La nuit des lavandières

Un polar plutôt bien mené et mieux écrit que la moyenne: l'auteur sait user des métaphores pour jouer et se jouer des atmosphères et des caractères.
L'histoire de serial killer est assez classique mais a le mérite de s'implanter sans crainte dans des lieux bien de chez nous avec réalisme social et climat de rigueur (un Caen industriel bien glauque, une Normandie bien trempée dans tous les sens du terme) sans régionalisme et loin de la tentation anglo-saxonne. Quand même, on regrettera que la relation entre Bauman et Clémence Werber ne soit qu'esquissée alors que le contraste entre les deux gendarmes (l'un enfant placé, bourru et célibataire, l'autre bourgeoise pondeuse bien mariée) appelait un choc culturel et pourquoi pas amoureux (je suis une grande sentimentale). Peut être dans le cadre d'une prochaine intrigue où Clémence aurait cette fois la part du Lion ?

Que dire au terme de cette lecture affligeante ? Syntaxe médiocre, style grandiloquent ou obscurxselon les chapitres, scénario sans queue ni tête, des scènes qui confinent au comique ou frisent le non-sens. Des allures de pastiche, au mieux, mais de quoi ? C'est le seul mystère qui s'impose un tant soit peu au lecteur de ce nanar complet. Ne perdez pas votre temps avec ces lavandières.

L'histoire se déroule en Normandie, avec une petite virée dans le Poitou. Ce roman est lu dans le cadre d'un prix littéraire, donc une lecture imposée.
Qui allons nous rencontrer dans ce polar ? Un lieutenant Bauman et Clèmence son adjointe, un duo fort sympathique qui vont être amené à ces terribles énigmes.
Disparition inquiétante de deux personnes dont la voiture, aux portes ouvertes, est abandonnée sur une route. Leurs papiers, sac et bagages sont restés dans la voiture, des questions surgissent, enlèvement ?
Non loin de ce lieu, une maison est incendiée, deux corps retrouvés carbonisés. Pourquoi ?
Et si tout ceci remontaient à des temps anciens, autant de pistes données aux lecteurs, et qu'évoque cette couverture, un souvenir de vacances ?
Au commissariat on commence à recevoir des lettres anonymes adressées à Bauman, et il en reçoit même chez lui. Pourquoi, quel est ce lien mystérieux avec » le corbeau » de tous ces drames ?
L'auteur présente une une écriture rythmée, et maitrise le suspens .
Je dois dire que j'ai aimé suivre cet inspecteur parfois dans des situations cocasses, qui permettent de dédramatiser les situations dramatiques.
J'ai hâte de lire la suite des aventures du lieutenant Bauman et de Clémence.
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la ville de Caen sous un aspect sombre et inquiétant. Des maisons incendiées, des jeunes femmes enlevées. Des courriers envoyés.Un gendarme lié de près ou de loin à cette histoire morbide.
Un polar bien construit, une écriture nerveuse et un vocabulaire riche. Une histoire qui s'emmêle à souhait pour être mieux démêlée par le lieutenant Bauman et sa collègue Clémence Weber.
Une bonne lecture.

Ce premier roman se lit avec plaisir. le personnage du gendarme solitaire est un bon fil conducteur. Les descriptions de Caen et de la région offrent un beau cadre pour la recherche du tueur fou. Quelques situations semblent toutefois assez improbables.