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Le Photographe tome 0 sur 4
EAN : 9782800147956
272 pages
Dupuis (05/11/2010)
4.6/5   362 notes
Résumé :
L'édition en Intégrale d'un des récits les plus marquants du label Aire Libre
En 1986, le photographe Didier Lefèvre rejoint une mission de Médecins sans frontières en Afghanistan, alors en guerre contre l'Union soviétique, pour acheminer une aide médicale à travers les montagnes. C'est ce long périple, jalonné de rencontres et de dangers, que nous racontent Didier Lefèvre et Emmanuel Guibert, sur la trame du reportage photographique réalisé sur place par Did... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
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Si vous aimez la photographie, les paysages grandioses, les BD qui semblent vous emmener dans un ailleurs, presque sur une autre galaxie, alors qu'en fait, elles collent à la réalité, cette intégrale « le photographe » est fait pour vous.

1986, Didier Lefèvre, photographe, accompagne une mission MSF en plein coeur de l'Afghanistan.
L'oeil du photographe saisit l'instant, l'insolite, la rigueur, la misère, la beauté, l'horreur. Les dessins d'Emmanuel Guibert reprennent cette magie. Les textes nous communiquent la richesse du partage entre Afghans et occidentaux, l'émotion de cette aventure, son caractère grandiose.

On a l'impression que ces guerriers afghans, ces villageois isolés et démunis, se fondent dans le décor. Ils sont rugueux et généreux à la fois. Ils sont aussi parfois impitoyables, obstinés.

On est écoeuré, quand on voit les blessures des hommes, et surtout celles des enfants, après les bombardements dans les villages. Que font des enfants au milieu de cette horreur ?

Puis, on regarde les photos du reportage, les dessins, et on comprend l'énorme contraste, l'absurdité de la guerre : « Un paysage magnifique et immuable qui se fout de la guerre. »
Qu'est-ce qu'ils foutent ces hommes à se faire la guerre, alors que tout autour d'eux invite à la paix, la méditation, la contemplation, l'humilité ?
Au lieu de cela, ils dynamitent les rivières pour ne manger que quelques poissons. Ils dynamitent les roches pour récupérer le lapis-lazuli. Des pierres précieuses pour alimenter la guerre. du beau pour faire du moche. Ils salissent tout. Ils abandonnent les troupeaux de chèvres et de moutons, trop affairés à faire la guerre. Ils préfèrent le fusil au bâton de berger. Ils oublient d'apprendre à leurs enfants l'essentiel : « Personne pour expliquer que savoir des choses ça vaut mieux que de s'étriper. »

On entrevoie les femmes afghanes autrement. « La femme afghane, c'est la gardienne des valeurs, la présence morale. » Si seulement on entendait leurs voix, si seulement on envoyait leurs enfants à l'école, au lieu de les enrôler dans la résistance. Apprendre autre chose que la doctrine et la fierté du combattant.

On admire le courage de ces médecins, infirmières, journalistes et photographes, qui osent s'aventurer et venir en aide à ces populations tellement différentes, tellement démunies, tellement engluées dans leurs idées, tellement isolées. Ils forment une équipe soudée par les épreuves, et ils vont au bout du monde.

L'Afghanistan a bouleversé la vie du photographe; malgré les épreuves, il termine son voyage par ces mots sur son carnet :
« Je pense au meilleur et au pire de ce que je viens de vivre en Afghanistan. Et je réalise une chose : j'ai envie d'y retourner. »
Il a pénétré cet univers, cette planète. Il a compris le langage de ses habitants. Il sait qu'il devra leur mentir en leur disant qu'il est chrétien, pratiquant, marié, père de famille. Bien-sûr, il ne sera jamais leur égal, il n'ira pas au paradis, mais ça passe, on ne lui mettra pas une balle dans la tête.
Leur religion passe avant le reste. Avant de connaitre l'autre. Telle que certains la prêchent et la pratiquent, elle n'ouvre pas au monde, elle enferme, hélas.

Une BD-documentaire-journal qui se termine par le portrait des différents personnages rencontrés durant la mission, une carte de la région et le journal filmé d'une mission en Afghanistan par Juliette Fournot : "À ciel ouvert" .

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En 1986, Didier Lefèvre (1957-2007) part en mission comme photographe en Afghanistan avec Médecins Sans Frontières. Accueilli et guidé sur place par l'équipe de choc de MSF, le photographe s'engage dans un périple de quelques mois entre les plaines du Peshawar au Pakistan et les régions montagnardes du Badakhshan au nord de l'Afghanistan. de cette expérience riche en rencontres et anecdotes, Didier Lefèvre a ramené des dizaines de planches dont beaucoup seront oubliées dans quelques boites au fond d'un placard. le photographe est né de la volonté de communiquer au grand public ce travail inédit du reporter. Initiée par Emmanuel Guibert plus de 15 ans après la mission, cette série a pour objectif de permettre une lecture différente et différée des événements sur la base de sources originales. Pour Emmanuel Guibert qui reconnait volontiers le talent de conteur ainsi que l'oeil averti de son ami, il s'agissait de : "faire entendre la voix de Didier, combler les vides entre les photos et raconter ce qui se passe quand Didier, pour une raison ou pour une autre, n'a pas pu photographier. Tout cela dans l'idée de montrer dans le détail ce qui l'est rarement : un reportage en train de se faire, une mission humanitaire au jour le jour, le destin d'une population de montagnards prise dans la guerre." (extrait de Déclic du livre sur le site de l'ouvrage). le photographe est l'un de ces rares ouvrages qui offre un regard nouveau sur le photojournalisme et le travail humanitaire. Un magnifique exemple de collaboration à la croisée de 3 métiers : photojournalisme, dessin et graphisme (cf. collaboration de Frédéric Lemercier pour la mise en page et la couleur).

Partir en mission humanitaire en Afghanistan pendant la guerre (1979-1989)

L'Afghanistan est enlisé dans la guerre depuis 7 ans lorsque de Didier Lefèvre s'y rend en mission. L'équipe de MSF qu'il accompagne, parcourt les contrées reculées du pays pour soigner les malades et les blessés (cf. les opérations à ciel ouvert). Les zones occupées et contrôlées par les armées soviétiques sont dangereuses (se méfier surtout des patrouilles d'hélicoptères). Les routes reliant les divers points de chute des ONG sont difficiles à pratiquer : tout se fait à pied, à cheval ou à dos d'âne. le convoi de MSF profite des caravanes de ravitaillements d'armes entre le Pakistan et l'Afghanistan pour traverser les zones critiques. Dans ces régions centrales de l'Afghanistan où l'environnement est hostile et les risques de tirs omniprésents, les accidents, les disparitions et les décès ne sont pas rares. le danger est tangible mais pour avancer, l'équipe dépêchée par MSF fait preuve d'une volonté, d'une patience et d'une endurance à toute épreuve. Négocier, trouver les bonnes alliances, s'adapter, maîtriser les codes ou la langue (farsi), agir dans l'urgence, garder son sang froid, exercer en toute circonstances, sont autant de compétences et qualités nécessaires à ce type de mission. Une bonne condition physique aussi. Mais comme le révèle le photographe, la fatigue, le stress et le découragement l'emportent parfois. Parce que partir en mission humanitaire (surtout en Afghanistan pendant la guerre) n'est pas un acte anodin, ce mémorable témoignage de Didier Lefèvre est précieux car il dévoile grâce à un traitement journalistique/artistique inédit, à la fois les coulisses du métier d'humanitaire et celui du photographe-reporter...

La photographie et le dessin comme support du récit de Didier Lefèvre : un traitement original

A mi-chemin entre témoignage et reconstitution, le photographe propose un travail original de mémoire et de valorisation de sources brutes. A cette lecture, on pensera inévitablement aux oeuvres de Joe Sacco comme par exemple Gorazde qui intègre en introduction, des photos capturées par le journaliste pendant ses séjours en Bosnie. Pourtant, la démarche artistique employée pour les deux oeuvres est complètement différente. le bédéiste américain se sert de ses photos et de ses notes de voyage comme support de création artistique (dessin et récit). Dans le cas du présent ouvrage, Ce sont les illustrations qui complètent les sources et le récit. Si le travail de reconstitution est commun aux deux livres, la démarche est inversée. Pas de carnet de notes pour le photographe (Didier Lefèvre l'a perdu). Seuls les milliers de clichés (dont seulement quelques-uns ont été exploités) et les souvenirs ont permis la reconstitution des événements. Cette valorisation de sources brutes (ici les planches du photographe) est originale car le récit se déroule sur la base des planches et dessins qui se complètent par alternance. Ce choix artistique et éditorial mérite d'être souligné car il offre divers jeux de lecture que je trouve assez intéressants : lire tout d'un coup, lire uniquement le récit illustré ou ne s'attacher qu'aux planches... le photographe est par conséquent un objet hybride unique en son genre qui hésite entre le carnet de voyage, la bande-dessinée et le photo-reportage. Par son sujet et sa forme, ce bel ouvrage mérite donc sa place sur les étagères de votre bibliothèque ! A (re)découvrir absolument !

Lire le billet complet sur les Embuscades
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
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Une B.D. unique et grandiose de par sa conception avec ce mélange de photos et de dessins ainsi que par la force de son récit. le photographe, en 1986, rejoint Médecins Sans Frontières en Afghanistan. 1 000 kilomètres à travers la montagne à cheval, à pieds, à dos d'âne, ne pouvant pas passer par les grands axes pour cause de guerre. Mission dirigée par une femme. Relation entre deux peuples, périples montagnards, don de soi, ouverture d'esprit, humour, beauté des paysages, misère, blessures de guerre, pitié pour les chevaux, dur réalité pour ces enfants atteints par les bombardements. Une rencontre avec de grands hommes, inconnus. Joint CD d'un reportage de Juliette Fournot où des images d'opérations peuvent être perturbantes. En fin d'ouvrage 'Ce qu'ils sont devenus'. On y apprend, en autre, que Didier Lefèvre, à son retour, souffre d'une furonculose et perdra 22 dents. Il retournera huit fois en Afghanistan. Décédé en 2007. le parcours de Régis et Robert est original puisque de la médecine, ils sont passés à la viticulture. Entre splendeurs et horreurs.
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BD reportage, photo-reportage, récit documentaire, le photographe est un ouvrage hybride mais dans tous les cas, c'est une vraie réussite. Ce doit être la troisième fois que je relis ce triptyque et à chaque fois, je replonge avec le même intérêt dans cette histoire de photographe qui suit une mission MSF en Afghanistan dans les années de guerre civile contre les soviétiques.

Le premier épisode nous relate le cheminement de la mission qui part de Peshawar au Pakistan pour s'installer dans la région du Badakshan. On découvre les paysages grandioses, les coutumes et les traditions de ce pays rude avec Didier le jeune photographe qui n'a jamais mis les pieds en Afghanistan. On découvre aussi une équipe de jeunes médecins et infirmières particulièrement dévoués et investis.
Le deuxième tome est plus statique : la mission est installée et c'est le quotidien des membres de MSF qui nous est présenté entre blessés de guerre, bobos de tous les jours et rencontres avec les habitants.
Dans le troisième et dernier tome, Didier fait le choix de rentrer seul au Pakistan avec des guides locaux et de quitter la mission. Son voyage de retour va être périlleux entre les difficultés à communiquer, les arnaques, et la rudesse du climat.

Quelle belle idée de mélanger les dessins et les photographies ! le récit est sensible et reflète parfaitement les impressions d'un jeune européen projeté dans un monde bien loin du notre où les rites religieux sont fondamentaux et où la guerre fait des ravages.
C'est une très belle manière de connaître un peu mieux l'Afghanistan et l'origine de ses troubles qui ont malheureusement perduré depuis cette mission de 1986. J'avais découvert ce pays en lisant Les Cavaliers de Kessel qui m'avait passionné. le photographe est à mon sens le meilleur ouvrage, en outre facile à lire, pour découvrir la période des années d'invasion soviétique.
Un classique de la bd de reportage à lire et à relire
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Ce roman graphique très particulier mélange photographies, dessin et texte. Il raconte l'aventure du photographe Didier Lefèvre, en Afghanistan, durant les années 80. C'est le récit d'un reportage auprès d'une mission de Médecins sans Frontières dans les montagnes Afghanes, alors que les Russes ont envahi le pays. le photographe en est revenu avec des milliers de photos mais de celles-ci, très peu ont été publiées dans les magazines, et bien plus tard, son ami Emmanuel Guibert propose de les assembler avec ses dessins pour en faire cet album magnifique.

Donc, Didier Lefèvre est envoyé pour une mission au Pakistan afin de rejoindre le groupe de Médecins sans Frontière qui va soigner les Afghans touchés par la guerre et se trouvant dans les montagnes afghanes. Là, il change de tenue, il apprend les rudiments de la langue, de la culture, etc. Il est informé sur la grande difficulté physique qui l'attend. Rien que jusque là, la bd vaut son pesant d'or et on apprend beaucoup de choses.

Accompagnés de chevaux et d'ânes, le groupe va d'un bon train en passant d'une région à l'autre. Juliette qui dirige l'expédition est une habituée, et on la connaît, ce qui facilite leur avancée. Didier prend des tas de photos et les prises de vues dans les montagnes afghanes sont très belles, avec un grain très doux, où les gros caillous des montagnes, et les tissus des vêtements se confondent.

Certains clichés sont à couper le souffle. Des planches contact sont ajoutées et nous parlent car elles ont une valeur filmique. J'aime aussi les photos de groupe, auxquelles la légende apporte une touche humoristique.

Tout comme l'humour, la tendresse ou la sollicitude se dégagent de l'impression générale de cette aventure. Tous les problèmes que rencontrent les personnages nous font relativiser les petits problèmes de la vie. Les membres de l'expédition sympathisent.

Didier doit recoudre lui-même ses chaussures qui se cassent, il abîme son matériel photographique et perd l'un de ses appareils qui tombe dans un ravin. Dans les montagnes, le groupe frôle sans cesse le danger, car les Russes pourraient bombarder à tout instant.

La partie qui nous montre tous les malades et accidentés des alentours portant sur eux toutes les traces de la terrible guerre n'est pas moins intéressante. On puise de la force chez ces Afghans qui gardent leur humour en toute situation.

Au retour, Dider aimerait faire son aventure personnelle, sans la compagnie MSF, car il il a fait le plein de globules rouges, et connaît le chemin, mais par contre il vivra un cauchemar des plus horribles dignes d'Halloween, dont je ne vous dirai rien. On a le coeur serré pour lui.

Un album magnifique pour ceux qui aiment la photo, la bd, sur le métier de photo reporter, sur la guerre en Afghanistan, sur tous ces médecins qui donnent d'eux-même, mais surtout, sur l'aventure personnelle d'un homme qui m'a été très attachant.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
— C’est ça que je trouve phénoménal dans ce que vous faites. J’ai déjà vu des blocs opératoires en France, le matériel ultra-perfectionné, les équipes, la propreté, tout ça… et vous-là, c’est tellement un autre monde !
— Bon, c’est le même pourtant. La base de la médecine, ici comme en France, elle ne change pas : c’est l’observation, la clinique, l’étude des symptômes. Ça s’appelle la sémiologie, lire les signes. Pas de meilleure école de sémiologie que la médecine en condition de désert sanitaire, la médecine qu’on fait ici. Opérer, c’est pas compliqué, tu sais ? Les paysans afghans peuvent apprendre, ce qui est compliqué, c’est de savoir quoi opérer, c’est le diagnostic.
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- À Maïdan, il y a des gisements de lapis-lazuli.
- Les pierres bleues ?
- Oui, ils font sauter la montagne à la dynamite. […]
- Qu’est-ce qu’ils en font du lapis-lazuli ?
- Les pierres sont acheminées à dos d’âne au Pakistan et vendues.
L’argent va au parti Jamiat-e-islami, un des sept partis de la résistance. Celui de Massoud et celui de Bassir, le commandant qu’on va voir à Yaftal.
- Je savais que la résistance tirait son revenu de la came, mais pas des pierres précieuses.
- Ah si. Ils produisent aussi des émeraudes et des rubis.
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Un type enrubanné de blanc. Pas l’allure d’un montagnard, plutôt une sorte de lettré.
Il attaque sec : « Quelle est ta religion ? »
C’est une question à laquelle je commence à m’habituer. Je halète :
« Isawi. »
Il me parle comme à un enfant, avec beaucoup de gestes.
Isawi, c’est khub, c’est bien. Musulman, c’est bissior khub, c’est beaucoup mieux. Il ira au paradis et pas moi.
Par contre in ne s’agirait pas que je sois yahud. Yahud c’est khalop, c’est vraiment mal. Il dit ça en fronçant les sourcils.
Et puis pof, il me plante là.
Ça a duré trente secondes, montre en main.
Par acquis de conscience, je vérifie dans mon dictionnaire ce que j’ai déjà pigé. Yahud, ça veut bien dire juif.
Qu’est-ce que ça peut être un juif pour ce gars ?Ce qu’il sait, il l’a appris d’une doctrine qu’à son tour il diffuse dans les grands chemins. Combien il y en a des VRP comme lui, en Afghanistan ?
Je médite un moment sur l’affrontement des religions et regardant mes pieds progresser dans la caillasse.
La question prend l’apparence de la montagne que je gravis : Aride, écrasante, immuable.
Au fond, ça me déprime que ce gars n’ait rien eu à foutre de savoir ce que je faisais là ni où j’allais.
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- De la part d’un couple aussi complice, aussi uni, ça m’a étonnée. Je lui ai demandé : « Comment ça se fait que ton mari ait pris une deuxième femme ? » Tu sais ce qu’elle m’a répondu ?
- Non.
- Elle m’a répondu : « C’est moi qui la lui ai trouvée. »
- Hahaha !
- « Tu comprends, mon mari est un homme riche, il reçoit beaucoup d’invités, il est absent longtemps. En période de transhumance, j’avais vraiment besoin de quelqu’un d’autre. »
- C’est marrant, parce que ce n’est pas du tout l’idée qu’on se fait chez nous de la vie conjugale en Afghanistan.
- Mais elle est fausse, l’idée qu’on se fait chez nous !
- Nous, ce qu’on voit, c’est toujours la même pauvre gonzesse sous son chadri.
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C'est calé ce que fait Juliette, parce que ce n'est pas facile.
Pour un Afghan, un chef, c'est quelqu'un de fort. Une femme ne peut être chef.
Pourtant, ils ont tous compris que c'est Juliette qui commande.
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