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Spire tome 2 sur 3
EAN : 9782375790113
336 pages
Critic (05/10/2017)
3.91/5   59 notes
Résumé :
« Les jeunes navis ne considèrent plus la Spire comme une compagnie spéciale. Pour eux, il s’agit d’un employeur comme un autre. »
Enfin émancipée, la Spire a grandi. La compagnie de transport créée par des pilotes indépendants est en passe de devenir aussi implacable que ses concurrentes. En son sein, deux branches s’affrontent : le Buro, dirigé par le redoutable Mathy, et la Ligue des navis, garante des intérêts des pilotes et de l’âme de la compagnie. Entr... >Voir plus
Que lire après Spire, tome 2 : Ce qui diviseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
La magie du premier tome est retombée
Une dizaine d'années ont passé. La spire a grandi et doit, pour continuer à exister, selon la « faction » du Buro, faire comme les « grandes » au grand dam de la ligue des navis. Mais de toute façon, la spire dérange encore les grands qui veulent visiblement sa chute. On commence par incriminer la spire du pire crime qui puisse exister dans une station : L'épidémie. S'en suivront une succession de sabotages et plans tordus pour lui nuire.

Le mot clé du paragraphe précédent est « succession ». Il manque dans ce second tome une cohérence et une continuité. J'ai eu l'impression de lire un recueil de nouvelles dont le fil rouge est la spire au lieu de lire un roman sur son évolution. Un récit un peu décousu donc, dans lequel je n'ai pas retrouvé la magie du premier tome. La rançon de la maturité me diriez-vous ?

Pas vraiment de révélations nouvelles sur l'univers des Vangk.
Malgré tout, une mention spéciale pour la « nouvelle » traitant de l'intolérance religieuse dans tous ses excès, digne de la pire barbarie de l'islamisme à la Daech.

Après avoir relié sans hésitation le premier tome, le second m'a divisé. Espérons une révélation dans le troisième.
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Certaines critiques concernant ce deuxième tome m'ont tant refroidi que j'ai repoussé le moment de poursuivre la trilogie Spire.
Eh bien je n'avais pas à m'inquiéter : j'ai trouvé ce tome savoureux.

Bref rappel. On est dans l'univers de Laurent Genefort où les hommes exploitent sans retenue des espèces de « Stargate » nommées portes de Vangk, du nom de la mystérieuse civilisation qui les a créées. La trilogie suit la création et la montée en puissance d'une petite compagnie de transport interstellaire appelée Spire qui commence en se spécialisant dans les liaisons entre mondes des Confins, qui n'intéressent guère les « civilisés ».

Le deuxième tome alterne encore entre les relations compliquées des « Navis » (les transporteurs de la Spire) avec des sociétés humaines peu commodes des Confins, les agressions plus ou moins subtiles des grandes compagnies et, ce qui est plus nouveau, les conflits internes entre les divisions de la Spire.
Ce dernier élément fait en fait l'essentiel du roman. La compagnie a grandi et certains en son sein souhaitent atteindre le même niveau de pouvoir que les vieilles concurrentes et abandonner l'attitude romantique des pionniers. L'affrontement se passe à la fois sur le terrain lors de la résolution de crises et au sein du comité de direction. C'est Bolloré contre l'esprit Canal ; c'est Ray Kroc contre les frères McDonald (un film épatant, « le Fondateur » avec Michael Keaton, retrace la croissance de McDonald et l'éviction des fondateurs).

J'ai trouvé passionnant l'enchainement des crises aux sujets variés autant qu'actuels. Laurent Genefort s'appuie sur les sujets chauds de son époque : l'extrémisme religieux qu'il pousse à des horreurs que j'ai trouvées difficile à supporter (les prises de positions extrêmes me débectent dans tous les cas), la question de la place à donner aux IA dans la société (traitement qui rappelle Les Ferrailleurs du Cosmos d'Eric Brown), la place des femmes (elles ont droit à un traitement égalitaire ici). L'auteur s'appuie aussi sur les technologies informatiques de son époque et les extrapole simplement : infofenêtres s'imprimant sur la rétine, miniaturisation des drones, codes à ADN. C'est maîtrisé mais pas innovant. Genefort met plus l'accent sur ces multiples personnages, mêmes quand ceux-ci ne sont destinés qu'à faire une courte apparition. Cela rend le récit réaliste et accrocheur.

Quant au fameux « sense of wonder », on en a juste un tout petit aperçu avec la trouvaille par un Navi explorateur d'un système stellaire étonnant. Je n'en dirai plus que pour avouer que cela a un goût de trop peu.

Enfin un mot pour dire mon admiration à Manchu, l'artiste qui gère les couvertures de la trilogie. Manchu est pour moi un dieu de l'illustration du space-opera. Il le prouve encore ici.
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La Spire, cette entreprise de navigation interstellaire spécialisée dans les confins, a bien grandi. Mais elle est l'objet d'attaques diverses. Les problèmes pourraient-ils provenir de la lutte interne entre partisans d'une éthique « de la frontière » (la ligue des navis) et le Buro, qui s'efforce de placer la Spire dans le sillage des autres compagnies de transport, où seuls comptent les profits ?

Plusieurs exemples très différents illustreront cette lutte. C'est la partie la plus réussie du roman : planètes étranges et sociétés particulières sont bien dessinées. Les personnages sont attachants et l'on craint vraiment pour leur survie puisque rien ne dit qu'on les reverra.

J'avoue quand même avoir ressenti un peu d'ennui à la lecture des pages entièrement consacrées aux luttes internes à la Spire. Ce n'est vraiment pas ma tasse de thé, que ce soit dans un contexte de guerre ou bien, comme ici, dans un cadre quasiment entrepreneurial.

Mais le souffle Genefort est bien présent dans cette trilogie et je ne manquerai pas de lire son dernier volet.
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J'avais bien aimé le premier tome de cette série qui m'avait permis de découvrir l'univers créé par Laurent Genefort et utilisé dans plusieurs de ses romans: le monde des portes de Vangk. Aussi quand j'ai vu que le second tome était dans l'opération masse critique de Babélio, je me suis empressée de le cocher. Je remercie ainsi les éditions Critic et Babélio pour l'envoi de ce roman.

Le roman est la suite directe du premier volume qui racontait la fondation de la compagnie Spire destinée à assurer les transports pour les planètes des confins, c'est à dire les planètes éloignées des « portes de Vangk ». Ces portes permettent de relier les planètes entre elles et sont l'équivalent de trou de ver. Elles facilitent grandement les voyages entre les planètes, cependant dans les Confins, elles sont très loin des planètes. À la fin du premier tome, la Spire, malgré de nombreux déboires à sa création, fonctionnait très bien et était devenue une compagnie prospère. le début de ce second tome fait le point sur les personnages et sur la situation de la compagnie, ce qui permet de se remettre à niveau entre la lecture des deux tomes.

L'univers est toujours aussi intéressant et ce tome permet de le découvrir un peu plus , bien qu'il reste encore de nombreux secrets à découvrir, notamment à propos des Vangk, les légendaires constructeurs des Portes. La Spire a prospéré mais à l'intérieur de la compagnie, tout n'est pas simple et on retrouve deux camps aux opinions distinctes: le Buro, dirigé par Mathy, et la Ligue des navis qui s'occupe des intérêts des pilotes. Au milieu des deux, se trouve Lenoor, la fondatrice de la compagnie qui souhaite garder l'esprit initial de la Spire. Lenoor est assez présente dans le roman, en tout cas plus que Hummel et Cornelis, les deux autres fondateurs. En effet, les personnages principaux du premier tome sont un peu en retrait au bénéfice de la Spire qui est quasiment un personnage à part entière. Dries, le fils de Cornelis acquiert lui un peu plus d'importance, notamment par sa relation avec Lenoor.

Les thèmes soulevés dans ce tome sont intéressants, on découvre de nouvelles planètes où il est question de religion, de fanatisme et du rôle de la femme. L'histoire des deux pilotes forcées de rester sur une planète et confronter à une vision de la religion qui leur est étrangère, est touchante et bien faite.

Le début du roman flirte presque avec le thriller, avec la maladie dont sont victimes plusieurs personnes et qui implique la Spire. le début est ainsi très accrocheur et on a envie de lire la suite et puis d'un coup, le fil narratif change et on passe à une autre histoire: l'histoire des 2 pilotes femmes. Pour à nouveau changer de fil narratif avec un long passage sur les intelligences artificielles. le passage entre les diverses histoires est un peu trop rapide et cela donne un peu l'aspect de nouvelles mises bout à bout avec comme seul lien directeur la Spire. Chaque histoire est intéressante et comporte des thématiques particulières qui sont importantes, mais j'aurai aimé une trame un peu plus unie.

Ce tome 2 est bien écrit, intéressant avec des questions soulevées importantes mais il est un peu froid par certains aspects et manque d'unité. Cela vient du fait que les personnages principaux du premier tome sont assez en retrait au profit d'une part de questionnements, et d'autre part de la compagnie elle même. le livre donne presque l'impression d'être un recueil de nouvelles ayant pour thème commun la Spire. Pour moi, il est un peu en deçà du premier tome même si je lirai la suite avec plaisir.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Après avoir aimé le premier volet de cette trilogie de Laurent Genefort : Spire I — Ce qui relie, je ne pouvais que me jeter sur sa suite. Me voilà donc propriétaire, dès sa sortie, du second volet de Spire : Ce qui divise.

Et pour diviser, ça divise ! Mais de façon très méthodique et logique. Pas de rupture abracadabrantesque. Nous retrouvons les mêmes personnages principaux quelques années après qu'ils aient créé la Spire, une compagnie de transport interstellaire qui se veut différente des autres. Mais voilà, venir jouer dans la cours des grands en prétendant changer les règles n'est pas toujours la meilleures des choses à faire. Surtout quand dans la bande de copains, il y en a un qui tient absolument à se faire accepter des grands, quitte à jouer leur jeu.

Laurent Genefort nous propose un roman cohérent sur l'évolution de cette compagnie de transport et ses principaux membres, mais il aurait tout aussi bien pu en faire un recueil 3 ou 4 nouvelles indépendantes s'insérant intelligemment dans cet ensemble. Ça, c'est une question de goût. J'aime beaucoup les nouvelles. Et cela m'aurait pleinement satisfait de lire ce volume sous cette forme, avec l'avantage de pouvoir faire des pauses... que je n'aurais sans doute pas faites. D'un autre côté, je ne suis pas dupe ; Laurent Genefort n'écrit pas que pour moi. de nombreux lecteurs n'aiment pas les nouvelles et préfèrent les romans à rallonge (c'est du moins ce que nous font croire les éditeurs). Il était plus logique de le présenter sous cette forme.

Je pourrais vous dire beaucoup de choses sur ce roman, mais ça tournerai très vite au résumé. Alors, chut ! Vous avez bien assez que la quatrième de couverture pour ça.

En bref : Si vous avez aimé le premier volet, vous allez aimer ce deuxième opus. Si vous ne l'avez pas aimé, je ne vois pas comment vous pourriez aimer celui-ci. Et si vous ne l'avez pas lu, commencez plutôt par lui, car , même si les deux romans peuvent se lire indépendamment l'un de l'autre, il y a quelques informations distillées au fil des pages du premier volume qui peuvent vous être utiles pour mieux apprécier les relations interpersonnelles des principaux protagonistes dans celui-ci.

Une chose est certaine : après cette deuxième lecture, j'envisage très sérieusement de m'atteler au reste des oeuvres de cet écrivain.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque le commissaire religieux leur avait extorqué la promesse de chasteté pendant leur séjour, Riguelle avait failli éclater de rire. Dans l’espace, la tolérance régnait en matière de mœurs et de religion. Non par idéologie, mais à cause de l’hostilité du milieu : les compétences devaient être préservées à tout prix. Aucune des stations et aucun des orbiteurs qui avaient méconnu cet impératif n’avait perduré. À la surface des planètes, l’homme pouvait discriminer son prochain sans se mettre en péril. Dans l’espace, on considérait que l’orientation sexuelle et la croyance relevaient de la sphère privée tant qu’elles ne compromettaient pas l’intégrité de l’habitat.

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Le capitaine n'avait jamais conféré de personnalité à l'IA de bord. Les innovations, les tics de langage, les humeurs simulées - ce fourbi était considéré comme un truc d'ado attardé : rigolo pendant trois jours, et puis cela tournait au mauvais goût, comme d'incarner l'esprit de son vaisseau dans des jouets. La coutume exigeait de préserver une distance de sécurité.
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La crainte obsessionnelle de perdre la face avait cours sur certains mondes de la Couronne. Non dans les Confins, dont le besoin de variété génétique rendait l'acceptation des étrangers plus faciles et les mœurs plus libérales. Riguelle avait toujours considéré cette susceptibilité exacerbée comme puérile, ou en tout cas peu digne d'un peuple évolué. Cela lui rappelait ces enfants trop gâtés, qui ne se remettaient jamais en cause et s'entêtaient à rejeter leur faute sur autrui.
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Sept pilotes suffiront amplement à mener l’opération à bien.
Combien en faut-il au minimum ?
Six.
Notre marge de sécurité n’est plus que d’un pilote.
Amplement suffisant comme je te l’ai dit.
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Le capitaine ne s'étonnait pas que les habitants soient si friands d'artisanat et d'art. C'était une constante des stations existant de longue date. Comme si ces activités superflues, au cœur du temple de l'utilitarisme qu'était un habitat spatial, certifiaient leur humanité.
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Videos de Laurent Genefort (31) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Laurent Genefort
Lecture de Laurent Genefort : une création originale inspirée par les collections de la BIS.
Ce cycle est proposé depuis 2017 par la BIS en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature (MéL). Quelques mois avant la restitution, l'écrivain est invité à choisir un élément dans les fonds de la BIS. Lors de la rencontre publique, « le livre en question » est dévoilé. Chaque saison donne lieu à la publication d'un livre aux éditions de la Sorbonne "Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne".
Pour cette sixième saison, les auteurs de science-fiction français sont à l'honneur, dans le cadre de l'année de la SF à la BIS : http://www.bis-sorbonne.fr/biu/spip.php?rubrique537
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