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sur 196 notes
J'adore la collection Heure-lumière des éditions du Bélial : en une centaine de pages, j'ai la joie de découvrir le style d'écriture et l'univers d'un auteur vers lequel je ne serai pas particulèrement allée soit par manque de temps, soit par méconnaissance. C'est ainsi que j'ai découvert Ken Liu au travers de L'homme qui mit fin à l'histoire et du Regard pour aller ensuite vers son recueil de nouvelles, La ménagerie de papier. Je ne voulais donc pas manquer le coche avec le planet opera Helstrid de Christian Léourier. Mais, les chroniques que j'avais lues ça et là pointaient quelques défauts. Et force est de reconnaître que je me joins à eux, signant là ma toute première déception de la collection.

Vic, après une déception amoureuse, décide de partir à l'aventure sur la planète hostile d'Helstrid. Après tout, il n'a plus rien à perdre et la mission dans laquelle il s'est engagée paye bien, de quoi le mettre à l'abri jusqu'à la fin de ses jours. Sur place, il est chargé par la Compagnie spécialisée en extraction de minerai de superviser un convoi de ravitaillement de trois camions vers un avant-poste à quelques centaines de kilomètres de la base. Dans le sien, c'est l'IA prénommée Anne-Marie qui pourvoit à sa sécurité et à l'acheminement du matériel. Mais, sur la planète Helstrid, malgré cette aide précieuse, il convient d'être prudent car les vents à plus de 200km/h, l'atmosphère irrespirable et les températures glaciales peuvent s'avérer très dangereux…

Ne passons pas par quatre chemins, trois aspects ne m'ont pas vraiment plu dans ma lecture. Tout d'abord, j'ai trouvé l'intrigue relativement classique et linéaire : hormis, quelques passages sur son passé sur terre et la raison pour laquelle il a entrepris ce voyage (j'aurais d'ailleurs voulu que ces apartés soient un peu plus développées) ou le rebondissement qui fait qu'il prend un chemin différent de l'itinéraire de départ, je n'ai pas été très surprise par le texte. Au contraire, j'avais même deviné la chûte de la novella. Ensuite, le personnage de Vic ne m'a pas semblé sympathique : s'il est vrai que psychologiquement, il est fragile (son voyage sur Helstrid n'est qu'une fuite après tout), il s'en prend violemment à l'IA, la traitant de manière condescendante. Il est vrai, Anne-Marie n'est rien de moins qu'une machine essayant de comprendre les émotions humaines et faisant de son mieux pour que la mission se déroule sans accroc. Mais au final, j'ai ressenti plus d'empathie pour elle que pour Vic. Enfin, j'aurais voulu que l'univers de la planète Helstrid soit plus développé. Hormis, le joli passage avec le rayonnement de la mousse, je n'ai pas été émerveillée et j'ai fini ma lecture avec le sentiment d'être passée à côté.

En revanche, j'ai apprécié la reflexion sur la relation Humain/IA. Au final, on se rend compte que l'Homme est peu de chose et dispensable dans cette mission à cause de sa nature fragile (les conditions sur Helstrid sont extrêmes) et de sa complète dépendance à l'égard des machines qu'il a lui-même inventées. Mais, c'est dans la nature humaine de tout vouloir maîtriser et de se montrer supérieur à tout ce qui l'entoure.

En conclusion, Helstrid est ma première déception de la Collection Heure-Lumière : l'intrigue linéaire, le personnage antipathique de Vic et l'univers au final peu développé de la planète auront eu raison de ma lecture. Dommage. du coup, je me rabattrai sur la nouvelle sortie du Bélial : Les meurtres de Molly Southborn de Tade Thompson.
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Des températures extrêmement basses, des séismes imprévisibles, des orages et des vents violents, une atmosphère visiblement incompatible avec toute forme de vie... Helstrid n'est pas la Terre, c'est le moins qu'on puisse dire !

Vic, Enri et les autres humains qui travaillent sur la base de Namà en font l'expérience tous les jours depuis qu'ils sont arrivés sur cette nouvelle planète. Tous se sont engagés volontairement au service d'une mystérieuse "Compagnie" contre un salaire mirobolant, et nombreux sont ceux qui comptent retourner à la case départ, une fois leur contrat terminé. Pour y faire quoi ? Bonne question. Vic, le héros, se la pose encore lorsqu'il déprime. Il a bien compris que les Terriens avaient colonisé Helstrid pour en exploiter le minerai ; mais le nombre important d'humains mobilisés sur les lieux lui échappe : les robots et les intelligences artificielles font déjà tout le travail ! le rôle de l'homme se limite à appuyer sur quelques boutons et à regarder les machines avancer...

Là où beaucoup crieraient leur déception et s'insurgeraient contre la propagande faite sur Terre par la Compagnie pour rallier de nouveaux pigeons à leur dessein obscur, Vic s'est fait une raison : s'il est venu sur Helstrid, c'est avant tout pour rompre avec un passé douloureux, pour reprendre le contrôle d'une vie devenue plate comme de l'eau depuis le départ de sa copine Maï. Changer de planète, même pour s'y tourner les pouces, ne pouvait être qu'un bon moyen de faire table rase de sa vie sur Terre.

Lorsqu'il est envoyé dans une autre base pour y apporter du ravitaillement, malgré les prévisions météorologiques peu rassurantes, il ne voit dans cette mission qu'une aventure bienvenue dans son quotidien monotone. Peu importe le danger, puisqu'il n'a rien à perdre ; et puis, que risque-t-il ? Il est à la tête d'un convoi de trois solides engins dotés d'intelligences artificielles réactives et ultra fiables, baptisés Anne-Marie, Béatrice et Claudine. Si le début du voyage est plus que tranquille, conditions météo se dégradent rapidement, et Helstrid semble bien décidée à reprendre le pouvoir. Coupé du monde, maintenu dans l'incapacité de prendre la moindre initiative à bord d'un vaisseau régi par l'IA plus que par l'homme, Vic se demande si Anne-Marie ne va pas devenir son tombeau...
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Helstrid, c'est un livre et une planète très lointaine sur laquelle vivent quelques humains qui doivent extraire du minerai, ou plus exactement qui aident des intelligences artificielles à extraire un minerai qui sert à on ne sait pas trop quoi. le personnage principal, Vic, est un de ces humains et part pour une traversée avec un convoi de camions pilotées par des intelligences artificielles.
J'ai bien aimé l'idée autour de laquelle tourne cette novella, qui veut faire réfléchir sur l'espèce humaine. Vraiment. Mais il ne se passe rien d'excitant. Attention, j'aime autant le contemplatif que l'action. Mais il n'y a rien de contemplatif dans Helstrid. Il pourrait s'y passer des tas de choses, car beaucoup de situations sont initiées par Christian Léourier, mais elles finissent en impasses à chaque fois. Elles ne servent pas l'intrigue.
Je trouve Helstrid inabouti, frustrant. On ne sait rien sur la planète mystérieuse aux conditions de vie extrêmes, qui ne sert que de décor. le personnage principal n'est pas intéressant. On s'attend au moins à une novella qui s'intéresse à l'intelligence artificielle, mais ce n'est pas le cas. Pas complètement, en tout cas. On n'aboutit à rien d'original, à rien qui fasse vraiment réfléchir après la lecture.
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En Résumé : J'ai passé un sympathique moment de lecture avec cette novella que j'ai trouvé dépaysante, divertissante et qui ne manque pas d'offrir quelques idées plutôt intéressantes. L'intrigue est certes classique et prévisible, mais cela ne l'empêche pas de se révéler plutôt solide. Bien entendu c'est un peu dommage de deviner la fin rapidement, mais ce n'est pas non plus bloquant je trouve. le gros point fort du récit vient, selon moi, de la découverte de cette planète, du voyage et de la découverte de ce nouveau lieu. Porté par une plume soignée et riche et une imagination inventive on découvre un paysage qui m'a rapidement accroché. On y trouve ainsi une nature à la fois magnifique, mais aussi terrible et sans pitié. Un monde qui, certes, n'est pas aisé, mais qui m'a donné envie d'en apprendre plus. Là-dessus vient se rajouter quelques réflexions, certes peut-être un chouïa simpliste, mais qui fonctionnent sur l'importance de l'Homme dans un monde si technologique, ou bien encore sur la notion d'IA et ce qu'on cherche à obtenir de ces dernières, si c'est une fonctionnalité ou une reproduction de nous-même. Alors, parfois les arguments sont facile ou sont un peu trop accentués par des mécanismes un peu lourd, mais dans l'ensemble ça fonctionne je trouve. Il y a aussi une certaine mélancolie qui se dégage de ce voyage, une sorte d'aboutissement nécessaire qui ne manque pas d'attrait, mais qui est un peu plombé, je trouve par les personnages. En effet les héros manquent quand même de complexité et s'avèrent un peu fade à mon goût, c'est dommage. Au final Helstrid n'est peut-être pas la lecture la plus marquante que j'ai eu de l'année, mais elle reste plaisante et un minimum intéressante.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
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L'essentiel de la nouvelle raconte le trajet effectué par le personnage et la relation qu'il noue avec l'IA de son véhicule durant ces quelques heures. L'histoire décrit les obstacles rencontrés pendant leur expédition et la façon différente dont ils les abordent, les priorités des 2 protagonistes n'étant pas toujours les mêmes.

J'ai surtout apprécié les descriptions de la planète et des conditions de vie qu'elle implique, y compris ce qu'implique le long voyage vers Helstrid. J'ai par contre été rapidement ennuyée par les lamentations du protagoniste concernant un amour perdu. J'ai trouvé que ça étirait trop le récit, qui aurait été plus palpitant s'il avait été plus court à mon avis.

La plume est agréable, les descriptions de l'environnement hostile de la planète sont très réussies et l'aspect scientifique/technologique est bien mené. Il m'a semblé qu'il manquait quelques notes de bas de pages pour définir quelques termes qui m'étaient inconnus, par contre. J'ai cherché les 2 1ers et ensuite je me suis contentée d'accepter de ne pas les connaître, c'est trop pénible de s'interrompre pour ce genre de choses.

Bref, des idées intéressantes et de bonnes descriptions, mais sinon je n'ai pas été plus emballée que ça, surtout que la chute m'a parue prévisible.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Helstrid, une planète située à vingt-cinq années-lumière de la Terre, est pour le moins inhospitalière. Température glaciale (-150°C), vents violents, atmosphère toxique et séismes ravageurs sont le quotidien des rares hommes présents sur place. L'extraction d'un minerai rare est la seule raison de la présence humaine. Les volontaires ne sont pas légion. Une rupture amoureuse et l'attrait d'une bonne paye à la fin de la mission ont poussé Vic à s'engager auprès de la compagnie qui exploite Helstrid. L'exercice n'est pas sans danger, heureusement l'omniprésence des Intelligences Artificielles facilite la vie quotidienne. Un convoi de trois camions doit ravitailler un poste avancé avant qu'une nouvelle tempête n'atteigne la station. Vic embarque dans l'un d'eux. Présence illusoire puisque les IA contrôlent l'ensemble de l'expédition, l'humain devenant un simple spectateur de cette excursion dangereuse mais normalement sécurisée...

Christian Léourier nous livre un Planet Opera de qualité. Tout d'abord Helstrid, planète hostile qui nous réserve bien des surprises. Immersive et très visuelle, l'écriture de Léourier nous embarque sur cette terre chaotique. Mais le point fort de cette novella est la confrontation entre Vic et Anne-Marie, nom de l'IA du camion. Les échanges entre les deux nous questionnent sur le pouvoir des programmes informatiques. Est-ce que l'Homme apporte quelque chose à l'IA ? Ou est-il un frein à celle-ci ? La dualité homme-machine est tout à fait intéressante. Il y a un petit côté Isaac Asimov et ses Lois de la Robotique au sein de cette histoire.

Les états d'âme du personnage principal sont le seul bémol du récit. Ses souvenirs d'amours perdues peuvent sembler un peu répétitifs et en même temps ils sont en parfaite adéquation avec le lieu, les événements et les différentes réactions d'Anne-Marie.

Classique et efficace, Helstrid est à la fois un huis clos de haute volée qui interroge sur la relation Homme/Machine et un Planet Opera dépaysant. A découvrir et à faire découvrir.

Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Helstrid est le numéro 17 de la collection une heure lumière des éditions le Bélial consacrée aux romans courts et la troisième parution d'un auteur français après Dragon de Thomas Day et Issa Elohim de Laurent Kloetzer. Helstrid est un roman de science-fiction, plus particulièrement un planet opera et le nom de la planète où se situe le roman.

Helstrid est une planète aux conditions extrêmes où l'homme ne peut pas vivre. Des vents violents soufflent et les températures atteignent des niveaux très bas. Mais la planète contient des minerais que l'homme veut exploiter. La compagnie offre aux volontaires de fortes sommes pour se rendre sur Helstrid et y travailler quelques temps. Pour s'y rendre, il faut un long voyage en étant endormi à bord d'un vaisseau. Ils sont quelques volontaires à travailler sur la planète avec le meilleur de la technologie. Parmi eux, se trouve Vic dont le travail est de superviser la tache de prospection et d'exploitation des machines. Vic va devoir entamer un voyage pour ravitailler un avant-poste loin de la base principale. le trajet est dangereux à cause des conditions climatiques de la planète mais Vic est secondé par des Intelligences Artificielles qui veillent sur lui.
Helstrid offre ainsi une lecture plaisante mais ne figure pas parmi mes préférées de la collection une heure lumière. La découverte de cette planète hostile et de ces paysages est enivrante. L'écriture soignée et visuelle de l'auteur nous emporte au sein de ce voyage mais le personnage principal gâche un peu le plaisir pris lors de cette découverte.
Chronique plus complète sur le blog
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Je ne ferai pas comme certains petits camarades qui s'étalent tellement qu'on finit, à lire leurs chroniques, par se dire qu'encore un paragraphe et ils auraient trouvé le moyen de faire une critique plus longue que la nouvelle concernée. Vous me direz que c'est facile quand on fait l'inventaire de toutes ses lectures et de tous les films qui reprennent des éléments du même type. Car, non, cette nouvelle n'est pas la première histoire écrite se passant sur une planète inhospitalière ou avec des IA n'ayant pas toujours un comportement très avenant vis à vis des humains vivant à leur contact. Mais de là à s'appesantir sur l'origine d'un prénom... (Ou à chouiner sur le fait que l'auteur fait aussi bien de la littérature jeunesse que pour adulte. Pour ma part, j'en suis satisfait. Ça limite sérieusement le nombre de scène de sexe ou de violence inutile dont certains auteurs se sentent obligés de parsemer (voire saturer) leurs écrits.)

Bon. C'est un texte court. D'accord. Et je les rejoins sur le manque de consistance de l'histoire. Une planète aux conditions climatiques extrêmes. Des machines suffisamment performantes pour ne pas avoir besoin de l'assistance des êtres humains. Etc. Je m'attendais à quelques chose comme la nouvelle de John Brunner : le long chemin de la Terre. Mais non. le lecteur arrive au mot de la fin sans avoir d'informations sur le pourquoi de la présence humaine sur cette planète inhospitalière et c'est frustrant. le héros est là par dépit amoureux. Son comportement irrationnel est celui d'un dépressif. Bref, il est surprenant que la Compagnie l'est embauché et expédié à grands frais sur cet enfer glacé sans que la raison n'en transparaisse au fil des pages. J'aurai préféré que ce texte soit deux fois plus long mais que tous ces éléments nous soient révélés.

Ça reste malgré tout du bon Léourier.

En bref : Une lecture sympa à ne pas rater si vous appréciez les travaux littéraires de Christian Léourier.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Bon,..., je viens de finir la nouvelle.
Et personnellement, je suis passé à coté du texte, si tant est qu'il avait un sens symbolique fort et plusieurs niveaux de lecture comme on peut le lire des critiques de certains sur le forum du Bélial ou ici.
J'ai trouvé peu d'intérêt à ce texte et il ne me laisse au final aucune impression positive.
Je décode assez froidement la relation humain/IA du récit, qui du coup n'apporte pas grand chose de neuf.
J'ai bien plus frissonné aux échanges machine/humain de 2001, par exemple.

Après, il est possible que les 3 niveaux de lectures imbriqués vus par certains soient bien concrets, et si c'est le cas, gros respect à l'auteur. Mais ça ne m'intéresse pas, je ne suis pas assez littéraire pour l'apprécier.

Si l'auteur est resté à un niveau plus pragmatique, parlant de la place de l'homme sur une planète dangereuse et en "compétition" avec des IAs bien plus adaptées, alors c'est à mon niveau. Et là je n'ai rien trouvé d'innovant au récit. le tout aurait tenu en 20 pages max et aurait été bien plus percutant. Mon avis rejoint totalement celui d'Apophis.
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Un petit bouquin (115 pages) dans cette jolie collection.
Vic bosse pour une corporation d'exploitation minière sur la planète Helstrid située à "25 années d'hibernation de la Terre". C'est au moment où il part en convoi pour ravitailler une base perdue aux fins fonds de nulle part que l'aventure démarre véritablement.
Si le récit m'a paru parfois inégal (Vic est loin d'être un personnage charismatique et devient rapidement ennuyeux), j'ai surtout apprécié l'aspect humain de cette histoire d'un type blessé dans un monde meurtri, et qui, pendant le voyage, s'enfonce de plus en plus dans les méandres de sa conscience et ressasse un "passé qui ne passe pas", un voyage intérieur en somme.
Ici pas de héros, juste Vic et ses blessures, une IA et la planète, personnage en soi, avec ses paysages, son climat, ses lacs de méthane et ses secousses sismiques.

Le récit est bien mené, on va facilement (et rapidement) au bout pour connaître la fin.

De facto, un récit convenable, mélange de "Le Salaire de la peur" et des récits introspectifs dignes des explorateurs de milieux hostiles. Ce n'est pas le bouquin qui me marquera cette année mais au final je l'ai apprécié.
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