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La banque tome 2 sur 6
EAN : 9782205071733
56 pages
Dargaud (12/09/2014)
3.46/5   52 notes
Résumé :
Charlotte et son frère Christian se retrouvent à Paris en 1825. Contrainte de jouer la courtisane à nouveau, Charlotte se résout à se marier à un riche agent de change mais essuie un nouveau revers de fortune alors que son frère s'enrichit en compagnie de son fils adoptif, Victor, en créant une société de chemin de fer.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Un deuxième tome au scénario moins surprenant que le premier.

On retrouve Charlotte de Saint Hubert, installée en France, toujours en quête de richesses et de pouvoir. Cela tombe bien, Charles X, nouveau souverain en place, annonce qu'il souhaite indemniser les émigrés spoliés de leurs biens lors de la Révolution. Charlotte compte bien sur cette loi pour récupérer biens et statut. Mais, surprise ! Son frère, après quelques années de bagne, est de retour en France et s'est empressé de réclamer pour son compte cette indemnisation.
La guerre est bel et bien déclarée entre Charlotte et son frère, qui chacun de son côté, marié avec enfants, n'aspire qu'à se venger de l'autre, tout en cherchant le profit à tout prix.

Si le graphisme réaliste aux douces couleurs limpides est toujours fort agréable, l'histoire racontée m'a beaucoup moins emballée. Un peu lassée par la conduite vile des Saint Hubert, peu encline aux histoires de placement et d'investissement, je me suis un peu ennuyée.
Le troisième tome sera celui de la deuxième génération. Peut-être qu'une nouvelle jeunesse redonnera un peu de dynamisme à l'ensemble.
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Dans ce deuxième tome, on retrouve Charlotte de Saint-Hubert à Paris, à nouveau ruinée et contrainte de se prostituer. C'est alors qu'elle apprend que le roi Charles X a décidé d'indemniser les émigrés. Elle se rend au tribunal d'Orléans pour faire valoir ses droits, mais son frère, qu'elle avait laissé pour mort en Angleterre, l'a devancée et ne compte pas partager le pactole et lui pardonner. Commence alors une lutte à la fois familiale et financière entre le frère qui dirige une grande banque et le soeur qui épouse un agent de change.
J'ai particulièrement aimé la façon dont l'auteur inscrivait ce tome dans le contexte historique de l'époque, avec l'épisode du milliard des émigrés, mais aussi la colonisation en Algérie et le développement des chemins de fer en France.
Ce deuxième tome est peut-être un ton en dessous du premier (on regrette notamment que les relations avec les Rothschild encore présentes au début de l'album n'aient pas été plus développées), mais n'en demeure pas moins très réussi.
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Dans ce deuxième tome nous retrouvons Charlotte plus désargentée que jamais. Charles X indemnise les nobles spoliés de leurs biens par la révolution. Tout comme la famille de Charlotte, les de Saint Hubert. Seulement quand elle va à Orléans réclamer son du elle découvrira seulement que son frère est revenu du bagne et qu'il ne compte pas partager cet argent. La guerre entre eux est déclarée!

Una vraie saga familiale avec nombre de drames qui transformeront les liens du sang en haine. L'argent et les banquiers sont toujours le point autour duquel gravite les personnages. Tous sont à la recherche de ce pouvoir, de cet enrichissement, de terres, de noblesse. Seulement les lecteurs ne pourront que constater que l'argent ne fait pas le bonheur...

Une bataille en famille bien menée. Bien qu'on soit un peu deçu que les auteurs aient mis completement de côté les conflits entre Charlotte et les Rothschild.
Ce deuxième tome clot le premier cycle, le deuxième se passera 10 ans plus atrd et gageons qu'on reverra les différents héritiers de ces familles de la finance.
La saga est lancée.
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Ce second tome, si il ne m'a pas plus convaincue que le premier, m'a tout de même donné envie de connaitre la suite de l'histoire.
Je regrette tout de même le peu de sympathie qu'inspirent les personnages dont pas un ne semble ne serais-ce qu'un peu attachant.
Les contextes historiques - le chemin de fer, la bourse, l'Algérie française- sont quant à eux très intéressants et auraient peut-être mérité d'être un tout petit peu plus approfondis.
Les relations entre les personnages manquent d'un brin de finesse...
Le dessin de Maffre me laisse un peu dubitative. J'aime bien mais connaissant ce qu'il a pu faire par la suite, il me semble ici un peu inabouti et inégal
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Avis pour le T1 et 2
Le scénario de ce premier cycle s'étale donc sur plus de trente ans, de 1815 avec la défaite de Waterloo à 1848 et l'abdication de Louis-philippe.
Cette large période permet à l'histoire d'avoir le temps de prendre son temps et de ne pas accumuler les rebondissements trop rapidement. Outre la période historique, les auteurs ont la bonne idée de nous faire traverser la manche pour passer des décors londonien au Paris pré seconde république.
Retournements de vestes, trahisons, enrichissements, ruines, etc., c'est dans la veine des grandes sagas familiales ou rien ni personne n'est épargné mais le tout sur un fond historique intéressant.

Côté dessin, Julien Maffre avec un dessin semi réaliste fait bien le job même si certains visages sont qq fois particuliers ; le trait est vif et maitrisé surtout pour la gente féminine et les personnages sont expressifs. le vieillissement des personnages est également réussi sur l'ensemble des 2 tomes.
Au niveau colorisation elle est très agréable dans l'ensemble mais manque de nuances (trop d'aplats) et contraste pour mettre encore plus en valeur le travail de julien Maffre.
Le cahier final où les scénaristes apportent des compléments historiques est un vrai plus.

Au final, La Banque s'avère être une série plutôt bien foutue, au scénario bien ficelé et qui permet d'appréhender le monde économique du 19è siècle (sans rentrer trop dans le détail) sur fond d'histoire de famille façon les maîtres de l'orge.
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critiques presse (3)
Sceneario
13 octobre 2014
La Banque, tome 2, s'avère être plus réussi que l'opus précédent et donne envie de suivre le prochain cycle, qui nous présente la prochaine génération : 1857-1871.
Une affaire à suivre !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
18 septembre 2014
Ce deuxième opus, qui clôt le premier cycle de la série, constitue au final un récit d'aventures de bonne facture qui devrait séduire un large public, mais risque de laisser les amateurs de questions financières sur leur faim.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
08 septembre 2014
Avec ce deuxième opus, le dessinateur Julien Maffre démontre qu'il maîtrise parfaitement le récit et l'on se complait à voir évoluer ses personnages, que ce soit dans le Palais Brongniart fraîchement inauguré, ou au fin fond de la campagne Orléanaise. La coloriste Delf n'est pas en reste avec des aplats numériques qui complètent bien le dessin.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
-Tu ne dis rien Victor ?
-Non. Je n'ai rien à dire d'autre que j'aurais voulu le voir ruiné et mort.
-Tout vient à point pour qui sait attendre. La ruine n'a d'intérêt que si l'on a gouté à la fortune.
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- Vous trouvez donc normal que le trésor public soit amputé au détriment de 30 millions de Français pour le profit de 50.000 émigrés qui ont fui la France comme des lâches ?!
- Ils auraient dû se laisser couper la tête selon vous ?
- En tout cas, ils savaient ce qu’ils laissaient derrière eux. Il n’y a aucune raison que leurs biens leur soient rendus ou qu’ils soient même indemnisés.
- Vous mélangez tout. Ils sont partis à l’étranger car ils ont été spoliés et non le contraire. C’est la moindre des choses qu’ils retrouvent leurs biens !
- Et ceux qui ont acheté ces biens le plus légalement du monde, avez-vous pensé à eux ?
- Des opportunistes qui ont fait fortune sur le malheur des autres.
- Tout de même ! Un milliard de francs ! Sur le trésor public !
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- Qui dit capital dit pouvoir. C'est la seule chose qui ait une quelconque valeur en ce bas monde !
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Vous trouvez donc normal que le trésor public soit amputé au détriment de 30 millions de français pour le profit de 50 000 émigrés qui ont fui la France comme des lâches?!
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- C'est la troisième fois que je viens et il manque toujours un papier.
- Ils ont encore perdu mon dossier. Mais l'ont-ils seulement cherché?
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