Ce 3e tome est dans la lignée des 2 précédents: on suit les aventures de Bjorn, avec sa fiancée Sigrid et ses amis Ketill et Svartog. Il y a des imprévus, des engueulades, des moments de repos et d'amitié, des situations délicates... le rythme s'accélère dans les 60 dernières pages et j'avoue que ça fait du bien d'assister à cette rencontre tant attendue entre Bjorn et le Prince Dar. Par contre, tout se passe vite et la fin du combat est un peu abrupte. En filigrane, on suit dans tout le tome la croissance du dragon Daphnir, qui est unique et ne rentre dans aucune catégorie de dragons. Il me plaît, celui-là!
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Lecture jeune, n°119 - Bjorn poursuit avec les mêmes compagnons sa marche dans les enfers en quête du fils aîné du roi Harald, Sven, retenu prisonnier par la reine des lieux. Dans ce troisième tome, l’expédition qui a atteint l’étage des oiseaux voit les obstacles se multiplier à l’envi. Dans un environnement naturel hostile (dunes de sel, forêt sans tête) où la faim et la soif guettent leurs proies, la vie de tous est presque constamment menacée par des animaux réinventés (chenildars – sortes de sangsues –, griffons, lynx, oiseaux métalliques). Non contents de prendre un retard peut-être fatal sur le prince Dar, frère monstrueux de Sven dont il veut la mort, les voyageurs découvrent avec effroi des traces de son passage et de sa violence meurtrière. En outre, la traversée du coeur du Tanarbrok (Enfer) et le spectacle des tortures infligées aux damnés ne les préparent aucunement au décisif combat final avec le prince Dar. Mais les prédictions faites à Bjorn se réalisent et le destin du morphir se précise. Thomas Lavachery risquait de lasser par d’incessantes variations – même brillantes – sur un thème inchangé. Mais ce troisième tome marque une étape décisive dans les aventures de Bjorn aux enfers. L’auteur ménage toujours habilement les nerfs du lecteur en lui octroyant, ainsi qu’à ses héros, quelques pauses. La solidarité des membres de cette expédition ne faiblit pas et constitue leur plus solide rempart dans les épreuves. Beaucoup d’humanité et d’imagination visuelle, d’humour et de vivacité dans les dialogues rendent ces aventures et ce récit plus atypiques encore. Et l’on attend bien des surprises dans le tome 4. ? Marie-Françoise Brihaye
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La douleur n’était pas physique ; c’était une souffrance de l’âme, impossible à décrire. J’eus l’impression que quelque chose de monstrueux germait au plus profond de mon être.
Ces souvenirs me mettaient à la torture, mais je ne faisais rien pour les repousser. Je comprenais que la souffrance me distrayait d’un mal plus dangereux : le découragement.
Avec la participation des autrices Caroline Lamarche, Stéphanie Leclerc et des auteurs-illustrateurs Simon Bournel-Bosson, Thomas Lavachery.
Et la classe de 4èmeA du collège Saint-Michel, Guéméné-Penfao (44).
Un grand merci à la professeure Claire Blet.
Avec la participation de Cécile Ribault Caillol pour Kibookin.fr
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International et du Centre Wallonie-Bruxelles Paris.
Avec la séquence La Tête dans les images
Salah Elmour, Sauvage, texte de Layla Zarqa, trad. de l'arabe Nada Issa, le port a jauni