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Sylvain Larue (Autre)
EAN : 9782812927041
Editions De Borée (11/02/2021)
3.94/5   9 notes
Résumé :
" Maître des passions, maître des haines, maître des larmes et des tourments ", selon Magma, l'amour n'est vraiment pas toujours le sentiment de paix et de douceur auquel on aspire. Chacun se sait capable d'accomplir des miracles pour les beaux yeux de l'être aimé... Mais quand l'amour sans limites se complique de jalousie, de colère, d'envie et de violence, le cocktail peut être dangereux et conduire au meurtre.
Supprimer l'ancien conjoint que l'on ne suppor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce livre regroupe les différents crimes passionnels ( mais pas que) qui ont eu lieu en France fin XIX et XX siècle.

Des crimes qui sont pour certains emprunts d'ingéniosité même si les assassins se sont fait prendre.
A travers des histoires d'amour tragiques, des relations parents enfants compliquées, des femmes et des hommes cupides , jaloux et j'en passe...
Néant a travers ces pages on se rend compte du manichéisme et de l'influence que peuvent avoir certaines personnes sur d'autres.

L'auteur a fait un réel travail de recherche. On retrouve des photos ou croquis liés à chaque crime.
L'auteur retrace le processus judiciaire avec l'histoire du crime et ses motivations, mais également l'enquête, puis la condamnation.

Si il y a bien un lien entre toutes ces affaires c'est sans doute celui d'essayer de commettre le crime parfait.
Je crois que chaque affaire préméditée souvent, montre que le ou les criminels essayent de minimiser au maximum leur implication, ou tout au moins de se trouver des circonstances atténuantes afin d'éviter la peine capitale.

Si j'ai dans l'ensemble assez apprécié ce livre.. en picorant par ci par là des histoires, j'ai malheureusement beaucoup moins apprécié la mise en page.
Avec une chronologie ( si elle est intéressante en soi) insérée au milieu du récit. Un peu comme si on ne savait pas où la mettre. Ce qui m'a rendue la lecture pénible.
Si cette chronologie avait été intégrée à la fin de chaque chapitre, cela aurait été beaucoup mieux.

Je tenais à remercier Babelio et les éditions histoires et documents pour cette lecture.
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Remerciements au site Babelio pour l'envoi gracieux du livre en vue d'une chronique dans le cadre de l'opération Masse Critique. Cette rétrospective des chroniques judiciaires autour de crimes scabreux s'étale du XIXè siècle en 1862 jusqu'à une période plus contemporaine de 1984. La mention « crimes passionnels » du titre fait allusion aux modes opératoires de crimes motivés par des haines, elles-mêmes impulsées par des passions contrariées. L'adjectif « passionnel », comme on l'entend dans l'acception collective suppose un passage à l'acte incité sous l'effet de la jalousie et d'une colère incontrôlable dans une relation amoureuse. En effet, ici l'auteur a élargi cette notion pour y adjoindre des meurtres prémédités par la complicité barbare d'amants motivés par la cupidité.

De l'authenticité. La version papier du livre présente chaque affaire avec un dessin ou d'une photo du criminel ou de la victime. de plus, un paragraphe dans une police d'écriture différente met en exergue la stratégie élaborée. Par contre, je trouve superflu l'insert du résumé de la chronologie en caractères gras.
Le choix d'un vocabulaire suranné s'adapte parfaitement à l'époque narrée. J'ai enrichi le mien de : potard, chapelière, femmes accortes.

Un travail de recherche
Chaque récit retrace l'intégralité du processus judiciaire des affaires. La motivation du crime puis sa réalisation vont aboutir à une condamnation et une peine infligées au(x) coupable(s).
Ainsi, commence une relation des antagonistes qui va conduire à l'élaboration du crime, jusqu'à l'arrestation de criminelle, puis la stratégie de défense adoptée par les avocats lors du procès. On assiste à l'attitude déroutante des prévenus, aux circonstances atténuantes ou accablantes retenues. L'auteur complète le tout avec la peine prononcée, dont celle effectivement purgée. Dans la pratique, les jugements sont plus cléments pour les femmes, avec une peine de mort quasi écartée, hormis pour la dernière condamnée Germain Godegroy (guillotinée en 1949).
Les prévenus arrêtés redoutent la peine capitale, « fêtée » par une décapitation publique, ou un voyage sans retour (ou rare) en Guyane. Ici, « Sauver sa tête » prend toute sa valeur ! Alors, pendant leur procès, sans hésitation, ils accablent leur complice. Ainsi, ils rejettent la responsabilité sur l'objet de leur passion enragée. Ils tentent aussi de plaider la folie.

Des crimes décrits
La nature malsaine des complices excite leur perversité qui fourmille de stratagèmes imaginatifs pour déguiser leurs crimes. Ainsi, le but est de commettre un crime parfait, c'est à dire impuni. Par exemple, l'assassinat d'une épouse ou d'un mari encombrants va être truqué en crime crapuleux ou banal accident de voiture. Sinon, pire, la vénalité d'amoureux vont exercer une sauvagerie meurtrière sur des personnes aimantes ou dévouées. D'où la constatation d'une cruauté d'autant plus terrible, que le coupable l'influence pernicieuse du complice sera aussi souvent la personne de confiance de la victime. Une illustration de la comédie humaine pour constater les effet des vices… moteurs des crimes.

Des modes opératoires divers
Après les crimes commis, le sordide produit des conséquences terribles pour se libérer des dépouilles. Finalement, la réalité d'antan n'a rien à envier aux faits divers contemporains ou aux romans policiers les plus noirs. On constate : des dépeçages de corps transportés dans des malles, des saignées pour éviter les coulées de sang importunes, des corps calcinés morts ou vifs, et la suppression de témoins gênants (voire, des enfants). J'ajouterai des amants si passionnés, qu'ils s'adonnent aux plaisirs charnels à côté du cadavre encore chaud de leurs victimes.

Une bonne lecture pour les amateurs des émissions télévisées du même genre, qui trouveront dans ce livre leur bonheur. le récit rend un bel hommage aux victimes, souvent seulement coupables de faiblesse crédule. de tous les récits, la mort de la mort de la Mère Roussel est celle qui m'a la plus touchée (Le Viager, 1949).
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre de Sylvain Larue, qui relate une trentaine d'histoires criminelles. L'écriture de chacune de ces histoires est claire, on rentre tout de suite dans le vif du sujet, les bases sont immédiatement posées, on connaît très vite la personnalité de chacune des personnes qui font malheureusement l'objet de ce livre.
Le point commun de toutes ces histoires est l'amour, et oui, si étonnant soit-il, les gens tuent par amour, et ils ne tuent pas n'importe qui, ils tuent un mari, une femme, un père, une mère et même aussi improbable que cela puisse paraître, ils tuent également leurs enfants, la chair de leur chair. Ces diverses histoires se situent du début à la fin du 20ème siècle, avec peut-être, si mes souvenirs sont bons, une ou deux histoires qui se situent fin 19ème. On sent très vite dans tous ces crimes, un grand manque d'intelligence de la part de ces tueurs, une légèreté d'esprit et surtout un grand manque de préparation. Beaucoup de ces faits se sont déroulés aux alentours de la première ou deuxième guerre mondiale, l'état d'esprit de ces criminelles était sûrement très différents de celui d'aujourd'hui, et même la perspective de la guillotine qui était encore d'actualité jusqu'aux alentours de 82, me semble pas avoir apeuré tous ces personnes. J'ai vraiment dévoré ce livre et j'ai eu le sentiment d'être devant les émissions criminelles que j'adore regarder, en grande partie grâce à la formidable écriture de Sylvain Larue.
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Au sein de mon travail, il m'arrivait souvent de tomber sur des recueils de vieux journaux du XIXème et début XXème. Et lorsque j'avais un peu de temps, je lisais quelques articles sur d'anciennes affaires criminelles qui ont défrayé la chronique. Bien au-delà de ces crimes sordides, c'était les enquêtes, ainsi que les procès qui attiraient ma curiosité. Et c'est ce même sentiment qui m'a conduit à lire cet ouvrage.

"Crimes passionnels" ou l'excuse parfaite pour dissimuler un meurtre qui a de fortes chances d'être prémédité. D'ailleurs, on le constate à travers les différentes affaires citées dont on a, pour chacun, le verdict du tribunal. Plaidé la folie, la jalousie, voire même charger son complice... Tout est bon pour éviter d'être jugé coupable! Et il est bon à souligner que les faits divers de l'époque sont aussi sordides que celles de nos jours.

Ce fut une lecture forte intéressante, malgré la présence d'une chronologie qui aurait mieux valu placer à la fin du livre.

Pour résumer, une bonne source de documentation pour tous ceux qui s'intéressent à la criminologie.
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J'ai passé un bon moment lecture avec ce livre qui raconte les histoires véridiques de plusieurs crimes passionnels jugés entre 1862 et 1989.

Ces histoires sont faciles à lire, les chapitres sont courts et commencent par une photo des assassins, on y trouve également une chronologie des faits.
L'écriture journalistique est simple et fluide.

En découvrant les différents assassinats , on se demande si le crime passionnel existe vraiment, car derrière il y a toujours autre chose qui apparaît : l'argent, le pouvoir, l'envie.. etc...

Concernant les différents faits relatés, je ne sais pas si c'est un choix de l'auteur ou si cela est avéré, il apparaît que ce sont plus souvent des femmes qui sont les instigatrices de ces crimes. Elles tiennent une place prépondérante de ce livre.

J'ai également trouvé très intéressant l'évolution des peines données au cours du temps.
La peine de mort, le bagne, la prison à perpétuité où l'on mourrait également très vite du fait des conditions de détention.
Ensuite la peine de mort est souvent commuée en prison à perpétuité jusqu'à son abolition en 1981 ( la dernière femme exécutée l'a été en 1949), pour terminer par des condamnations que j'ai trouvé légère à la vue des crimes commis, jusqu'à la perpétuité qui n'existe plus puisque souvent après 20 ans de prison les criminels sont libérés.

A tous ceux qui aiment les faits divers je vous conseille ce livre. Vous y découvrirez des crimes dont personnellement je n'avais jamais entendu parler.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Arrêtez-vous ici, vous qui pensez encore que l'homme vit d'amour et d'eau fraîche. Les affaires qui suivent ne sont que haine et sang séché. Toutefois, elles présentent toutes un point commun : l'amour. Quand l'amour et le crime sont étroitement liés, quand l'expression "jusqu'à ce que la mort nous sépare" prend tout son sens...La passion rend aveugle ; il arrive parfois, qu'elle rende dangereux, mortellement dangereux.

Avant-propos.
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