Et a-t-on le droit de dire que le Coran est - aussi - un livre de haine ? Oui. Un livre dont les versets dits "fulminants" sont autant d'incitations à la haine. Et singulièrement, à cette variété de la haine que nos beaux esprits ardents défenseurs des droits de l'homme qualifient de "haine raciale". Un livre qui, s'il n'était pas sacré, serait frappé d'interdiction en application de la fameuse loi Gayssot sur l'expression écrite de propos racistes ou antisémites. Loi scélérate à mes yeux, je m'empresse de le dire : qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, je suis contre toute censure, pour quelque motif que ce soit; je souscris entièrement aux idées que défend Raoul Vaneigem dans "Rien n'est sacré, tout peut se dire..." Mais je constate un bien pénible effet de cette hypocrisie conçue par un député communiste - tiens donc! -, qui consacre l'injuste loi du Deux poids, deux mesures.
Le droit à l'indifférence, donc. Le droit pour tous. Mais qui, comme tout droit; implique des devoirs. Et d'abord, qu'on le défende sans merci, ce droit toujours attaqué par les sectarismes, les fanatismes, les totalitarismes politiques ou religieux - ou politicoreligieux. Ce droit toujours remis en cause par une cabale de dévots ou une autre, tel militantisme ou tel autre... Voici son corollaire: Aucune tolérance à l'intolérance! Aucune complaisance pour ceux qui ne veulent pas jouer le jeu - c'en est un. Un jeu de société. Le jeu de la vie en société. Le jeu démocratique de la vie en société
"Et a-t-on le droit de rappeler que le prophète Mahomet déflora Aïsha alors qu'elle n'avait que neuf ans ? Oui. Or, tous les historiens et tous les anthropologues qui ont étudié les us et coutumes de l'Arabie d'avant l'hégire et des premiers temps du mahométisme s'accordent au moins sur ce point: même à Médine, au VIIe siècle de l'ère chrétienne, ce que nous désignons par le terme de pédophilie n'était pas chose banale ni estimée. . . Cela vous trouble, pour ne pas dire plus? Moi aussi. Mais c'est une vérité
Surtout, avec un grand bon sens, et ce devrait demeurer notre plus grand sujet de fierté, nous avons conçu qu'une école rigoureusement non confessionnelle pourrait beaucoup mieux enseigner aux enfants la liberté, l'égalité, la fraternité y compris envers ceux qui professent une autre foi, beaucoup mieux enseigner la tolérance et le respect d'autrui -en un mot: l'humanisme -, que le curé de la paroisse qui, tout bon et brave curé qu'il fût, et disciple sincère de Jésus, avait trop bien assimilé au séminaire l'interdit et la censure, l'esprit de soumission et d'abaissement ; si encore, par chance, il n'y avait pas appris aussi le mépris et l'envie ; si encore il en était sorti indemne de la méchanceté, de la férocité qui y régnait
On m'a beaucoup critiqué pour ce terme d"'islamisation des esprits" que j'ai forgé sur le modèle de la fameuse "lepénisation des esprits", dont il fut question pendant tant d'années.
Voici ce qu'on peut entendre le 7 janvier 2004, en écoutant France-Inter, la radio généraliste de service public" l'organe radiophonique officiel du politiquement correct et de la France islamisante: "Zidane, le footballeur musulman non-pratiquant..." On en est là! qui le tour, ensuite ?"
Vidéo de Jack-Alain Léger