Rayons pour Sidar, tome 2 : Lionel

La suite tient les promesses du premier tome, histoire pleine d'idée, d'imagination, graphisme original et audacieux. Mais l'ambiance colorée, le choix technique d'illustration nuit à la fluidité du récit, certaines vignettes sont difficile à déchiffrer, la colorisation pas très agréable. Globalement, c'est une réussite, mais un peu gâchée par l'aspect fouillis verdâtre des planches.

Ce tome 2 tient toutes ses promesses. Valérie Mangin reste fidèle à l'oeuvre d'origine. Seule une petite liberté dans le dénouement s'en éloigne mais ne change en rien le propos de l'auteur, d'autant que Mangin s'en explique.
Comme je le disais dans ma critique du tome 1, je suis complètement subjugué par les histoires de cet auteur, quel que soit le support. Je prends autant de plaisir à lire le roman que l'adaptation bd. Sans doute parce qu'elle soulève des questions toujours d'actualité, qui le seront encore d'ici quelques années, quelques siècles. La machine, la technologie, et la place qu'elle prend de plus en plus dans la vie des humains est au couer de cette histoire. C'est d'ailleurs un constat bien négatif, peut être une mise en garde, de la part de l'auteur, de finir son histoire en montrant la machine en "grand vainqueur" au détriment de l'homme. Car il est clair que l'homme est montré comme bien inférieur à son homologue mécanique, qui au delà des performances physiques, montre qu'il peut même nous surpasser.

Dans la lignée du premier, juste passable.

Après avoir sauvé son robot-sosie, c'est au tour de Lorrain de trépasser. de bien bête manière.
C'est donc dorénavant au dit robot, Lionel, d'avoir le beau rôle.
Alors que SIDAR est envahie, son retour à la capitale est synonyme d'un secret et mince espoir... sauver cette planète des griffes des Xressiens.

Pas convaincu depuis le début par cette histoire.
La faute probablement au dessin, qui siérait bien mieux à une enveloppe de contes de fées, plutôt qu'à ce monde de Science Fiction, bien pâle.

Dans la série des "comix buro" rendant hommage à Wul, à préférer de loin la trilogie "Niourk", où c'était là un réel plaisir de retrouver (enfin !) les dessins de Vatine.