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Les enquêtes de Lady Hardcastle tome 2 sur 8
EAN : 9782824618524
320 pages
City Editions (21/04/2021)
3.69/5   83 notes
Résumé :
Les enquêtes de Lady Hardcastle 02

En ce printemps 1909, Lady Hardcastle, aristocrate excentrique et détective amateur, profite d’un repos bien mérité dans le coin de campagne anglaise où elle s’est installée. Un calme qui est de courte durée… Spencer Caradine, un fermier local, s’effondre raide mort à la taverne, la tête dans sa tourte.

Meurtre ou accident ? Inutile de compter sur les policiers locaux pas très futés pour lever le voile... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Le premier tome m'avait à moitié convaincue, mais j'ai décidé ( grace au ton parfois amusant) de donner une chance à cette série qui réunit tout ce que j'aime sur le papier : Un cosy mystery, l'Angleterre, le roman historique et de l'humour..
Et pourtant, je continue à trouver cette série fade.
Tout d'abord les histoires policières sont loin d'y être passionnantes. Les démonstrations logiques de lady Harcastle pour pointer du doigt le coupable, ne m'enchantent qu'à moitié.

Je crois que je n'aime pas le duo d'enquêtrices. Une vieille Lady au passé opaque (a-t-elle été dans le renseignement ? ), très farfelue pour son époque, très libérée, très féministe qui vit avec sa dame de compagnie, comme si ce n'était pas sa domestique, en se flattant des rapports d'égalité qu'elles ont entre elles, tout en lui donnant des ordres, l'air de ne pas y toucher , ça m'indispose...
Cette dame de compagnie qui est capable de faire une prise de karaté à n'importe quel malfrat, tout cela est très original mais ça ne passe toujours pas...
Cette façon qu'elles ont ( très classes supérieures, très aristocratique) d'en remontrer à tous les hommes, tous des benêts, à commencer par les policiers, ça m'exaspère.


C'est une série cosy mystery avec deux héroïnes féminines, écrite par un auteur masculin , un genre où les autrices excellent, mais où les hommes se font rares. Est-ce cela le problème ? J'ai tendance à trouver que les auteures sont meilleures dans ce genre-là que leurs collégues masculins, mais ce n'est que mon avis...


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Entre deux lectures denses j'ai souvent plaisir à lire un roman plus léger.
Les « cosy mystery », ces petits romans policiers sans beaucoup de violence et avec des personnages atypiques et des pointes d'humour sont donc parfaits.
Celui-ci se passe au tout début du XXème siècle dans la campagne anglaise.
Lady Hardcastle et Florence, sa dame de compagnie, laquelle a de la répartie, sont les héroïnes de cette série dans laquelle elles aident la police à résoudre des affaires.
Nos deux protagonistes viennent d'emménager dans une demeure à la campagne après avoir vécu quelque temps en Asie, et elles sont pour le moins dégourdies, irrévérencieuses et même téméraires.
Faisant fi des convenances, elles prennent leurs repas à la même table, osent exprimer des opinions personnelles et même conduire une automobile !
Dans ce second opus, elles vont aider la police à découvrir qui a tué Spencer Caradine, un fermier unanimement détesté par tous ceux qui le connaissaient.
L'auteur décrit à merveille les moeurs d'un village anglais au début du siècle dernier.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman policier bourré d'humour et où les dialogues sont nombreux, ce qui rend la lecture encore plus fluide.
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Dans un roman avec Agatha Raisin, une personne décédait après avoir mangé une quiche (♫ quiche me ♪)… Dans Lady Hardcastle, c'est une tourte qui tue. Oui, la tourte tue !

Imaginez le titre d'un thriller haletant « La tourte tueuse ». Bon, vu ce que les Anglais foutaient avant dans leurs tourtes, c'était déjà un crime culinaire. La police du mauvais goût est sur le coup.

Lady Hardcastle est un personnage féminin fascinant, qui ne s'en laisse pas compter, qui vit comme elle le souhaite et qui fait la nique aux bien-pensants.

Elle a eu une vie trépidante et aventureuse, avant de se retirer à la campagne, avec sa Florence, sa bonne qui n'est pas en reste non plus. La vie à la campagne est dangereuse, il y a toujours des crimes, des vols, des mystères, des fantômes, bref, pas moyen de s'emmerder !

Dans ce cosy-mystery amusant, nous avons une enquête principale, avec un empoisonnement "tourté", la disparition d'objets au club de rugby local et un fantôme qui accuse un homme d'avoir commis un crime. Qui a dit osé dire que la campagne était monotone ?

Ce que j'apprécie le plus, dans cette saga, ce sont les deux personnages principaux : Lady Hardcastle et Florence Armstrong. Leurs répliques ne sont pas dénuées d'humour, de taquineries, d'amitié et de profond respect. Ni l'une, ni l'autre n'a oublié d'être bête et elles savent résoudre les enquêtes, chacune apportant ses qualités, ses connaissances, à la chose.

Les suspects sont assez nombreux, lorsque l'assassiné était une sorte de Grincheux qui cherchait misère à tout le monde. Pas évident de trouver le coupable et si je n'avais pas eu la solution, apportée par Lady Hardcastle, je serais toujours en train de patauger, accusant les mauvaises personnes (c'est-à-dire tout le monde, sauf les vaches).

Ce polar n'est pas trépidant, malgré tout, pas d'ennui à craindre, pas d'endormissement à l'horizon. Sans avoir besoin de recourir aux rebondissements, l'auteur arrive à mener sa barque (ou sa Rover rouge) et à dépatouiller l'écheveau de laine, tout en faisant avancer ses pions, autrement dit, ses deux enquêtrices de choc (et chic) et en nous parlant de la vie dans un village en Angleterre, en 1909.

Je venais d'enchaîner quelques lectures foirées, qui ne m'avaient apportées que de l'ennui ou du cafouillis, cela m'a donc fait du bien de prendre une pause avec un cosy-mystery des plus agréables à lire et où je n'ai rien vu venir du modus operandi, malgré les indices disposés par l'auteur.

Oui, la victime était un chieur, oui sa mort ne fera pleurer personne, oui, elle fait même plaisir à plein de monde, mais bon, ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas chercher le coupable, ni lui décerner une médaille.

Un cosy-mystery intelligent, qui ne va pas se perdre dans des histoires d'amour compliquées (comme dans Agatha Raisin), où les femmes jouent un rôle important (même si la législation ne leur donne pas beaucoup de droits) et où le scénario est bien pensés, bien mené, avec des résolutions de crime pas si simplistes que ça.

Bref, une parenthèse très agréable entre plusieurs romans foirés et des lectures sombres.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il va tout de même falloir lancer une alerte générale : tenez-vous éloigné le plus possible des quiches et des tourtes ! Elles sont dangereuses à un point qu'il est difficile d'imaginer ! Elles ont relégué aux oubliettes les armes à feu et les armes blanches. Avec elles, pas besoin de savoir tirer, pas besoin de savoir viser, elles ne nécessitent pas de force physique particulière. Elles ne nécessitent même pas de savoir cuisiner ! Si elles étaient comestibles, il n'y aurait pas de mort. Oui, manger une tourte ou une quiche dans un roman policier, c'est l'assurance de devenir LA victime dont il faudra élucider le meurtre rapidement.
Heureusement, lady Hardcastle s'est remise de ce qui lui est arrivé à la fin du tome 1. Non, je ne spoile pas : si elle n'avait pas survécu, elle ne serait pas l'héroïne enquêtrice du tome 2. Il n'y aurait peut-être même pas de tome 2, d'ailleurs. La police est débordée, la police a besoin d'elle, de ses talents, et des talents de Florence Armstrong, sa domestique/bras droit/meilleure amie. Puis, le meurtre n'est pas encore prouvé, il pourrait s'agir d'une mort naturelle. Les troubles digestifs sévères entraînant la mort existent et Spencer Caradine, qui avait acheté du bétail à lady Farley-Stroud la semaine précédente, aurait pu y succomber.

Les suspects ne manquent pas, c'est un souci. Ils sont même tellement nombreux que les voir chacun à leur tour prend du temps. Qu'à cela ne tienne ! Lady Emily Hardcastle a à coeur d'aider la police et d'apaiser son amie lady Farley-Stroud, qui a été témoin de la mort de Spencer Caradine. Marché aux bestiaux et match de rugby n'auront bientôt plus de secret pour elle, non plus que la conduite de voitures automobiles. Oui, lady Hardcastle apprécie tellement de se déplacer en voiture qu'elle en achète une – et pas question d'embaucher un chauffeur !
Comme pour le premier tome, le rythme est enlevé, l'humour est toujours caustique. Si Florence Armstrong admet croire au surnaturel, ce serait mal la connaître que de penser qu'elle ne sait pas qu'il existe plus d'escrocs que de vrais médiums. Les « trucs » existent et si, quand on regarde un spectacle de magie, on accepte d'être dupée, il n'en est pas de même quand des personnes abusent de la faiblesse, de la douleur des autres. Ce n'est pas parce que le ton est enlevé et que les deux héroïnes ne se ménagent pas qu'il faut oublier qu'un délit, un crime, entraînent toujours des conséquences. Ce n'est pas non plus parce que la victime n'était pas sympathique qu'il faut laisser son meurtre impuni, ce serait beaucoup trop facile, et amènerait certains à croire que certains crimes sont « autorisés ».
Un tome 3 devrait paraître début septembre, je le lirai, bien entendu.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Deux nouvelles héroïnes de cosy-murder, je ne les connaissais pas et je remercie le hasard qui m'a conduit vers cette nouvelle série dans la librairie... Meurtre dans un Village Anglais est un tome 2, mais cela n'a pas d'importance, la lecture se suit aisément, et l'enquête n'a rien à voir avec la précédente, mis à part une lady convalescente après une première enquête dangereuse...
Il s'agit de Lady Hardcastle, une veuve récemment installée à la campagne et de Florence Armstrong, sa dame de compagnie et co-enquêtrice. Deux héroïnes intéressantes et surprenantes, un brin excentriques, dotées d'une verve élégante et non dénuées d'humour. Ces deux personnages m'ont tout de suite plu, même si on n'est pas dans un policier habilement ficelé mais il est bien pensé tout de même, et le roman se déguste avec plaisir.

Tout commence lorsque Lady Hardcastle retrouve une amie, Gertie, alias Lady Farley-Stroud, qui la convie à un marché aux bestiaux, et à prendre un repas à l'auberge où déjeunent les éleveurs. C'est dans cette même auberge qu'un fermier va mourir, la tête dans sa tourte, mais personne ne le regrette, c'était un triste sire, un grincheux bien encombrant...
L'inspecteur Sunderland a toute confiance en Lady Hardcastle et en Armstrong, il va leur confier l'enquête car les policiers du coin ne sont pas des plus réactifs. Mais d'autres événements tout aussi troublants, ne tardent pas à survenir... C'est compter sans la perspicacité de nos deux drôles de dames, (les prises de karaté enseignées par un moine shaolin ou celles de rugby ne font pas peur à Armstrong). L'atmosphère est féministe, (pensez donc ! Lady Hardcastle et Armstrong vont conduite une Rover rouge et n'ont besoin de personne pour se sortir d'ornières de toute sorte, au propre comme au figuré...).
Je n'ai rien deviné avant la fin, et l'écheveau inextricable de l'intrigue est parfaitement démêlé, il tient la route.
Je lirai d'autres enquêtes de ces deux fines mouches, c'est plaisant, c'est léger, et ça sent bon la campagne anglaise du début du vingtième siècle.
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Mais par des journées telles qu'aujourd'hui, où la pluie fouettait carreaux et murs, j'étais contente d'habiter dans un lieu plus robuste qu'un vieux cottage désuet avec de la paille en guise de toiture. Je comprenais fort bien la sagesse du conte des Trois petits cochons, alors que le vent féroce de mars soufflait, soufflait tant et si bien qu'il menaçait d'emporter même notre maison de brique.
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- Pff. On est samedi. Une dame doit bien avoir le droit de se reposer un samedi.
- Ce serai vrai, madame, si la dame en question ne se reposait pas aussi les six autres jours de la semaine.
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Je fus contente comme tout, par cette superbe matinée de printemps, quand Lady Hardcastle me dit enfin :
- Bon alors, Flo, que diriez-vous d'une bonne petite promenade du mercredi ?
L'hiver avait été difficile. Elle avait d'abord paru se remettre rapidement de la fusillade de l'été précédent mais, après une autre dangereuse aventure à l'automne, elle avait souffert d'une sévère rechute.
Et cette fois, elle avait récupéré beaucoup plus lentement. Ce n'était qu'à présent, en ce printemps de 1909, que corps et esprit avaient suffisamment guéri pour qu'elle se sent en mesure de reprendre nos marches régulières à travers les champs, les chemins et bois autour de notre demeure du Gloucestershire.
- J'en serais ravie, madame, répondis-je en me mettant debout. Je vais chercher votre manteau.
- Ainsi que mes bottes, mon chapeau, mes gants et ma canne, s'il vous plait, ma chère ! cria-t-elle alors que je me dirigeais dans le vestibule. Et une flasque de brandy et...
Je revins avec les éléments requis.
- Et souhaitez-vous que je vous porte, aussi, madame ?
- Eh bien, que voilà une bonne idée. Seulement, le cas échéant, pourrions-nous passer par le village ? Et prendre quelques petites choses dans les boutique ?
C'était bon de la retrouver.
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- C'est Lancelot Tribley, madame. Le propriétaire de Bottom Farm, la ferme d'en bas.
- En bas de la ferme d'en haut ? voulut-elle préciser.
- C'est ça, madame, dit-il en souriant.
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La cause de la mort n’était pas claire, bien qu’il y ait des preuves d’insuffisance rénale et de dommages au foie. Il suggérait provisoirement le poison, mais se refusait à établir un diagnostic plus définitif, étant complètement incapable de déterminer de quelle sorte de poison il pourrait s’agir. De notre côté, il n’y avait plus rien à faire.

Nous nous abîmâmes alors dans la complexité déconcertante des deux nouveaux projets de Lady Hardcastle. À savoir l’installation d’un téléphone et l’achat d’une automobile.

La première entreprise allait prendre un certain temps, mais nous avions désormais la confirmation que le processus était enfin en marche. Une demande d’approbation avait été envoyée à différents organismes. Restait à prévoir l’installation d’une rangée de poteaux télégraphiques pour prolonger la ligne depuis le cœur du village jusqu’à la maison, le long de la route.
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