Pointe de Pern :
Mais les pierres vues de ce côté , subissaient d’étranges métamorphoses. Elles revenaient de la mer en vaincues, remontant avec des dos cassés la falaise, et il ne s’agissait plus de bénédiction mais de funérailles. Une espèce de chien de mer, affalé au sommet de la plus haute, semblait hurler de désespoir et d’horreur.
La mer avait fait des rochers une meute avilie et épouvantée qui essayait d’atterrir. Ils prenaient des formes qui marquaient un lien terrible entre les espèces animale et humaine. .. ´
Des groupes de rochers ne sont plus que des monstres, hurlant, crachant, bavant, ouvrant dans la falaise d’effrayantes mâchoires, ou reposant sur un goitre de pierre, plein d’uns somnolence repue. Au lieu d’aigles, déployant leurs ailes, des crapauds gigantesques accroupis au bord des vagues, avec une malice et une sottise humaine dans le regard. Le grotesque remplace le sublime.