Médiapart est un média indépendant crée en 2008, par
François Bonnet,
Gérard Desportes,
Laurent Mauduit,
Edwy Plenel, Marie-Hélène Smiéjan et
Godefroy Beauvallet, on l'associe souvent avec le journaliste politique
Edwy Plenel, Directeur de la publication, pour une meilleure indépendance à partir de 2019 son capital sera inviolable, pour un fonds de dotation, baptisé "Fonds pour une presse libre" (FPL). Suite à ce petit préambule sur la genèse de Médiapart, j'ai reçu La revue dessinée de celui-ci, ce format spécial pour donner envie à d'autres lecteurs de découvrir l'actualité de ces enquêtes, par l'intermédiaire de la masse critique graphique, une idée original pour découvrir Médiapart autrement, le considérant fréquemment comme un lanceur d'alerte, comme pour les différentes affaires ; Woerth-Bettencourt en 2010, Sarkozy-Kadhafi en 2012, Cahuzac en 2012-2013 ou Benalla en 2018-2019, certaines l'origine de démissions, comme celle du ministre du Budget
Jérôme Cahuzac, du ministre de l'Écologie
François de Rugy, de la ministre de la Défense
Michèle Alliot-Marie ou du député de Paris
Denis Baupin. Nous sommes dans un monde de corruptions ou les gouvernements sont dans l'entre soi et l'impunité, d'une justice friable à la séparation des pouvoirs législatif, exécutif, judiciaire, pilier d'une démocratie devenue imposture, je vous conseille un livre de
Valérie Bugault,
Les raisons cachées du désordre mondial.
La revue dessinée est disponible tous les trois mois, en librairie et sur abonnement, celle-ci contient neuf enquêtes mises en bande-dessiné, avec autant d'illustrateurs pour ce numéro 2024, Médiapart s'est associé à La revue Dessinée depuis plus de trois ans, on retrouve
Vertige : Dix ans d'enquêtes sur la crise écologique et climatique, et aussi la bande dessinée
Algues vertes : L'histoire interdite d'
Inès Léraud, lu récemment, adapté en film cet été, au final, certains médias indépendants font leurs métiers de journalistes et non de perroquet aux services d'une parole programmé par des médias mainstream aux services d'intérêts financiers supérieurs, de ces lobbies industriels qui polluent nos dirigeants politiques pour des amendements qui servent leurs politiques libérales subversives, comme le Glyphosate.
Les copains d'abord entame La revue dessinée, on retrouve l'affaire du fond Marianne, suite à l'assassinat de
Samuel Paty le 16 octobre 2020, à Conflans-Sainte-Honorine, par arme blanche et décapité peu après être sorti de son collège,
Marlène Schiappa qui sous son pseudo
Marie Minelli, devient autrice de roman érotique et sous la présidence de Macron, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, puis ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté au sein du gouvernement Castex et enfin secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative dans le second gouvernement Borne, pour faire la couverture du magazine de charme "Playboy" de 8 avril 2023 et quitte le gouvernement en juillet 2023, suite à la polémique du fond Marianne, une enquête du parquet national est toujours en cours, en résumée
Marlène Schiappa reste une femme égocentrique dans sa manière de communiquer, ce narcissisme transpire sur cette femme insignifiante, mise en valeur par un Macron peu crédible dans la légitimée d'être un président considéré trop intelligent selon certains journalistes et personnages politiques, peu crédible dans leurs jugements de complaisances, pour s'entourer de personnes incapables de faire quoi que ce soit, des crétins en quelque sorte.
Quelques enquêtes comme Pas de quartier, Haine sans but, Harcèlement à l'ancienne sont plus légères, concernant surtout les réseaux sociaux et de leurs de fonctionnement, cette bête féroce accapare de trop les esprits, ceux les plus fragiles, pour des propos haineux gratuits, l'anonymat rend idiot comme la folie du nombre de followers, on retrouve en quelque sorte cette envie d'exister, d'être populaire, d'avoir une forme de notoriété factice virtuelle, une légitimité ordurière à critiquer, à vouloir structurer le néant, sans créer quelque chose, même les artistes s'aventurent dans la nébuleuse toile pour attiser la haine, ils s'accommodent de leur notoriété pour une influence nauséabonde, comme la chasse aux sorcières des influenceuses par un rappeur, comme je ne prête pas attention à ces idioties, entre ces comptes, ces blogs, ces médias mainstreams crétinisant, j'ai souri à ces trois enquêtes, qui sont inutiles, car le mal est ailleurs.
Arrête-moi si tu veux, est l'iceberg plus ou moins visible de cette France actuelle, la liberté d'expression et de manifester sont des actes devenus dangereux face à une doxa Macaroniste antidémocratique, la cinquième république déroule son tapis rouge à une monarchie présidentielle où le 49.3 est la guillotine du parlement, cette voix du peuple devenue muette, cette enceinte qui financièrement est une parabole d'un gouffre sans fin, n'oubliant pas ce Sénat princier, à la couleur Royaliste, emprunté de corruption et de détournement d'argent public. Ces anonymes, suite au rejet de la motion de censure contre le gouvernement et sa réforme des retraites, se retrouvent dans des manifestations spontanées qui s'organisent dans toute la France, en ce jour funeste du 20 mars 2023 pour la démocratie, mais aussi pour cette politique bourgeoise qui assèche les pauvres, au piédestal de la barbarie intellectuelle, la télévision main dans la main avec le gouvernement, installe un climat de désordre populaire, des hommes et des femmes sont arrêtées, sans raison pour des gardes à vue arbitraire, la police devient la matraque du Macronisme, elle se bat contre son peuple, elle devient la milice du gouvernement, Médiapart comme beaucoup de médias indépendants dénoncent, mais rien ne change, nous voilà spoliés par une cinquième république monarchique, des médias sous la solde d'intérêt privés, d'une classe dirigeante bourgeoise, sous le prisme d'une Inaptocratie gouvernementale et technocrate, je pense à ces personnes, qui marchaient dans la rue, puis par des ordres préfectoraux, se sont retrouvés comme des parias de la société, comme des délinquants, sans oublier certains journalistes, des militants aussi pris dans la nasse pour taire la voix française des gens qui produisent, qui font la France, et non cette finance Bruxelloise, ce libéralisme qui esclave les travailleurs et les exclus de la société…
Aux frais de la région, c'est Versailles au temps moderne, on organise des festins avec des sommités publics, on parade comme un coq dans sa bassecour, on dépense à tout-va, pendant que certains n'ont pas le loisir de manger à leur faim, sans aucune gêne, avec mépris, avec orgueil, un élu semble croire qu'il est immunisé face à la justice et ces élus, sans lui rendre des comptes, et dans ce monde merveilleux de la corruption et du détournement public, Monsieur Wauquiez est passé maitre dans cet art de l'autruche, la monarchie s'étale dans ces actes, il n'assume pas, l'argent de la région, il s'en sert pour sa propre cause, pour sa campagne future aux présidentielles, mais la justice dort, je me souviens de ces journalistes dans cette poubelle télévisuelles, défendre l'idée de mettre en prison un homme qui vole une pomme pour manger, mais celui qui détourne 100000 euros de l'argent public, nous n'entendons rien, le silence de circonstances, l'entre soi continue !
Je laisse les lecteurs avec les autres affaires comme Un piège sordide et pacte avec le diable, l'une avec nos élus mafieux, et l'autre l'industrie et les groupes terroristes, je finirais par les semeurs de troubles, l'industrie des fakes news, ce rouleau compresseur qui endoctrine les masses, les manipulent comme les médias mainstreams, un sujet fort intéressant, qu'il faut creuser encore plus, je pense que le mal est plus profond, je me souviens de la Trusted News Inititive, TNI, un accord entre différents médias mondiaux en 2019, suite à la COVID-19, pour une seule voix, sans contradiction possible, le journalisme est remplacé par le psittacisme, pour former l'opinion et non informer.
La revue dessinée de Médiapart permet facilement de traiter certaines affaires, le lecteur s'appuie sur la bande dessinée prenant un plaisir différent que celui d'un article de presse long et barbant avec une prosaïque souvent rédhibitoire, il faut toujours alterner les médias pour avoir les informations les plus justes et aussi pouvoir faire ses recherches personnelles par esprit de contradiction.
Merci Babelio pour cette masse critique et Médiapart pour cette lecture et cette découverte.