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Guenièvre tome 1 sur 2

B. J. Willis (Traducteur)
EAN : 9782266146869
516 pages
Pocket (11/10/2005)
3.9/5   80 notes
Résumé :
Guenièvre est encore une très jeune fille lorsque se pose sur elle le regard du Haut Roi.
Le grand Arthur, Excalibur en main, a soumis les hordes saxonnes, unifié le royaume, et jeté son dévolu sur la princesse. Guenièvre s'apprête à devenir la reine d'une Bretagne pacifiée, sous le regard bienveillant du fougueux Lancelot et du sage Merlin : le destin que lui prédit dès sa naissance la sorcière Giselda se réalise. Mais la prophétie annonçait aussi qu'un gran... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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En dénichant ce roman dans ma petite librairie, je suis longtemps restée hésitante, peu séduite que je le fus par cette couverture un peu kitschouille... Mais mon obsession pour la légende arthurienne a eu raison de moi et me voici m'embarquant dans la légende, racontée du point de Guenièvre (personnage que je n'ai pas en très haute estime, voire que je déteste. Qu'on se le dise)
Ce premier tome se lit d'une traite et il est prenant, facile à lire et la traduction plutôt joliment écrite si on excepte quelques (rares) maladresses qui m'ont fait dresser les cheveux sur la tête (Guenièvre expliquant à Arthur que prendre des décisions irréfléchies n'est « pas son style », c'est moche, c'est affreux, ça craint).
J'ai apprécié de goûter à la légende du point de vue de la reine, chose qui demeure rare me semble t-il. Guenièvre ici change un peu de l'image traditionnelle qu'on a d'elle. Plus garçonne, plus courageuse, elle n'est pas seulement une belle jeune femme qui attend d'être secourue.
Cependant, Nancy McKenzie ne sacrifie pas complètement à la tradition et parvient à mêler à « sa » Guenièvre le modèle littéraire en lui conservant certains traits.
Autres points positifs : la volonté d'ancrer ce roman dans le monde celte de manière plus réaliste et historique que fantastique et magique, un peu comme ce que fit Bernard Cornwell. La magie -par le biais de Merlin- est présente mais discrète et par ailleurs l'auteure fait la part belle à ce qu'on sait de la Bretagne des âges obscurs en évoquant, outre les cultes anciens, les différents clans (l'Orcanie, le Lothian...). J'ai enfin (et comme de coutume) beaucoup apprécié la fidélité à la trame de la légende dans ses lignes les plus essentielles et aimé que certains faits connus de la geste soient différents dans le livre mais que Guenièvre explique ensuite comment les bardes et les gens les ont transformés pour en faire ce qu'on sait ou croit savoir. Un parti pris résolument intéressant qui permet de s'éloigner de l'histoire originelle sans pour autant la trahir, une belle astuce narrative. Enfin, on a des personnages à la psychologie assez fouillée mais fidèles à eux-mêmes, un rythme soutenu et des personnages secondaires savoureux (Finn et Pellinor).
Des points plus faibles cependant : un certain manichéisme, notamment en ce qui concerne l'enfance et l'adolescence de la future reine qui est sans cesse victime de sa cousine et d'injustices, qui est toujours la plus belle, la plus aimée, la plus intelligente...Bon sang, que cela m'énerve !
Et -hélas, trois fois hélas- on n'échappe pas à des passages mièvres, dégoulinants (surtout ceux qui mettent en scène la reine avec le roi ou Lancelot dont le personnage aurait gagné à plus de nuances).
En somme, « Guenièvre, l'enfant reine » n'est pas un chef d'oeuvre littéraire mais une lecture divertissante et prenante qui apporte un éclairage nouveau sur la légende et rien que pour cela il vaut la peine d'être lu, si tant est que la thématique arthurienne passionne !Quant aux points faibles qu'on peut y trouver, ils sont certes bien présents mais pas assez rédhibitoires pour qu'on ne passe pas au second tome...
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En dénichant ce roman dans ma petite librairie, je suis longtemps restée hésitante... Passionnée par la légende arthurienne, j'ai longtemps traqué les réécritures. S'il y en a que j'ai adoré, d'autres m'ont franchement agacée, souvent pour cause de trahisons ou d'insupportables mièvreries... Pourtant j'ai fini par me laisser tenter par « Guenièvre, l'enfant reine », vaincue par l'avis plutôt positif de ma libraire et mon envie de renouveler avec les celtes, Camelot et mon cher Arthur !
Ce premier tome se dévore d'une traite. le livre est prenant, facile à lire et la traduction plutôt joliment écrite si on excepte quelques (rares) maladresses qui m'ont fait dresser les cheveux sur la tête (Guenièvre expliquant à Arthur que prendre des décisions irréfléchies n'est « pas son style », cela m'a paru anachronique et franchement maladroit!).
J'ai apprécié de goûter à la légende du point de vue de la reine, chose qui demeure rare me semble t-il. Guenièvre ici change un peu de l'image traditionnelle qu'on a d'elle. Plus garçonne, plus courageuse, elle n'est pas seulement une belle jeune femme à secourir ! Cependant, Nancy McKenzie ne sacrifie pas à la tradition et parvient à mêler à « sa » Guenièvre le modèle littéraire ! Autres points positifs : la volonté d'ancrer ce roman dans le monde celte de manière plus réaliste et historique que fantastique et magique. La magie -par le biais de Merlin- est présente mais discrète et l'auteure fait la part belle à ce qu'on sait de la Bretagne de cette époque en évoquant, outre les cultes anciens, les différents clans (l'Orcanie, le Lothian...). J'ai aussi beaucoup apprécié la fidélité à la trame de la légende dans ses lignes les plus essentielles... Et aimé que certains faits connus de cette belle geste soient différents dans le livre mais que Guenièvre explique ensuite comment les bardes et les gens les ont transformés pour en faire ce qu'on sait ou croit savoir. Un parti pris résolument intéressant qui permet de s'éloigner de l'histoire originelle sans pour autant la trahir, une belle astuce narrative. Enfin, des personnages à la psychologie fouillée mais fidèles à eux-mêmes, un rythme soutenu et des personnages secondaires savoureux (Finn et Pellinor). Des points plus faibles cependant : un rien de manichéisme, notamment en ce qui concerne l'enfance et l'adolescence de la future reine qui est sans cesse victime de sa cousine et d'injustice, qui est toujours la plus belle, la plus aimée... Et -hélas, trois fois hélas- on n'échappe pas à des passages mièvres (mais pourquoi cet écueil revient-il si souvent bon sang?) (surtout ceux qui mettent en scène la reine avec le roi ou Lancelot dont le personnage aurait gagné à plus de nuances).
En somme, « Guenièvre, l'enfant reine » n'est pas un chef d'oeuvre littéraire mais une lecture très divertissante et prenante qui apporte un éclairage nouveau sur la légende et rien que pour cela il vaut la peine d'être lu, si tant est que la thématique arthurienne passionne !Quant aux points faibles qu'on peut y trouver, ils sont certes bien présents mais pas assez rédhibitoires pour qu'on ne passe pas au second tome..
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Quel plaisir j'ai eu de retrouver la légende arthurienne au travers de l'histoire de cette femme Guenièvre rarement aussi bien décrite dans les récits. L'auteur a fait le choix de donner la part belle au côté féminin de ces légendes pour notre plus grand bonheur.
C'est très plaisant d'enfin pouvoir imaginer le rôle qu'a pu jouer cette reine dans la vie et le destin de son époux Arthur, mais aussi dans celui de Lancelot.
Dans ce roman, Guenièvre est une jeune femme attachante, amoureuse, courageuse su certains aspects.... même si parfois son côté mièvre et naïf sont présents.
Tous les ingrédients sont réunis pour notre plus grande satisfaction : amour, combats, haine et jalousie, espoir, magie, intrigue.

Bien sur le côté historique n'est pas toujours respectée, mais nous sommes dans un roman de fantasy, et du coup cela ne bouleverse en rien cette plaisante lecture.

Le tome 2 sera lu pour ma part très prochainement
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Passionnée par la légende arthurienne, j'aime beaucoup lire les différentes interprétations. Si faire une focalisation et placer au centre un point de vue féminin n'est pas très original - une focalisation que l'on trouve chez Marion Zimmer Bradley dans les Brumes d'Avalon, la nouveauté vient que l'héroïne n'est plus Morgane, mais Guenièvre
Dans ce tome, Nancy McKenzie part de la jeunesse de Guenièvre, assez peu évoquée dans la légende. J'ai apprécié la description d'une Guenièvre cavalière, plus attachée à sa liberté qu'à son apparence. Dommage que ce caractère disparaisse une fois qu'elle est mariée - elle qui avait si peur de ce mariage arrangé tombe bien vite amoureuse du roi.
Arthur est un personnage bien construit, à la fois roi, dirigeant, guerrier, séducteur... Mais Lancelot n'est là que pour geindre, la reine ne semblant penser à lui que quand elle le voit. Déçue donc de cette représentation du triangle amoureux maudit, Arthur accepte tout très sereinement.
J'espère que pour le tome 2 les prophéties menaçant Guenièvre d'être à l'origine de la perte d'Arthur vont se réaliser, donnant un peu d'enjeu, et que Lancelot gagnera en personnalité, peut-être avec un aspect magique plus creusé - il n'est qu'effleuré pour l'instant.
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L'auteur, tout comme Marion Zimmer Bradley avant elle, a choisi de reprendre la légende arthurienne vu par les femmes et surtout par une femme Guenièvre. Seulement, on est loin de la Guenièvre, cruche et apeurée de tout qu'on nous dépeignait dans les dames du lac.
Ici Guenièvre est une femme sensible et intelligente indispensable à son mari. Arthur n'aurait pas pu être le grand roi qu'il fut sans la présence de son épouse. On assiste également à l'amitié amoureuse qui la lie à Lancelot et à la rivalité avec sa cousine Elaine.
Je conseille vivement ce livre à tout ceux qui veulent retrouver la légende arthurienne mais d'un point de vue différent.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Merlin sait manipuler l'esprit des hommes comme personne. Il laissa les questions courir à travers la salle comme un feu de paille, puis les murmures se tarirent et le silence se fit. Quand tous les yeux et toutes les oreilles eurent son attention, il leur conta l'histoire de l'Epée.
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Prends garde, mon roi ! Ne rit point avant que la nuit ne soit passée ! C'est une nuit faée ! A l'est, la reine des étoiles a chu en une éblouissante gerbe. Et voici qu'à présent, à sa place s'est levée une nouvelle étoile d'une magnificence à nulle autre pareille, la plus belle dans les cieux ! Ce sont là signes annonciateurs de grandes choses. Il y aura de la magie cette nuit en ton palais.
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Il croyait toujours aussi aux anciens dieux, ceux de ses ancêtres, les dieux des routes et des rivières, des orages et du tonnerre, des bois et des collines, ceux-là mêmes que l'on vénérait avant que les Romains n'occupent notre île de Bretagne.
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"La vie est un don des femmes, la mort est un don de Dieu"
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La vie est un don des femmes, la mort est un don de Dieu.
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