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Daniel Leuwers (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253040156
192 pages
Le Livre de Poche (01/04/1987)
3.74/5   56 notes
Résumé :
Romantiques, symbolistes, puis surréalistes, modernes, écrivant en alexandrins ou en vers libres : tous poètes. Qu'ont-ils donc en commun ? Un poème doit être une fête de l'intellect », dit Valéry. « Un poème doit être une débâcle de l'intellect », dit Éluard.
A vous de juger...

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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Anthologie que j'ai récupérée auprès de ma fille qui l'avait utilisée pour son baccalauréat de français. Je l'ai trouvée très intéressante pour moi qui ne suis pas un adepte du genre poétique.

Répartis chronologiquement, les poèmes d'une même école sont regroupés entre eux. Ils sont, à chaque fois, précédés d'une présentation historique qui précise le cadre et surtout l'objectif recherché par les poètes se rattachant à un même mouvement.

Je me suis régalé en retrouvant des poèmes appris ou lus lorsque j'étais au collège ou au lycée et dont j'avais oublié les auteurs.

Ce recueil n'est pas pour les Babeliotes « adeptes » et amoureux des alexandrins et autres constructions poétiques, mais plutôt pour des personnes , pas même « amateurs » dans Babelio, qui ,comme moi, ne sont pas habituées à la poésie et n'ont malheureusement pas toujours retenu ce que leurs professeurs avaient enseigné.
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Ce livre donne une sélection très restrictive de poésies françaises brièvement commentées. L'intérêt est d'y découvrir l'évolution des styles poétiques au fil du temps. Un échantillonnage un peu trop faible à mon goût. J'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir et d'intérêt. Une bonne manière de se "mettre" à la poésie mais pour les initiés c'est très (trop) léger.
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Petite anthologie ciblé sur des poètes français du 19e et 20e siècles, reprenant les divers mouvements qu'à connu la poésie, de manière synthétique (ça évite de s'endormir dessus!)
Un ouvrage très bien structuré, parfait pour s'initier à la poésie française classique. Cette anthologie présente un large choix de poèmes et d'auteurs, bien que leurs biographies ne soient pas assez conséquentes, Leuwers en profite pour nous indiquer leurs oeuvres phares.
J'ai trouvé la préface de Serge Gaubert vraiment intéressante et rafraîchissante, elle donne envie de lire la suite!

Néanmoins, bien qu'un commentaire se trouve en chaque fin de poème, j'ai trouver que quelques fois les poèmes auraient eu besoin de plus que quatre lignes pour êtres compris... Laissant les lecteurs chercher de leurs côtés, ce que je trouve un peu dommage. Pareil pour certains mots complexes, ils ne sont pas toujours expliqués, ce qui peut décourager un lecteur qui découvre la poésie classique et qui n'est donc pas familier aux mots soutenus (ou vieillots) employés.


Lien : https://yesagainonemorepage...
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Excellente sélection de poèmes français pour une introduction à l'histoire de la poésie. Très bonne façon de découvrir ce genre littéraire et d'apprécier les oeuvres classiques du genre.
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Une anthologie parfaite pour découvrir (ou redécouvrir) la poésie française du XIXe et XXe siècles. Daniel Leuwers introduit, en quelques mots, les grands auteurs et les mouvements principaux.
Un bon livre pour se mettre à la lecture de la poésie et sélectionner les auteurs que l'on veut lire.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Spleen : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Charles Baudelaire
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Notre paire… (Robert Desnos)

Notre paire quiète, ô yeux !
que votre « non » soit sang (t’y fier ?)
que votre araignée rie,
que votre vol honteux, soit fête (au fait)
sur la terre.

Donnez-nous, aux joues réduites,
notre pain quotidien,
Part, donnez-nous, de nos oeufs foncés
comme nous part donnons
à ceux qui nous ont offensés.
Nounou laissez-nous succomber à la tentation
et d’aile ivrez-nous du mal.
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Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

(Apollinaire)
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Demain, dès l’aube… (Victor Hugo)

Dès maintenant, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
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Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.
Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

(Paul Verlaine)
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Les voix vives du poème et du temps.
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