tit gars. « L'usurpation de Mia avait gagné toutes les facettes de la personnalité de Susannah, semblait-il, et si Detta Walker était de retour, tellement remontée et prête à en découvre, c'était en grande partie dû à l'intervention de cette inconnue indésirable. » (p. 107) Mais d'où vient cet enfant ? Qui en est le père ? Pourquoi Susannah abrite-t-elle à la fois la mère et l'enfant ? Et qui est Mia ?

Pendant ce temps, croyant suivre Susannah, Roland et Eddie retournent en juillet 1977. « Chacun doit suivre la voie sur laquelle l'engage le ka. » (p. 299) Leur voyage leur permet de retrouver Clavin Tower et de préserver enfin la rose, lumineux pendant de la Tour sombre. Et dans la suite de leur périple vers Susannah, ils rencontrent un étrange écrivain du nom de Stephen King. « Stephen King est-il le Roi Cramoisi de ce monde ? » (p. 212) Roland reconnaît celui qui a écrit son histoire, mais l'auteur démiurge dit n'avoir jamais écrit après le premier volume. C'est donc toute une intrigue qui semble sortie de nulle part puisque l'auteur avoue son impuissance face à la rédaction du roman. « Ça devait être mon ‘Seigneur des anneaux' à moi, ma grande saga, mon ce-que-vous-voudrez. Un des avantages quand on a vingt-deux ans, c'est qu'on ne manque pas d'ambition. Mais il ne m'a pas fallu longtemps pour voir que c'était tout simplement trop gros pour mon petit cerveau. Trop… je ne sais pas… outrancier ? On peut dire ça, oui. Et puis, […], j'ai perdu le plan. » (p. 351) Et si Stephen King, comme toute chose, servait le Rayon ? Voire s'il était manipulé par le Roi Cramoisi ?

Quant à Jake, le père Callahan (lui-même sorti du roman Salem de Stephen King) et Ote, ils sont sur les traces de Susannah/Mia et espèrent la retrouver avant qu'elle n'accouche de sa monstrueuse progéniture.

Le volume s'achève sur le journal de l'auteur. Réel ou non, il montre comment, entre 1977 et 1999, Stephen King a rechigné, puis s'est investi à plume perdue dans l'écriture de la Tour sombre. Peu à peu, on comprend pourquoi il a laissé tant de temps entre chaque volume. Pour ma part, je suis ravie d'avoir commencé la lecture de ce cycle alors qu'il est achevé, ou presque. Attendre 15 ans entre deux volumes, voilà qui m'aurait rendue folle, d'autant plus que je n'arrive pas à laisser passer 3 jours entre deux tomes… Avec brio, l'auteur interroge le lecteur sur la consistance des personnages : les héros sont-ils des êtres fictifs ou des êtres réels ? Et il se garde bien de donner une réponse.

J'ai beaucoup apprécié ce sixième volume. La délivrance de Susannah/Mia est pleine de rebondissements à venir. Et j'aime voir le personnage de Roland s'assombrir : le pistolero est un héros au sens classique du terme, mais il chevauche en laissant derrière lui des cadavres et en écartant ce qui le détourne de sa voie vers le Rayon. « Il porte autour du cou la culpabilité des mondes comme un cadavre en putréfaction. » (p. 136) Contrairement aux autres volumes, le chant de Susannah est découpé en couplets. Et la longue mélopée qui entraîne le lecteur a les accents ancestraux des complaintes des femmes en travail. Au terme du volume, comme Susannah/Mia, l'auteur donne le jour à son monstre. Advienne que pourra dans le volume 7 !
Commenter  J’apprécie          152
Le tome précédent, « Les loups de la Calla », se terminait par le triomphe sanglant de nos pistoleros, mais cette victoire a rapidement pris un goût de cendres. Outre les morts à enterrer, la belle Susannah Dean a disparu, enfuie dans notre monde pour y accoucher de la créature qu'elle porte dans son ventre. Nul ne sait d'où vient et ce qu'est exactement le monstrueux nourrisson, mais sa naissance entraînera sans aucun doute la mort de Susannah. Ses compagnons sont donc forcés de se diviser en deux groupes, chacun avec sa mission spécifique. Jack et le Père Callahan franchiront le portail de la Grotte des Murmures pour poursuivre Susannah dans le New York de 1999 et la débarrasser de son embarrassant fardeau avant qu'il ne soit trop tard, tandis que Roland et Eddy emprunteront le même chemin pour se rendre dans le Maine des années 70. Là, ils devront convaincre un petit libraire de leur vendre un terrain newyorkais abritant, contrairement à toutes les apparences, un fabuleux et trop fragile trésor.

Le problème, c'est que Roland et Eddy ignorent un petit détail, un tout tout petit détail mais pourtant d'une importance cruciale… Leur libraire a un voisin et ce voisin est écrivain. Pas un écrivain très connu, remarquez. Il n'a écrit que deux romans et pas même de la vraie littérature, des romans d'horreur, pensez-vous ! Vous le connaissez peut-être ? Faut reconnaître qu'il a un nom que l'on oublie difficilement : il s'appelle Stephen King.

Un romancier doit savoir se faire plaisir et pour cet avant-dernier tome de « La Tour Sombre », Stephen King s'offre le trip absolu (ou cauchemar absolu, au choix) de tout écrivain qui se respecte, à savoir, voir frapper ses personnages à sa porte pour lui demander d'écrire la suite et fissa ou ça va chier des bulles. Un poil narcissique, le King ? Bah, probablement, mais on aurait bien du mal à lui en vouloir tant ce nouvel opus est habilement mené et ce petit tour de passe-passe littéraire, loin d'être artificiel ou grotesque, ne fait que rehausser l'excitation du lecteur et son désir de savoir la suite. On en bave littéralement d'impatience. Et puis King nous sort tout de même l'excuse la plus désopilante que j'ai jamais lue pour justifier des années de stagnation entre la sortie de chacun de ses tomes : « C'est pas ma faute, c'est les forces du Mal qui voulaient m'en empêcher ! » Prends-en de la graine, GRR Martin !

Prochaine à droite, la Tour Sombre…
Commenter  J’apprécie          183
Ce sixième tome nous rapproche que légèrement de la Tour Sombre. J'ai encore (et encore, …) apprécié le déroulement de l'histoire sortant de l'imaginaire de Stephen King.

L'intrigue est principalement consacrée à Susannah/Mia ce qui est plaisant car je trouve qu'elle a été laissée trop en arrière-plan dans le tome précédent (un Filou le King). Quel personnage fort et pourtant si fragile à la fois. Je me suis beaucoup attaché à elle au fil des tomes.

Le mélange des époques et des points de vue des personnages est habilement réalisé. J'ai aimé la mise en scène dans le chapitre où Roland et Eddie rencontre le mystérieux écrivain. le journal de fin est intéressant à lire. Quelle est la part de faux et de vrai dans celui-ci ?

Le chant de Susannah m'a (enfin) apporté les réponses à certaines questions que je me trimballe depuis le troisième tome.

La conclusion du sixième tome ne m'a donné qu'une seule envie, de poursuivre tout de suite la lecture. Je veux savoir le dénouement mais, une fois la dernière page tournée, j'appréhende de ressentir un vide, un manque…
Commenter  J’apprécie          207

Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
La légende veut que les lemmings, petits rongeurs des contrées nordiques, se livrent toutes les décennies environ à des « suicides collectifs », se jetant dans la mer depuis le haut des falaises, pour éviter un phénomène de surpopulation au sein de la communauté. Des études ont établi que des « sous-groupes » de lemmings quittaient en réalité la tribu pour aller peupler d'autres territoires. Habitués à traverser les rivières à la nage, ils se jetaient dans l'eau sans mesurer la hauteur des falaises.
Commenter  J’apprécie          272
Vous voulez entendre la première phrase de la Tour sombre ?

-Bien sûr, si vous vous en souvenez, répondit le jeune homme.

Roland ne dit rien, mais ses yeux brillaient , sous ses sourcils maintenant parsemés de blanc.

-Oh, ça, pour m'en souvenir. C'est sans doute la meilleure phrase que j'ai écrite.

King repousse sa bière , puis leva les deux mains, le pouce et l'index courbés, comme s'il dessinait des guillemets dans l'air :

-"L'homme en noir fuyait à travers le désert, et le pistolero le suivait." Le reste, c'était peut-être de la poudre aux yeux , mais, mon vieux, ça c'était bon.
Commenter  J’apprécie          100
Pour le petit déjeuner, on bouffait de la vache enragée
Et à midi, des fayots et du pain
Les mineurs ça dîne jamais
Et leur lit c'est dans le foin
Commenter  J’apprécie          201
- "Soliste :
Comme-à-Commala, hé !
Voici un jeune homme armé d'un pistolet
Le jeune homme de ses yeux a perdu la prunelle
Quand sa chérie s'est fait la belle.

Chœur :
Commala, et un !
Sa chérie s'est fait la belle, tiens !
Elle a laissé son bébé tout seul,
Mais il n'est pas encore dans le linceul.

Soliste :
Commala-ça-alors
Le vent t'enverra dans le décor.
Il faudra aller là où le vent t'enverra
Rien d'autre à faire que ça.

Chœur :
Commala-un-deux !
Rien d'autre, mon vieux !
Faudra aller là où t'enverra le vent du ka
Rien d'autre à faire que ça.

Soliste :
Commala-la-clé
Peux-tu me dire ce que tu vois ?
Des fantômes, ou seulement ce miroir devant toi ?
Qui te fait fuir, dis-le-moi.

Chœur :
Commala-deux-trois !
Je te prie, dis-le-moi !
Les fantômes, ou les ténèbres en toi ?
Qui te fait fuir, dis-le-moi.

Soliste :
Commala-toc-toc
Qu'est-c'tu fais donc à ma po'te ?
Si tu m'le dis pas illico
J't'étale pa'te'e comme i'faut.

Chœur :
Commala-trois-quat'e !
J'peux t'étaler à quat' pattes !
Des comm' toi j'en ai maté des tas,
Et de belle'façon, c'ois-moi.

Soliste :
Commala-quatre-cinq
Quel délice d'être vivant, n'est-ce pas ?
Pour chercher Discordia
Quand la Lune du Démon paraîtra.

Chœur :
Commala-quatre-cinq !
Même quand se lèvent les ombres !
Voir et parcourir le monde
Nous rend heureux de belle façon.

Soliste :
Commala-kif-kif
Te voilà dans un sale pétrin !
Si dans son gant le traître te tend la main
Dans la tienne elle deviendra brindilles

Chœur :
Commala-cinq-six !
Rien que les épines et les brindilles !
Quand dans le gant du traître tu sens ta main
Tu es vraiment dans un sale pétrin.

Soliste :
Commala-pain au levain-belle michette
Ils vont au paradis ou en enfer !
Quand les armes ont tiré et que le feu brûle l'air
Il faudra bien au four les mettre.

Chœur :
Commala-six-sept !
Du sel pour les michettes !
Réchauffez-les, assommez-les
Pour qu'au four roussissent les michettes.

Soliste :
Commala-ka-cata
Te voilà entre les mains du destin.
Que tu sois réel ou pas
Le temps n'attendra pas demain.

Chœur :
Commala-sept-huit !
Le temps n'attendra pas demain !
Que ton ombre soit courte ou longue, pfuit !
Te voilà entre les mains du destin.

Soliste :
Commala-à moi-à-moi
Pas question de s'écarter du chemin.
Quand on reçoit enfin ce dont on a besoin
On se sent tellement bien.

Chœur :
Commala-huit-neuf !
On se sent tellement bien !
Mais si on veut recevoir ce dont on a besoin
Pas question de s'écarter du chemin.

Soliste :
Commala-int'huit !
C'est encore l'autre qui revient par ici.
Tu peux connaître son nom et son visage joli
Ça ne fera pas d'elle ton amie.

Chœur :
Commala-neuf-dix !
Sache qu'elle n'est pas ton amie !
Si tu la laisses, près de toi elle se glisse
Et à nouveau il faut craindre pour ta vie.
Commenter  J’apprécie          00
-Votre exemplaire de Salem n'est pas signé.
-Non, parce que cet auteur en particulier est très jeune et peu connu. Peut-être qu'un jour il vaudra quelque chose, ou peut-être pas.
Commenter  J’apprécie          80

Videos de Stephen King (200) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stephen King
« Holly » de Stephen King, traduit par Jean Esch, lu par Colette Sodoyez l Livre audio
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (1880) Voir plus




{* *} .._..