Esprit chien

Jusqu'à présent quand quelqu'un me disait « ha cet auteur j'ai tout lu ! » cela me laissait envieux et admiratif. Alors, maintenant que j'ai du temps, c'est avec l'énergie naïve de l'optimiste que je me suis lancé dans la lecture des oeuvres complètes de certains de mes auteurs préférés. C'est vrai quoi! il n'y a plus de « trous dans la raquette » c'est comme avoir la collection complète des cartes Pokémon, le travail est terminé… finish. Et en plus on sait de quoi on parle.
Luc LANG fait partie de ces auteurs.
Malheureusement « Esprit chien » n'a pas été au niveau de mes attentes. Ce roman relate l'histoire de la dérive d'un homme, héritier d'une maison familiale, qui se donne pour mission de préserver cet héritage coute que coute, de résister à la pression immobilière et par la même occasion de sauvegarder l'environnement proche, en particulier la maison voisine et d'éviter ainsi la construction de garages ou autres projets destructeurs d'espaces verts. Jusque là c'est louable par contre les moyens employés le sont moins.
On retrouve le même personnage que dans 1600 ventres du même auteur. Un manipulateur, pervers et un peu psychopathe avec la même tendance à perturber le transit non pas d'êtres humains mais des pauvres chiens de la voisine en leur donnant de la nourriture empoisonnée, un air de déjà lu et un peu scato d'où mon désintérêt.
Il y a quand même un thème intéressant qui est abordé, dans ce roman, c'est celui de la relation de l'être humain occidental, avec les chiens. C'est un peu caricatural mais pas tant que ça. L'humanisation de cette relation conduisant à des dérives. Non un chien n'est pas un enfant ni un être humain réincarné dans le cas de cet ouvrage.
Walt Disney si tu savais de quoi tu es coupable.

Jubilatoire, hilarant, une farce qui se déroule à Neuilly avec tout le barnum des bourgeois, hautains et politiques ! Mon premier Luc Lang, et certainement pas le dernier...nom d'un chien !