Les Chimères de l'exil

L'Alsace va devenir après la défaite de 1870 une terre allemande, ceux qui souhaitent rester français doivent laisser derrière eux parents, travail et amis, pour rejoindre la capitale, et ce avant le 30 septembre 1872.

Valentin Daul, jeune veuf incollable, quitte son commerce un pincement au coeur mais décide de ne pas changer les voeux de son épouse, et prend le train avec son fils Emile et Louise, la jeune soeur de son ami Charles Estreicher qui l'attend à Paris.

La jeune femme fuit le mariage arrangé par ses vieux parents à Soufflenheim qu'elle ne verra plus mais elle est très triste de laisser sa grande amie Sidonie qui est sur le point de se marier avec un allemand et qui reste à Strasbourg.

Valentin et Louise vont retrouver Charles et s'installer avec lui et sa famille à Suresnes, là où une importante communauté alsacienne est déjà présente, partagée entre le travail des vignes et celui pour l'arsenal du Mont Valérien dirigé par l'un de leurs compatriotes Frédéric-Guillaume Kreutzberger.

Louise commence par être couturière pour madame Kreutzberger qui en échange lui enseigne le français qu'elle parle très mal, comme la grande majorité des alsaciens, car Louise souhaite devenir institutrice.

Le maire de Puteaux, sur les recommandations de Thérèse Kreutzberger, lui propose alors d'assister la directrice de la salle d'asile qui enseigne le français aux petits alsaciens et aux adultes qui le souhaitent.

On va suivre le destin de Louise Estreicher qui quitte son petit village alsacien de Soufflenheim où, dernière de sa fratrie, elle vit avec ses vieux parents entourée de beaucoup d'amour. Elle ressent une amitié très fusionnelle avec sa meilleure amie Sidonie qu'elle va aider à réaliser son voeu le plus cher : épouser Gustav, un allemand. Sidonie, en échange, va l'aider à échapper au mariage arrangé qui l'attend et lui permettre de rejoindre la capitale afin de démarrer une nouvelle vie.

Louise est une jeune femme volontaire, soucieuse d'apprendre et de s'élever socialement par le savoir, elle sait qu'en faisant ce choix de faire carrière, rares seront les hommes à vouloir partager sa vie mais elle n'en a cure et un caractère bien trempé, c'est donc une héroïne que l'on a plaisir à suivre.

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J'ai acheté ce livre car c'était une histoire sur l'Alsace. Étant alsacien, je trouvais cela intéressant. D'autant plus que l'auteur, a fait de bonnes recherches historiques pour être dans le vrai,
Ce livre raconte l'histoire des exilés alsacien. ils avaient le choix entre, rester en Alsace et devenir allemand ou partir vers l'inconnu en laissant tout derrière jusqu'à même leur famille... C'était des choix difficile et c'est l'histoire de Louis, qui est partie avec Valentin, le cousin de sa meilleure amie (qui finalement s'avéra être sa soeur jumelle), qui venait de perdre sa femme.
Valentin et Louise trouvèrent près de Paris, le frère de Louise qui les hébergea et fit entrée à l'Arsenal d'armurerie, Valentin. Louise se débrouilla tout au long de sa vie et devint directrice d'une école. elle retrouva sa soeur jumelle, quelques années plus tard, mais celle-ci était morte et avait laissé derrière elle, deux enfants avec qui elle garda contact. c'est une très belle histoire qui montre la difficulté des exilés et ce qu'ils doivent endurer, en laissant derrière eux, toute leur vie, la famille et leurs parents. Je vous le conseille

Étant alsacienne et historienne, c'est tout naturellement que j'ai souhaité lire ce roman.
C'est le premier roman de l'autrice que je lis, et j'avoue ne pas avoir été transportée. le travail historique est indéniable, raison pour laquelle j'attribue 2 étoiles à ce roman. Mais je ne me suis pas du tout attachée ni identifiée aux personnages, quels qu'ils soient. Or c'est une chose que je recherche absolument lorsque je lis, d'autant plus que le personnage principal est une femme qui sait ce qu'elle veut et fait preuve de caractère. Par moments, les dialogues des personnages ressemblent à des essais historiques, ce n'est pas très réaliste.
De plus, j'ai été déçue par la fin, un peu surréaliste, elle aussi, en tout cas bien rapide, pour ne pas dire bâclée. Dommage.

Je l'ai pris à la BB, j'aime beaucoup les livres de Marie Kuhlmann et celui là je le trouve formidable.
En le lisant je ne vois pas le temps passé pour vous dire. Il est prenant et vous parle bien du déchirement des mosellans et alsaciens qui ont quitté leur région.
Mais aussi du mal à se refaire une nouvelle vie, à s'adapter à de nouvelles personnes, un nouveau métier, une nouvelle usine.
Mais surtout de la volonté que mes compatriotes Mosellans et Alsaciens ont montré pour s'intégrer.
Si en passant vous le voyez n'hésiter pas je suis sure que il ne vous décevra pas.

Après la guerre de 1870 les Alsaciens qui ne veulent pas prendre la nationalité allemande partent s'installer à Paris. Louise abandonne sa meilleure amie et part avec Valentin, veuf et son fils pour fuir un mariage arrangé. Elle découvre la capitale et à force de persévérance elle dirigera une école.

On suit la vie de cette communauté et celle de Louise avec une révélation sur son enfance concernant sa meilleure amie et sa vie amoureuse et professionnelle.
Bien aimé ce livre et la description de la vie de cette époque. Découverte de cette romancière.