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EAN : 9782710370062
272 pages
La Table ronde (07/02/2013)
3.9/5   5 notes
Résumé :
«La liberté n'est jamais acquise, elle est une perpétuelle reconquête. Quand je vois l'imbécile "nouvel ordre mondial" prôné par les pharisiens glabres d'outre-Atlantique et les excités barbus d'Arabie (qui, les uns et les autres, prétendent régenter nos mœurs, nous dicter ce que nous devons penser, croire, écrire, manger, fumer, aimer) étendre son ombre sur la planète, j'ai l'impression d'avoir labouré la mer, écrit et agi en vain. Pourtant, je m'opiniâtre. Qu'il s... >Voir plus
Que lire après Séraphin, c'est la fin !Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Pédophile primé !
Je n'ai pas lu et je ne lirai pas "Séraphin, c'est la fin !" ( Je suis tombée un jour sur un de ses bouquins, "Mes amours décomposées" qui m'a donné la nausée).
Matzneff est peut-être un bon écrivain, je m'en contrefiche, mais c'est en prison qu'il devrait écrire ses chefs d'oeuvre, libre à ses co-détenus de le primer. Je fais partie des milliers de "misérables sycophantes" qui ont signé une pétition pour que le prix Renaudot Essai lui soit retiré (eh bien oui, parce que aussi ahurissant soit-il, on lui a attribué le prix Renaudot Essai, bravo messieurs les jurés, c'est tellement chic d'être anticonformiste !)
M. Matzneff qui s'offusque que des gens aient "l'idée malsaine de rédiger ou de signer une pétition s'indignant du bel accueil que des gens de goût font à cette oeuvre, une pétition dont l'unique but est de faire du tort à l'écrivain, au peintre, au sculpteur, au cinéaste, est une pure dégueulasserie.» n'a pas peur des mots !
Ce même Matzneff qui écrit par exemple (dans un autre livre) «"Amoureusement, ce que je vis en Asie est très inférieur à ce que je vis en France, même si les petits garçons de onze ou douze ans que je mets ici dans mon lit sont un piment rare. » Ca c'est,sûr, ce n'est pas malsain ni dégueulasse !
Mais ça ne lui plait pas à M. Matzneff qu'on n'apprécie pas ses moeurs, figurez-vous, non ça ne lui plait pas du tout : "Ces zozos citent des extraits "scandaleux" de mes livres, toujours les mêmes, qu'ils ont sans doute dénichés sur Internet, mais je ne crois pas qu'ils aient mes livres dans leur bibliothèque; je crois qu'ils n'ont pas de bibliothèque, qu'ils n'aiment ni la beauté, ni la liberté, ni l'art. Ce qu'ils aiment, c'est haïr, c'est dénoncer, c'est ameuter les foules anonymes d'Internet contre un homme seul.
J'ignore quelle tronche peuvent avoir ces brûleurs de livres. Je les imagine assez bien sous le trait du type qui a tiré au fusil sur un photographe de Libération […]»
Mais, arrêtez moi si je me trompe, la pédophilie n'est pas un choix d'esthète mais bien un crime sévèrement puni par la loi, non ?
Et si Marc Dutroux écrivait un chef-d'oeuvre, le couronnerait-on du Goncourt sans état d'âme ?
Voici le lien pour la pétition : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Retirer_le_prix_Renaudot_a_Gabriel_MATZNEFF/?tGoyzeb
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critiques presse (1)
LePoint
03 juillet 2013
"Séraphin, c'est la fin !", sonne comme l'ultime pied de nez d'un provocateur qui, après de "mauvaises nouvelles médicales", fréquente aujourd'hui le "Sunset Boulevard". [...] ce recueil s'apparente à un tir groupé de "Gab la Rafale", dans lequel le polémiste flingue à tout-va, avec une lucidité fluctuante.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ce qu’Alain Daniélou ne pardonne pas à la tradition vétérotestamentaire, c’est précisément son arrogant anthropocentrisme. Combien de fois ses amis l’ont-ils entendu railler cette prétention de l’Ancien Testament à faire de l’homme le centre de la création, à octroyer à l’homme le droit de régenter la Terre, d’assujettir les animaux, de conquérir le cosmos. Cet anthropomorphisme-là, agressif, totalitaire, irrespectueux de la nature et des dieux, n’a rien à voir, c’est l’évidence, avec le culte du phallus, allégorie vivifiante de la félicité.

Les panthéons hindou et gréco-romain sont de vastes temples où cohabitent des divinités diaprées, contradictoires ; ce sont ces fécondes, chatoyantes contrariétés (au sens que les écrivains du dix-septième siècle français donnent à ce mot) qui font de ces religions dites païennes des lieux de liberté et d’amour, voire, pourquoi pas, d’humour, de « fantaisie », pour reprendre l’expression même de Daniélou.

C’était, dans nos tête-à-tête, un de nos sujets de prédilection : Alain gardant un très mauvais souvenir du catholicisme romain de son enfance et parlant toujours du monothéisme avec une extrême sévérité, moi, fils turbulent, « sulfureux », mais affectionné, de l’Église orthodoxe, plaidant (à tort ou à raison) pour une certaine vision polythéiste du christianisme. À mes yeux, en effet, le mystère trinitaire où, selon l’expression de Jean Chrysostome, le Père, le Fils et le Saint-Esprit forment « un tourbillon d’amour », le culte de la Vierge aux multiples visages, celui des innombrables saints d’Orient et d’Occident, confèrent à la religion du Christ ressuscité une agréable pluralité où des sensibilités fort diverses peuvent puiser leur nourriture ; une religion du Christ qui, dès sa création, a multiplié les emprunts au paganisme. Je n’insisterai pas sur ces emprunts, connus de tous, je me bornerai à rappeler que nous fêtons Noël le jour du Natalis Invicti, que la saison de Pâques est celle des rites printaniers de la Magna Mater, et que lorsque les fidèles de l’Église orthodoxe, après avoir communié au corps et au sang du Christ, chantent : « Nous avons vu la vraie lumière, nous avons reçu l’Esprit céleste »,ils sont les héritiers directs des païens qui, après les agapes de la liturgie phrygienne, chantaient : « J’ai mangé dans le tambourin, j’ai bu dans la cymbale, je suis devenu myste d’Attis. »
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C'était il y a longtemps. Le tourisme de masse ne souillait pas les rives de la Méditerranée ; les lieux sacrés , de Grèce, d'Italie, d'Egypte, du Maghreb n'étaient pas envahis par d'abjects groupes de connards en marcel et en short, de pouffiasses à moitié à poil qui s'étonnent qu'on ne leur permette pas d'entrer dans les églises et les mosquées; d'ahuris débraillés qui saucissonnent parmi les ruines des temples du paganisme.
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Or, dès qu’on brigue les suffrages de la foule, l’important n’est pas d’être soi-même, mais d’être conforme à cette foule. Il s’agit donc de ne rien dire qui puisse choquer, irriter, indisposer. Des larves parlent aux larves.
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Vidéo de Gabriel Matzneff
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