Un agent québécois au service de l'Union est porteur d'une mauvaise nouvelle : un chercheur d'or canadien a décidé de léguer son or aux Confédérés ! Oui ! Aux Confédérés !
Panique à bord du « navire » nordiste ! Avec cet or, la guerre pourrait bien être prolongée d'une dizaine d'années ! Les Sudistes ne manqueraient pas d'acheter des armes grâce à ce trésor inespéré. le Nord se doit de réagir ! Il faut envoyer un agent en civil au Canada pour mettre la main sur cet or, ou pour le faire disparaître afin qu'il ne puisse tomber entre les mains des Confédérés. le choix se porte sur le sergent Chesterfield ! J'ignore ce que l'état-major nordiste a fumé, mais c'était fort ! Très fort ! Chesterfield demande à être accompagné d'un homme. Permission accordée ! Et voilà le caporal Blutch embarqué avec le sergent le plus à cheval sur le règlement que l'Union puisse compter dans ses rangs, le plus borné, quoi ! A Québec, nos deux héros vont rencontrer Raynald… Un coureur des bois ! Un vrai qui court vraiment ! Une chance inespérée de tomber sur un homme qui connaît la forêt et les techniques de survie…
Critique :
J'ai vieilli ! Oui, j'ai vieilli ! Je m'étais bien amusé lors de la sortie de cette BD dans les années '80. Aujourd'hui, je ne l'ai plus trouvée aussi marrante. Je pense avoir perdu en grande partie mon âme d'enfant. J'ai souri en lisant l'histoire, mais sans plus. Il arrive parfois que Les Tuniques Bleues soulèvent des questions d'ordre philosophique et fassent réfléchir tout en faisant rire. Ce n'est point le cas ici. Bref ! Une petite récréation, sans plus.
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Blutch et Chesterfield rendus presque fous furieux par un coureur des bois autoproclamé, ça vaut le détour ! J'ai passé un excellent moment avec cet opus des aventures des Tuniques Bleues : les gags et les quiproquos sont nombreux et on ne s'en lasse franchement pas.
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Dans cette aventure, Blutch et Chesterfield vont devoir se rendre au Canada, non loin de Québec afin de devancer les confédérés.
On touche dans cet album à un rouage essentiel de l'effort de guerre des deux armées qui s'opposent, le financement.
Alors quand les espions à la solde de l'Union ont découvert qu'un vieux prospecteur originaire de l'Alabama voulait léguer tout son or à la confédération, le général Alexander n'a pas eu d'autre option que d'envoyer nos deux héros pour devancer les sudistes.
Un seul mot d'ordre, ramener l'or, ou s'assurer qu'il ne tombe pas aux mains des confédérés.
Mais comme d'habitude, cette mission simple de premier abord va connaître quelques situations tant inattendues que cocasses...
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Les Tuniques bleues sont tombés bien bas.
Le pitch... un vieil original habitant le Québec souhaite léguer son or au camp sudiste. Des émissaires sont en route pour prendre le pactole qui permettrait au Sud de prendre un avantage décisif. On envoie donc Chesterfield et Blutch persuader le vieil original de changer d'avis, ou de faire disparaître l'or.
Pour trouver la cabane au Canada blottie au fond des bois (un grand merci à Line Renaud), les deux compères loue les service d'un homme des bois autoproclamé, mais qui est nul comme pas possible. Et vu qu'il a un frère aussi nul qui guide les Sudistes, cela donne un running gag pas drôle, lamentable, désespérant qui s'étale sur près de 30 pages... Autre running gag... les puces dont on voit un aperçu en couverture. L'art du running gag est mal maîtrisé ici. Tout le monde n'est pas Goscinny, visiblement.
Ajoutons une totale absence de dialogues comiques et de réparties croustillantes, et on est vraiment bas. On peut se rassurer en se disant que Cauvin nous évite les misérables expressions québécoises d'usage (cf. Lucky Luke et la Belle Province). Pas de Tabernacle ici. Ouf, dans une certaine mesure. Mais bien maîtrisées les spécificités du langage auraient pu apporter quelque chose. Ce tome 26 se lit, et s'oublie tout aussi vite.
Restent les dessins des "studios Lambil et Salvérius"... très bien, mais de facture très, trop, classique. Les personnes qui sont allées à Québec reconnaîtront une vue de la ville... tellement saisissante de réalisme qu'elle semble déplacée dans une telle BD.
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Un épisode qui permet de changer d’ambiance.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Écoute, Raynald... Je n'ai rien contre les senteurs d'humus, ni celles des peaux... encore moins contre celles de la viande faisandée et du poisson pourri, mais le tout ensemble, ça me fiche la migraine !
(Blutch à Chesterfield:)
Alors , mon gros ?!... On ne va pas rester ici à admirer un coucher de soleil!... Tu le paies ce verre?!... (p.8)
-Ne vous fâchez pas, sergent...Je m'entrainais seulement!
-Pour ridiculiser vos supérieurs, vous n'avez pas besoin d'entrainement!
Anarchiste!
- il va encore craquer !
- mais nooon !
- mais si !
- qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
- il est déjà tout violet !
"Pour ridiculiser vos supérieurs, vous n'avez pas besoin d'entraînement !"
Cédric est apparu pour la première fois dans le Journal Spirou spécial Noël n°2541 du 23 décembre 1986. Près de quarante ans plus tard, le blondinet n'a pas grandi d'un pouce mais il a évolué avec son temps. Laudec revient sur les débuts de la série et sur sa collaboration avec le regretté Raoul Cauvin.
« Cédric », tome 36 disponible en librairie
Découvrir la BD : bit.ly/CedricT36