J'ai adoré
Dark web, lu ce même mois, qui met en scène l'agent du FBI Jane Hawk ; c'est donc tout naturellement que j'au poursuivi l'aventure avec
La chambre des murmures, le second volet de la série de
Dean Koontz. Si
Dark web se terminait d'une manière assez satisfaisante (Jane arrivant au bout de sa quête), le côté ouvert nous donnait forcément envie de savoir comment Jane allait s'en sortir.
La chambre des murmures est dans la même veine que son petit frère, peut-être plus addictif encore ; alors qu'on aurait pu penser que ça commencerait à être rébarbatif ou à sembler too much, il n'en est rien et pour moi c'est un coup de coeur !
Dean Koontz construit son intrigue de telle manière qu'il nous bluffe continuellement; comme une immense toile d'araignée, dont tous les fils se rejoignent au centre, mais que nous ne semblons pas prêts de pouvoir approcher. Pourtant, Jane avance dans son enquête, ses découvertes nous glaçant chaque fois un peu plus. L'auteur sait parfaitement se mettre dans la tête des personnes « infectées » par les Arcadiens, avec une telle précision que ça en fait froid dans le dos. Encore une fois, le récit est rythmé, porté par des chapitres très courts qui passent d'un personnage à l'autre, nous embarquant à nouveau dans un contre la montre aux côtés de Jane. Cette dernière est vraiment impressionnante, elle calcule tout, prend chaque paramètre en compte, chaque action est millimétrée et l'on se rend plus d'une fois compte que c'est le secret pour échapper à ceux qui la traquent et disposent de moyens phénoménaux. A tel point que parfois, on se dit que ça parait tout de même inimaginable qu'elle arrive à passer inaperçue… oui mais, inimaginable ou pas, on a envie d'y croire. Jane c'est à la fois notre héroïne et une femme hyper touchante, détruite par le meurtre de son mari, prête à tout pour donner une chance à son fils et à l'humanité.
Tout comme dans
Dark web, Jane se découvrira certains alliés mais ne s'attarde jamais afin de ne pas mettre en danger ces personnes à qui elle s'attache. Ici, un shérif afro-américain très perspicace qui devra payer le prix fort, un papy croisé sur la route ou encore un baron du crime qui lui doit une faveur.
C'est une intrigue de dingue, toujours avec ce côté qui frôle la science-fiction mais parait tellement réaliste (futuriste ?). Finalement que représente l'homme au regard de la folie des « grands » ?
Dean Koontz reprend des faits divers : attentats, suicide… et nous en trouve une explication insensée ! Peut-être pas tant que ça finalement, l'Histoire nous l'a déjà montré, et plus d'un mégalo a déjà voulu étendre sa suprématie sur le monde… Oui mais là, on commence vraiment à se demander qui est la tête et comment il va être possible au commun des mortels de s'en sortir !
un portrait au vitriol de ses hommes qui se sont pris pour DieuAvec un Booth Hendrickson plus détestable que jamais,
Dean Koontz nous dresse et perdent toute leur superbe face à une femme qui n'a (presque) plus rien à perdre. Lorsque les masque tombent, on ne peut s'empêcher d'être choqué; que ce soit au niveau langage ou façon d'être, le plus sophistiqué des hommes laissant apparaître la figure du pire c*****d.
Bref, je n'ai pas vu défiler les pages, les dernières révélations tournent encore dans ma tête et je n'ai qu'une envie, retrouver Jane pour la voir poursuivre sa croisade, sans pouvoir, of course, ne pas espérer une happy end.
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