Très bon roman plein d'humour , qui alterne les passages sérieux et les imbroglios....On se régale vraiment et on se demande comment cette histoire d'enlèvement va bien pourvoir se terminer...
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Ce serait comme d’affirmer que Shakespeare et Marlowe étaient une seule et même personne. Pourquoi refuse-t-on d’accepter le fait que deux phénomènes littéraires peuvent être contemporains, travaillant et réagissant aux mêmes facteurs avec un bonheur égal et la même sensibilité, sans que l’un soit l’autre ou vice versa ?
Mais à quoi bon évoquer ces souvenirs ? Le passé était le passé. A songer ainsi aux étés d’autrefois, on risquait de ne pas remarquer la beauté d’une journée d’août absolument parfaite, le ciel de la couleur des yeux de Jeanette Kay, les arbres au luxuriant feuillage émeraude qui attendait les assauts de l’automne.
Une histoire ou un poème, ne pouvant se permettre la prolixité, doivent opérer en profondeur, en hauteur et en épaisseur. Ils doivent établir des relations internes, des échos, des implications, des suggestions ; utiliser l’espace entre les lignes ; se pelotonner sur eux-mêmes afin d’atteindre à la fécondité.
L’or, c’est très facile à bazarder, dit Truffatore. Tu enlèves le placage d’argent, tu fonds le reste et tu peux t’en débarrasser n’importe où dans le pays. Personne au monde ne peut savoir la provenance de la camelote.
Les gens nous acceptent pour ce que nous sommes. Après tout, une ressemblance superficielle ne signifie rien quand il s’agit de deux personnalités bien distinctes et bien définies. Nous sommes différents, Ben.
"À chacun son heure" ("No Time to Die", 1992), Saison 11, Épisode 2 de la série TV Columbo, tiré du roman "N'épousez pas un flic" ("So Long as You Both Shall Live", 1976) d'Ed McBain. Extrait.