AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782235001762
218 pages
Tallandier (01/01/1977)
0.5/5   1 notes
Résumé :
Andalousie, Espagne du sud... Terre de passion et de démesure. On ne s'y aime pas, on s'y adore! On ne s'y déteste pas, on s'y hait.
Josepha et Lolita, dont les parents sont en prison pour avoir défendu trop violemment leur honneur, vont devoir découvrir seules un monde redoutable. Mais Josepha se ma-rie, laissant à sa soeur la place qu'elle occupait auprès de la marquise Féliza de Rosalba, une infirme. Lolita accepte, s'éloignant ainsi de son soupirant, Ange... >Voir plus
Que lire après Flammes andalousesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Lolita et Josepha Chillon sont seules depuis que leurs parents ont été emprisonnés pour défendre l'honneur de leur famille. Josepha se marie rapidement et Lolita est appelée par sa tante qui vit en ville. Pour la jeune fille qui n'a connu que les montagnes et l'arrière-pays andalous, ce changement est un ravissement. Attachée au service de la marquise Feliza de Rosalba, pauvre femme infirme, aigrie et obèse, Lolita est sous le charme du maître des lieux, le beau señor Manuel, mais sans pouvoir tout à fait oublier son ami Angel, gardien de moutons et joueur de guitare qui lui est tout dévoué. Évidemment, la passionnée Andalouse devra choisir à qui donner son coeur.

Il faut croire que j'aime souffrir : quand on m'offre un livre, je le lis, même quand il est évident qu'il sera mauvais. de cette autrice, j'ai delà lu L'homme que j'ai épousé... et je n'en ai strictement aucun souvenir ! Mais mon blog, lui, s'en souvient ! Alors, disons que cette nouvelle lecture est une étude de moeurs. le bouquin date de 1960 : on avait une autre conception de la femme et des relations amoureuses à cette époque (ou pas...) Détaillons ça pour se marrer un peu.

Quand il s'agit de caractériser un antagoniste ouvertement libidineux, l'autrice ne s'embarrasse d'aucune subtilité et compose un portrait tout à fait répugnant. « Tous les vices qui sévissent sur la terre se reflétaient sur son masque gras, aux traits lourds. » (p. 15) Évidemment, cette description abominable souligne les charmes vénéneux du señor Manuel, car oui, on peut être mauvais sans le porter sur sa figure !

Les parents de Lolita sont incarcérés pour une affaire d'honneur. Voyons un peu de quoi il retournait. « Jefe le jaloux, Jefe le taciturne, si prompt à dégainer son couteau quand on s'approchait d'un peu trop près de son bien ». (p. 16) Je vous le donne en mille : le bien en question, c'est son épouse, la femme étant de toute évidence une propriété.

Passons à Lolita, la sauvageonne au sang de gitane et aux yeux de braise. « Il serait intéressant, pensait Manuel, de former cet esprit encore un peu rustre. » (p. 57) Ah, le bon mythe du Pygmalion qui dégrossit la rustaude venue de la cambrousse, j'adore !!! Et pour finir de déposséder complètement la gamine de tout libre arbitre, c'est aussi un homme qui va lui apprendre ce qu'est vraiment l'amour. Parce qu'elle seule, avec sa propre cervelle et son expérience, elle n'est pas en mesure de faire la différence entre l'éblouissement et l'affection sincère.

Parlons un peu de l'écriture, voulez-vous ! Elle n'est pas tout à fait mauvaise... sans être mémorable, hein ! Parfois maniérée et souvent emphatique, elle suit les graaaaands émois du coeur de la jeune et fougueuse Lolita. Cette lecture est franchement ridicule, sortie de son époque, et tout à fait dispensable. Il n'y a pas même pas une scène un peu émoustillante qui rattraperait tout et donnerait un peu de grain à moudre pour les nuits solitaires...
Commenter  J’apprécie          93

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Tout d’abord, il restait courtois, mais, de plus en plus, il devenait exigeant, agressif. Devant l’obstination de cette femme qu’il avait cru tenir à sa merci, sa violence native perçait sous le calme apparent.
Commenter  J’apprécie          00
Je n’ai jamais vu mule plus têtue que tu n’es. Ne fais pas ta maligne. Je connais la musique, ma petite. Tu t’imagines obtenir davantage de moi en jouant les prudes. Vous êtes toutes les mêmes, les Andalouses.
Commenter  J’apprécie          00
 Trente-sept, trente-huit, c’est le temps où une femme doit se presser si elle veut encore jouir de l’existence. Bientôt, ce sera trop tard. Jefe lui-même, s’il était là…
Commenter  J’apprécie          00
« Jefe le jaloux, Jefe le taciturne, si prompt à dégainer son couteau quand on s’approchait d’un peu trop près de son bien ». (p. 16)
Commenter  J’apprécie          00
Ici, un juron intraduisible, qui étonnait, sortit de cette bouche naïve, comme un crapaud d’une vasque de marbre précieux.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : Andalousie (Espagne)Voir plus
Les plus populaires : Roman d'amour Voir plus


Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

le diable au corps

1. Quel âge a le narrateur au début de la guerre ?

12 ans
15 ans
8 ans
20 ans

9 questions
528 lecteurs ont répondu
Thème : Le Diable au corps de Raymond RadiguetCréer un quiz sur ce livre

{* *}