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Je dois admettre qu'à la lecture de ces 33 poèmes, j'ai ressenti une certaine déception! Melville évoquait pour moi, bien sûr, la mer, la sauvagerie, l'Amérique du 19ème siècle, continent immense aux paysages extraordinaires et je m'attendais à de la poésie tout aussi sauvage et romantique, un peu à la Whitman. Au lieu de ça, je me suis retrouvée, désappointée, face à des vers tout droit inspirés de la poésie européenne, pleine de références antiques, sur le Parthénon ou des jardins fleuris et des oiseaux gazouillant au Printemps. Non que les textes ne soient pas bons - C'est Herman Melville, quand même - mais ce n'est pas ce que je cherchais. Il y a bien, parfois, quelques aperçus de la mer, un lagon d'un bleu pur aux parfums de nostalgie, un vieux veston délavé par le soleil d'Asie. Et puis, une certaine amertume, une tristesse, et j'ai ressenti comme un désir de quitter ce monde étriqué trop bien ordonné, mais peut-être n'est-ce que mon désir à moi, frustré! |
Dans le roman d'Herman Melville, Moby Dick est un cachalot redoutable, capable d'une violence hyperbolique et dévastatrice. L'écrivain chilien Luis Sepúlveda inverse radicalement le point de vue, en donnant la parole à la baleine blanche dans son dernier conte.
Pour en parler Olivia Gesbert reçoit l'auteur chilien Luis Sepúlveda.
La Grande table Culture d?Olivia Gesbert ? émission du 22 octobre 2019
À retrouver ici : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/saison-26-08-2019-29-06-2020
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