Maman à l'école

Livre lu pour ma fille de 3 ans.

Ce livre est une merveille, je suis surpris qu'il ait si peu de lecteurs dans Babelio surtout quand on voit le nombre d'enfants qui se mettent à pleurer pour aller à l'école et qui ne veulent pas lâcher leurs parents (ouf, ce n'a pas été le cas pour notre fille ! et on aurait pu passer à côté de ce livre mais on l'a découvert par hasard en librairie).

L'histoire est simple : lorsque Maman amène sa fille pour son premier jour d'école, la petite fille ne veut pas que sa mère parte et elle fait tout pour qu'elle reste (la page des techniques mises en oeuvre pour obliger la mère à rester est tout simplement géniale - la prise de la moule ! ). du coup la mère passe la journée à l'école et fait toutes les activités comme si elle était une enfant. Il y a des passages vraiment drôles (la sieste où la mère, allongée dans un lit dix fois trop petit pour elle, ronfle et empêche tout le monde de dormir est à pleurer de rire !). Évidemment, le lendemain, la fille ne veut plus que sa mère reste à l'école et le luit dit avec tendresse pour ne pas la blesser c'est très amusant !

Les illustrations sont très belles (la tête de la petite quand elle ouvre la porte de la classe, génial !), beau choix de couleurs plutôt pastel (les dessins de la mère font un peu penser à Margaux Motin). le ton décalé utilisé par la petite fille qui nous raconte l'histoire est un bonheur !

Ce livre est une pépite d'humour et si vous baignez dans ce milieu vous allez adorer, c'est garanti !!

Un album sur le thème de la rentrée qui sort de l'ordinaire, c'est le moins que l'on puisse dire. On dit toujours aux enfants que maman (ou papa) ne peut pas rester à l'école, mais que se passerait-il si maman restait ? Et bien c'est ce que ce livre va nous montrer.
Maman est donc "coincée" à l'école, car sa petite fille ne veut pas la lâcher le jour de la rentrée. Au bout d'un moment, la petite retourne la situation et explique que c'est maman qui ne veut pas s'en aller.
Nous découvrons donc les avantages, mais surtout les inconvénients d'avoir maman à l'école. Et petit à petit, la petite fille va comprendre que ce n'est vraiment pas possible pour maman de rester...

Ma fille vient de rentrer en maternelle, et c'est un peu dur pour elle de me voir partir le matin. J'ai acheté cet album pour lui montrer que ce n'est pas possible pour moi d'aller en classe avec elle. Cependant, même si en tant qu'adulte les situations nous semblent très drôles, je ne suis pas sûre en revanche que les enfants comprennent aussi bien tout le second degré de ce livre.
Mais j'ai eu la preuve ce matin que l'histoire avait tout de même fait son petit bonhomme de chemin dans sa tête, car elle m'en a reparlé et nous avons pu toutes les deux se mettre d'accord sur le fait que ce n'était vraiment pas possible pour maman de rester, comme nous l'avons vu dans le livre.

Donc une histoire amusante et sympathique, mais je dirai qu'il faut bien prendre le temps d'en discuter avec les enfants, pour être sûr que le message soit compris correctement.

Hahaha
Mercredi jour des démons ou comment se faire avoir en allant en librairie chercher un livre qui n'est pas arrivé mais c'pas grave tu vas nous en prendre d'autres maman.

Et donc. Ma mini banshee et l'école ça fait mille même si depuis la rentrée de janvier ça va (enfin) (un peu) mieux. Néanmoins ce livre expose avec brio et humour ce que représente l'école pour un tout petit. Et si ça aurait été utile de l'avoir déniché en septembre dernier, le fait de raconter voire rigoler de certaines situations désormais histoires anciennes (d'autres hélas, non), semble plaire beaucoup à mon petit démon (vaut mieux c'est elle qui l'a choisi).

Je trouve le dessin un peu raide mais je reconnais qu'il est clair et efficace. En tout cas idéal pour un lecteur de 3 ans.

C'est la rentrée de maman et ce n'est pas facile! Cela prend de la place sur les petites chaises à la cantine, ça se coince dans les tubes des parcours et ça ronfle pendant l'heure de la sieste, une maman de Petite Section. Non, vraiment, finalement, une grande maman, c'est trop grand chez les petits. Et puis, je fais tout en plus comme une grande à mon premier jour d'école...
: Un album de rentrée, sans aucun doute, mais à un point irrésistible que l'on peut se permettre de le découvrir n'importe quand. "Maman à l'école".
L'échange des rôles est astucieux et comique, détournant l'attention des petits, "tristounes" d'être " abandonnés pour leur première journée d'école. Un album réconfortant pour les petits mais aussi pour les parents, pour préparer les rentrées délicates ou tout simplement se rappeler. L'histoire de Éric Veillé fait le panorama des activités d'une journée à l'école ce qui peut permettre de vendre un peu à l'avance la formule aux enfants qui appréhendent d'être séparés des parents. le personnage illustré par Pauline Martin rappelle presque un Monsieur Hulot au féminin, ne pipant jamais mot et se pliant très naturellement à l'exercice d'un auguste tranquille parmi un jeu d'enfants à instruire. Sa taille d'adulte, la rendant gauche, fait tout le décalage humoristique et c'est la toute petite qui guide et mène la danse.
"Mais enfin maman, tu fais tout de travers, tu es trop grande, mais tu ronfles!?". Je te montre, c'est facile de découper des animaux en papier ou de passer dans le petit parcours. Au final, on en vient à l'objectif essentiel, "maman, tu peux y aller et revenir me chercher après le goûter". Une lecture à vraiment adapter selon les âges.
Pour les petits dans la situation, c'est une démonstration astucieuse d'un espace qui n'est pas adapté pour les parents et en plus, on se fait pleins de petits copains et de copines.
C'est mignon, utile sinon distrayant.
A découvrir!

Parution dans la collection « Encore une fois » (mini format tout souple) pour cet album de 2015 qui nous raconte comment une maman a dédramatisé le premier jour d'école de sa petite fille : avec l'accord de la maîtresse, elle est restée et a joué le jeu du déroulement de la journée. Dans un premier temps rassurée de ne pas être obligée de quitter maman, la petite constate insensiblement au fil de la journée que ça devient plutôt une gêne, que la place de sa maman n'est pas à ses côtés, et finit par lui demander de partir. C'est gagné pour tout le monde ! A lire et relire à tous ceux qui éprouvent cette indicible angoisse de la séparation. Dès 4 ans.