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EAN : 9782265063778
251 pages
Fleuve Editions (08/04/1998)
3.14/5   14 notes
Résumé :
En Basse Réalité, les outers, les exclus du système, survivent tant bien que mal dans la misère, au pied des enclaves protégées des riches inners. Certains s'adonnent au hacking sur de vieilles consoles bidouillées afin de grappiller quelques bribes des mondes chatoyants de la Haute Réalité. Virus est de ceux-là. C'est une hackeuse émérite : une voleuse de jeux pourchassée par NetWatch, la police des réseaux. Et tout particulièrement par Deckard, le Cyberdétective n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Dans Cyberkiller, Jean-Marc Ligny nous invite dans le monde virtuel du Cyberspace. Dans le futur, les humains vivent dans le numérique : cyber-game, cyber-love, ... et ne passent que quelques minutes dans le monde réel seulement pour assurer leurs besoins vitaux. Cet espace magnifique du cyberspace se trouve menacer lorsqu'un mystérieux virus parvient à tuer ses victimes ... dans la vie réel. C'est toute la société qui est menacé et les grandes compagnies embauchent un enquêteur pour y mettre un terme ...

Dans Cyberkiller, il y a du bon et du mauvais. Ce qui est bon : l'univers mis en scène par l'auteur qui est très réaliste. D'un côté les utilisateurs du cyberspace qui sont complètements déconnectés du monde réel et de l'autre les Outers, ceux qui vivent dans le vrai monde qui n'est plus qu'un espace en décadence. En peu de pages, seulement 180, on est facilement transporté dans ce monde. toutefois il manque à ce livre un véritable scénario. L'enquête au coeur du livre n'a pas grand intérêt et les réponses viennent d'elles même au héro à tel point qu'on ne peut pas vraiment parler d'enquête ... C''est dommage, cette histoire aurait mérité à être plus aboutie et surtout plus longue avec des rebondissements !

Au final une bonne base qui n'est pas sans rappeler l'univers cyberpunk qui revient à la mode mais trop mal exploité.
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J'avoue avoir débuté la lecture de ce roman sans être très convaincu. le terme "cyber" paraît aujourd'hui un peu désuet, voire kitsch. Mais le roman date des années 90, époque où le terme était courant et il reviendra peut-être à la mode. Par ailleurs cette histoire de jeux vidéos tueur m'a semblé un peu difficile à visualiser. L'histoire de transe hypnotique est un peu tirée par les cheveux.

Mais finalement je me suis laissé prendre au "jeu" (sans atteinte à ma santé mentale ou physique !) et l'intrigue policière menant à chercher dans le "vrai monde" l'origine du virus est plutôt efficace, même elle manque parfois un peu de subtilité.

Le roman est assez court, donc je vous conseille de le lire si vous en avez l'occasion. C'est un bon divertissement et pose quelques questions sur notre rapport au virtuel.
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Pour resituer le contexte, à l'époque où Jean-Marc Ligny a écrit son livre (1993), Facebook n'était pas encore né ;-)

Il m'est donc facile en 2014 de trouver des failles, des passages illogiques, je ne m'attarderai donc pas là-dessus car Cyberkiller n'en reste pas moins un bon roman d'aventure. Je regrette un peu le côté expéditif de la résolution du « problème » Cyberkiller, ainsi que l'histoire d'amour, la découverte du monde extérieur et des rapports physiques. Un peu trop cliché à mon goût.

J'aurais aimé et trouvé plus intéressant de s'attarder sur l'opposition entre la réalité virtuelle et le monde réel tout en invitant le lecteur à se demander si un jour prochain l'un prendra le pas sur l'autre …
Lien : http://www.valunivers.fr/blo..
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L'essentiel de la vie se passe dans le cyberspace et un jeu de survie appelé Cyberkiller s'est immiscé dans le réseau. Deckard, traqueur de criminels dans la réalité virtuelle, enquête sur des meurtres tandis que Virus, une hacker très douée, se retrouve mêlée à ces exactions.
C'est un polar cyberpunk qui repose sur une action nerveuse et bien sanglante, ainsi que sur une galerie de personnages patibulaires et peu ragoutants qui s'agitent dans une réalité dystopique de drogue et de violence miséreuse n'inspirant que désir de fuite. Cette imbrication de la Basse Réalité et de la Haute Réalité enrichit la narration et met en valeur la perdition d'une société de contrôle, non sans un humour agréable. Justement le récit est bien équilibré, sombre et amusant, grave et enlevé, se moquant aussi de la religion avec la secte naturaliste et réaliste, la nature satanique de Cyberkiller, dans un mélange de valeurs humaines, comme l'amour et la confiance, et d'un état de fait anarchique opposant la rage de la pauvreté extrême à la richesse aveugle sur toute la planète.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Cependant Deckard répugne à affronter Cyberkiller sans avoir la moindre idée de quoi il retourne. « Bien connaître l’ennemi, c’est déjà la moitié de la victoire » : il a fait sien cet adage tiré de L’art de la guerre de Sun Tzu, un ouvrage multimillénaire qu’il a lu en version papier de surcroît. Là réside aussi la supériorité de Deckard sur les autres decybs : il n’a pas oublié l’ancienne culture, les façons de vivre de jadis, et en tire toujours un enseignement. Donc : avant de traquer Cyberkiller, d’abord rencontrer ses victimes.
Il en appelle la liste sur le moniteur de son œuf, auquel il demande un classement géographique : 1387 victimes recensées, réparties sur toute la planète, avec trois zones de concentration : USA, Europe et Côte Asiatique. (« Normal, se dit-il. Ce sont des zones de concentrations de nerds. Le prédateur va là où sont les proies… ») Seulement trois survivants : l’un passe son temps à hurler malgré les neuroleps perfusés en permanence, l’autre s’est enfui de l’hosto, a carrément disparu dans la nature ; reste la troisième, Minilys, apparemment la moins atteinte.
Peut-être Deckard réussira-t-il à obtenir d’elle – ou de sa cyberdeck, si par chance elle a sauvegardé la partie en cours – quelques indices sur l’origine de ce jeu meurtrier…
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Mais la vie a repris ses droits dans la ville mutilée – une vie foisonnante et populeuse, résurrection d’une époque révolue : les temps d’avant le cyberspace… Virus aurait aimé s’attarder dans cette outzone étendue à l’ensemble du pays, mais Deckard a argué qu’il devait d’abord achever sa mission ; après, on verrait… Lui se sent très mal à l’aise : il a effectivement l’impression d’avoir fait un bond dans le passé, et n’a qu’une envie : retrouver son époque et la bonne vieille réalité virtuelle où il baigne comme un poisson dans l’eau. En ce moment, il suffoque dans la vase. Même s’il connaît la réalité, ce n’est pas son milieu de prédilection – surtout pas cette réalité.
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Videos de Jean-Marc Ligny (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Marc Ligny
Désormais l'eau de pluie est devenue impropre à la consommation humaine, polluée par les particules chimiques éternelles jusque dans les endroits les plus reculés du globe, tandis que la fonte des glaciers compromet l'abondance ou la régularité des précipitations. Nous atteignons la limite de l'eau. Bientôt, sinon dès aujourd'hui, les réfugiés de la soif se masseront aux frontières des nations épargnées alors que nous peinons à recycler nos eaux usées. L'or bleu est déjà coté en bourse et les multinationales tentent de se l'approprier au détriment des populations. L'eau, bien matériel de l'humanité ?
Avec : Jérôme Harmand, Jean-Marc Ligny, Marguerite Imbert Modération : Nicolas Martin
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