Il y a chez Doaré une violence hantée, contenue par l'exigence et l'ascèse de l'art. Un arrière-monde de séismes, de secousses souterraines prélude à l'avènement de l’œuvre. L'imaginaire primitif et enfoui de l'artiste n'a rien de fluide et d'accordé à l'évidence des choses. Avant même toute nostalgie de l'unité première, le souvenir d'une fracture grève l'univers d'un graveur dont on dirait qu'il s'est donné comme mission de cartographier les bris de la secousse liminaire