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Vorkosigan (McMaster Bujold) tome 11 sur 17

Geneviève Blattmann (Traducteur)
EAN : 9782290052303
509 pages
J'ai lu (29/11/2007)
4.27/5   109 notes
Résumé :
Depuis sa cryo-réanimation, Miles Vorkosigan souffre de convulsions. Or, au cours de sa dernière mission, il a eu une crise et a provoqué un grave accident. Il décide de falsifier son rapport et de passer sa responsabilité sous silence. Mais Simon Elyan, le chef de la SécImp, découvre la vérité et, la mort dans l'âme, le renvoie de l'armée. Exit l'amiral Naismith.
Devenu simple civil, Miles sombre dans la dépression. Cependant, quand la biochip mémorielle d'E... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Changement de métier.


Suite à ses déboires, Miles n'est plus apte au service actif. Qu'importe, l'Empereur aura toujours besoin des qualités exceptionnelles d'un homme comme lui. Et nous aussi.


Ma première impression à la lecture du quatrième de couverture a été : Aïe, on va s'ennuyer.
Grave erreur. Encore un tome dont on se délecte et re-délecte.
Plus de space-opéra, fini les vaisseaux spatiaux, les combats, la science fiction militaire.
Ce tome est une enquête policière fouillée mais sur fond de vaudeville dans les salon de l'empereur.
On découvre plus à fond les intrigues sentimentales, la société barayanne et la vie des personnages qu'on a appris à aimer dans les épisodes précédents.
Mais surtout : Si on avait peur pour Miles, qui allait passer d'un poste de toute puissance en tant que Naismith à simple civil, on est rapidement rassuré par le poste qu'il va occuper pour trouver le coupable.


Encore un moment de pur bonheur passé avec notre Amiral préféré.
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Dans c'est dans ce tome intitulé "Memory" que Miles Vorkosigan alias Tyrion Lannister dans l'Espâce passe d'agent secret à « maître inquisiteur », mais à l'image du tome intitulé "Un Clone encombrant" c'est trop long au vu du contenu et l'élément déclencheur met bien du temps à arriver (ici il faut attendre plus de la moitié du roman avant que les choses ne démarrent vraiment)

Nous sommes un an après les événements relatés dans "La Danse du miroir", et Miles ne s'est pas si bien remis que cela de sa cryoréanimation tenant quasiment lieu de résurrection. En période de stress intense il est victime d'épilepsie, et avec son métier et son addiction à l'adrénaline les occasions de stresser ne manque pas… Il finit par couper en deux l'otage barrayan qu'il devait libérer (ouf juste en dessous du niveau des genoux, rien d'irréparable), et comme toute personne qui fait une grosse connerie il essaye de masquer les faits. Mais c'est méconnaître l'omniscient Simon Illyan le seigneur et maître de la Sécurité Impériale de Barrayar qui le fait rentrer au bercail et qui le fait mariner avant de lui annoncer l'évidence : finis les exploits de l'amiral Naismith, finies les aventures de l'agent Miles, finie la carrière du lieutenant Vorkosigan… Notre justicier de petite taille broie du noir dans la solitude de la Résidence Vorkosigan (Aral et Cordélia ayant déménagé avec toute la maisonnée pour devenir Vice-Roi et Vice-Reine de Sergyar, la planète qu'ils ont découvert en même temps dans des camps différentes au tout début de la saga), au point qu'on lui envoie des nounous pour être sûrs qu'il ne commette pas une bêtise irrattrapable… Suit une longue phase d'introspection où Miles retarde l'inévitable : consulter pour savoir à quel point il est mal en point, avertir le reste de la famille Vorkosigan, avertir ses Mercenaires Libres Dendarii. Pendant ce temps la maisonnée s'agrandit avec le caporal Kosti portier de la demeure, la chatte Zap (que Miles essaye désapprovisionner avant de ne savoir que faire de ses six chatons) son frère Martin engagé comme chauffeur avant de s'engager dans l'armée, leur mère cuisinière qui se révèle un fin cordon bleu qui attire de plus en plus de visiteurs à commencer par ce crétin d'Ivan et pour finir un drôle de couple que personne n'aura vu venir arriver.
Mais l'événement déclencheur plus que Miles rendu à la vie civile et qui broie du noir, c'est Simon Illyan victime de crises schizophréniques de plus en plus aiguës où il ne fait plus la différence entre le passé et le présent : que le problème vienne de son esprit en dissolution ou d'un bug de sa puce mémorielle, il est mis au secret en raison de tous les secrets d'État qu'il connaît… Miles remue ciel et terre quitte à demander à son frère adoptif Gregor le souverain barrayan de lui confier le titre tout puissant d'Auditeur Impérial pour connaître le fin mot de l'affaire. Il voulait juste avoir des nouvelles de son supérieur et compère des services secrets, il découvre un sabotage manifeste, une tentative d'assassinat donc des possibilités d'intrigues et de complots contre Barrayar à n'en plus finir dans lesquels il se retrouve à la fois enquêteur et suspect : la course contre la montre est lancée entre lui et la ou les taupes des services secrets, alors que l'empereur suspecté d'homosexualité (comme naguère le Comte Aral Vorosigan) a enfin trouvé chaussure à son pied et prépare ses fiançailles et son mariage avec une étrangère issue d'une colonie barrayane encore meurtrie par l'invasion et l'occupation…

C'est bien mais cela aurait pu être mieux : Lois McMaster Bujold est tellement occupée à mettre en scène sa comédie humaine faisant référence à tous les autres romans et novellas de la saga qu'elle en oublie presque qu'elle est dans les cosy mysteries à la Agatha Christie donc faute de suspect et de suspens on devine rapidement le « qui » voir le « pourquoi » là où Miles cogite pendant des pages et des pages en remuant ciel et terre. Il y a aussi un côté très romantique avec tous ses couples qui se font et se défont au fil des pages, dont je vous laisse le plaisir de la découverte. Mais je retiens surtout que Miles passe d'agent secret hyperactif à paladin bureaucratique : lui qui a toujours été en croisade contre les forces obscures de la crevardise, a-t-il enfin trouvé les Chevaliers de la Table Ronde ???
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Dans ce tome des aventures de Miles, on le trouve après sa désastreuse résurrection se livrant tout d'abord à des erreurs monumentales avant de se retrouver coincé dans une enquête dont il n'a pas voulu au sujet de la santé du chef de la SecImp : Simon Illyan.Je crois que je plus ça va, plus j'apprécie de voir vieillir le petit amiral (devenu par la force des choses le petit auditeur). Enfin, ça n'est pas réellement exact. Ce que j'apprécie, c'est de voir avec quel talent l'auteur arrive à nous plonger dans la trop grosse tête de ce petit bonhomme.Tenez, par exemple, dans ce récit, le thème central est évidement la mémoire : celle de Miles, qui disparaît à chacune de ses crises, mais aussi celle d'Illyan, qui sera férocement altérée par un collaborateur trop soucieux de servir. Et quand on sait (pour l'avoir vu dans tous les tomes précédents) quelle est la nature des relations entre ces deux personnages, et que Miles explique avec beaucoup d'emphase en présentant Illyan comme une espèce d'oncle adoptif, on comprend quelle importance a pour eux deux la conservation de leurs souvenirs communs.C'est d'ailleurs (pour passer à un autre niveau du récit) que j'ai compris pourquoi [a:Mc Masters Bujold|16094|Lois McMaster Bujold|http://photo.goodreads.com/authors/1199059582p2/16094.jpg] s'était lancée dans la SF militariste : pour pouvoir mieux la tuer symboliquement dans ce tome précis. Parce que jusqu'à présent, même si Miles ne faisait pas que se battre (en cherchant bien, il ne doit y avoir que quatre tomes maximum où il combat effectivement pour la gloire de l'Imperium), il était avant tout un amiral mercenaire habilement déguisé en agent secret Barrayaran. Mais cette fois-ci, il est obligé de détruire le petit amiral, comprenant qu'il n'a plus sa place dans la vie de Miles, et qu'il y a d'autres choses plus intéressantes à faire que simplement jouer de l'arc à plasma. Et c'est ce qui donne, en un sens, plus de force à cette histoire : la profondeur à laquelle nous plongeons (les lecteurs) dans l'esprit de Miles nous permet de comprendre des choses qui (à mon sens) n'ont pas leur place dans une littérature guerrière.Bref, c'est vraiment bien fichu, prenant d'une façon peu commune (j'imagine qu'à un moment donné l'auteur a intégré toutes les leçons des page-turners, mais a choisi de les camoufler si habilement que je n'ai pas vu une seule de ces ficelles), à une réserve près. J'ai l'impression que le traducteur a changé entre les tomes précédents et celui-ci. Un changement désagréable, puisque par exemple, cette fois-ci, Miles et Illyan se tutoient, alors que dans tous les tomes précédents, le vouvoiement est de rigueur. C'est juste une gêne du fan venant de tout relire d'un coup, mais c'est quand même désagréable.Ca ne suffira pas à m'empêcher de vous recommander fermement la lecture de cette histoire passionnante, plongeant profondément dans les arcanes du pouvoir derrière le trône de l'empire Barrayaran.
9782070358298"
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Salut les Babelionautes
Je continu ma relecture de cette Saga.
Dans ce tome, Loïs McMaster Bujold fait faire un virage a 180 ° a Miles.
Depuis sa cryo-réanimation Miles est sujet a des convulsions, et lors d'une mission somme toute banale il blesse accidentellement l'otage qu'ils avaient libéré.
Rentré sur Barayar, il est mis très vite sur la touche par Simon Elyan, le chef de la SécImp.
Alors qu'il se pose énormément de questions sur son avenir, Simon Elyan est victime d'un dérèglement de la biochip mémorielle qui lui permet de se souvenir de tout.
Devant cet état de fait, Miles est impuissant car il a été démis de ses yeux d'Horus, symbole de son appartenance a la SécImp.
Mais tout ne semble pas clair dans ce qui arrive à Simon Elyan, et Miles va faire jouer ses relations pour essayer de comprendre.
Ce a quoi il ne s'attendait pas, c'est que sa plaidoirie pour qu'une enquête soit menée, le propulse dans le rôle d'Auditeur Impérial.
Miles est donc "Auditeur Impérial", un poste d'habitude tenu par des Barabayans ayant une longue expérience et une probité exemplaire.
Mais qu'a cela ne tienne!!! Cette autorité va lui permettre de trouver l'identité, le moyen et surtout le mobile de celui qui a réussi a détruire la mémoire du chef de la SécImp.
Contrairement à Alfaric, je n'ai pas deviné le nom du coupable, mais il est vrai que je suis souvent incapable de trouver le coupable quand nous jouions au cluedo en famille.
Merci a Geneviève Blattmann pour sa traduction.
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C'est une excellente lecture. Elle est prenante, même si je l'ai commencée un peu lentement. Puis je me suis laissée prendre par ce tournant de la vie de Miles. Adieu le Miles Naismith qui dirige des opérations intergalactiques d'envergure et bienvenue à Miles Vorkosigan. Il va devoir apprendre à vivre sans gouverner une flotte, et comment dire cela s'annonce vraiment difficile…
Le Miles Vorkosigan du début !
Ce tome m'a permis de retrouver le Miles du début et j'en suis contente. Il est moins sûr de lui et un peu moins imbus de lui-même. On peut même dire que les événements récents l'ont déstabilisé. Il ne sait plus comment faire pour remplir ses journées.
La suite de ma chronique :
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Mais si le rayon de l’arc à plasma avait atteint les genoux ? Ou, pire, s’il avait frappé un mètre plus haut, le cisaillant en deux ? Il en avait des sueurs froides rien que d’y penser. Il y avait une limite aux miracles que sa chirurgienne dendarii, pourtant très expérimentée, pouvait accomplir. De quoi aurait-il eu l’air, après avoir assuré au chef de la SécImp que le sauvetage de Vorberg serait une opération de pure routine, s’il le lui avait réexpédié empaqueté dans un sac en plastique ? Deux sacs… Miles se sentait les genoux en coton rien qu’à l’idée de devoir expliquer ce qui s’était passé à Illyan.
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Elena… Fille de son défunt garde du corps barrayaran, elle avait grandi sous le même toit que lui, chez le Comte Vorkosigan. Presque une sœur. Privée de service militaire dans une armée réservée aux seuls sujets de sexe masculin, elle ambitionnait cependant de porter l’uniforme. Miles avait trouvé le moyen d’exaucer son vœu le plus cher. Mince, aussi grande que son mari, Elena était aujourd’hui un vrai soldat. Ses courtes boucles noires encadraient un visage pâle, aux traits harmonieux bien qu’anguleux, avec des yeux sombres constamment en alerte.
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De toutes les menaces qui avaient assombri l’horizon de sa carrière, celle-ci était la plus vicieuse. La plus mortelle. Il avait travaillé avec un acharnement passionné, surmontant les incertitudes soulevées par ses handicaps physiques, pour s’imposer finalement comme le plus créatif des agents secrets de la Sécurité Impériale de Barrayar. Là où les forces régulières de l’empire barrayaran ne pouvaient intervenir, au-delà des frontières tant politiques que géographiques, dans le réseau complexe de couloirs galactiques qui reliaient les planètes les unes aux autres, un soi-disant mercenaire indépendant pouvait agir en toute liberté. Miles avait mis dix ans à peaufiner l’identité de « l’amiral Naismith », chef de la Flotte des Mercenaires Libres Dendarii. Spécialité : les Sauvetages à Hauts Risques.
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Si tu ne peux pas gagner, change la règle du jeu.
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De retour dans sa chambre , à la résidence Vorkosigan , Miles suspendit son uniforme et le délesta de toutes ses médailles qu’il rangea avec soin .Il n’aurait pas de sitôt l’occasion de les exhiber à nouveau . Pour une fois, elles lui avaient bien rendu service .
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