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Christelle Mercier (Autre)Philippe Setbon (Autre)
EAN : 9791092100440
297 pages
L'atelier Mosésu (10/04/2015)
3/5   2 notes
Résumé :
Phoenix.

Californie.

Il y a ceux qui ont fait le choix de renoncer à leur liberté. Des adolescents condamnés pour meurtres, devant vivre avec le poids de leurs actes dans l'enfer des prisons. Et il y a ceux qui ont fait le choix de les aider. Terry Kerbraz, pédopsychiatre, intervient dans ces lieux peuplés de grands criminels pour tenter de faire renaître l'âme d'enfant qui sommeille en eux. Parmi ce chaos, subsiste l'espoir que ces dél... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je viens de déterrer ce polar qui dormait depuis plusieurs années au fin fonds de ma bibliothèque. J'avais eu la chance de rencontrer l'auteure lors d'un salon du livre de Paris et comme j'avais lu son précédent roman "The hunter" et que j'avais vraiment beaucoup aimé cette lecture, aussi j'en ai profité pour lui acheter celui-ci. Mais je l'ai oublier dans un coin comme ça arrive parfois, tellement on a de livre à lire dans l'urgence.
Mais alors de quoi parle ce roman :
A Phoenix en Californie, Terry Kerbraz est un pédopsychiatre qui consacre sa vie à aider les jeunes emprisonnés pour meurtres. Face à lui, Christopher, un adolescent de 18 ans terrifié à l'idée de devenir un psychopathe, s'interroge sur son passé. Dans son enfance se cache un secret, dissimulé depuis douze ans.
"Destins brisés" m'a beaucoup plu .... Un peu perdue au départ mais quand tout s'est mis en place , je n'ai plus pu lâcher ce roman noir.
Car si tout ici indique que nous somme dans un thriller, le style de l'auteur d'ailleurs colle parfaitement à ce genre, elle manie aussi avec habileté l'art du suspense, c'est bien un roman très noir que nous propose Christelle Mercier.
Noir car les thèmes abordé ici sont terribles, la violence, la folie, les sévices sexuels, l'enfance brisée mais aussi la peur, les faux semblants, le mensonge, la honte, , l'inceste, et l'irréparable….le meurtre. Quand les victimes deviennent des meurtriers.
Ce roman, vous l'aurez compris, est bouleversant.
L'auteur dévoile avec une minutie incroyable la psychologie de ses personnage et nous offre une fiction plus réelle qu'une réalité sanglante.
Un coup de coeur
Un régal, Merci Christelle
!!! Maintenant, je suis certaine que nous sommes plusieurs à attendre la suite ...
Lien : https://collectifpolar.com/
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Dans la lignée de Truman Capote, annonce la préface. Ouais, à sa façon, parce que très vite, ce roman capote.
On dirait une novellisation de thriller hollywoodien lambda. Tout le cahier des charges y passe, tous les gimmicks du genre, jusque dans la façon de les rendre (l'écriture dite “cinématographique”, façon polie de dire que beaucoup d'auteurs confondent roman et film pour, in fine, être à côté de la plaque en proposant une histoire qui se trompe de média).
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
De petite taille, sur le ventre, les cheveux ébouriffés recouvrant son visage, il aperçut ses jambes toutes fines dissimulées dans les hautes herbes. Une robe autrefois blanche était maculée de taches sombres et sales dont l’odeur nauséabonde lui parvint lorsqu’il s’accroupit devant elle.
— Ce n’est qu’une enfant, murmura-t-il en se forçant à combattre la nausée.
Les ongles noirs, ses mains crasseuses étaient tournées vers le ciel comme pour invoquer l’aide des Esprits. Sheldon sortit d’une main tremblante son portable de la poche de sa chemise et composa le 911.
À cinquante-deux ans, le vieux gaillard s’apprêtait à succomber à la panique lorsque l’opératrice décrocha. D’un pas chancelant, il recula et répondit d’une voix chevrotante :
— Le cadavre est vivant.
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heldon Hays n’était pas du genre à fuir et ce fut d’une main tremblante qu’il ouvrit la portière et extirpa sa vieille carcasse de la Buick. Il hésita à prendre sa carabine dissimulée sous la banquette arrière, peut-être était-ce un piège pour lui piquer son fric ou sa voiture, à laquelle il tenait comme à la prunelle de ses yeux. Ce n’était pas des junkies qui allaient l’effrayer, certains en avaient eu pour leur grade en tentant de lui voler la caisse de la station, un été en 2008. Quand il y repense, il en rigole. Les gamins avaient détalé comme des lapins en voyant le canon pointé devant leurs visages, ce n’est pas parce qu’on est vieux qu’on ne sait pas se défendre.
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Le soleil venait de se lever. Scrutant les alentours, Gamgam se demanda comment cette gamine était arrivée là. Les champs s’étalaient sur plusieurs hectares, en arrière-plan les montagnes. Ces roches rouges semblaient se dresser comme des hommes dans l’immensité du canyon, la base des pierres liée dans l’ombre, offrant un sommet illuminé comme la braise d’un feu. Plus au sud, les cactus avec leurs bras coudés qui montaient, vissés au ras de la terre en exposant leurs verrues d’où émergeaient leurs épines.
Par où est-elle venue ?
Avec qui ?
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Ici, il suffisait de rouler quelques kilomètres pour faire reculer le temps de sept siècles et découvrir l’organisation socio-économique des Hohokams (qui signifiait ceux qui ont disparu ou les défunts), dont un musée avait sauvegardé les constructions du IXe siècle. Cette civilisation avait disparu avant l’arrivée de Christophe Colomb. À l’époque, de grands canaux couraient sur plusieurs villages et champs. Un passé sauvegardé que Sheldon appréciait, et qui témoignait de la richesse culturelle des peuples amérindiens.
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AU BOUT de la ligne téléphonique, l’annonce qu’un éventuel cadavre se trouvait au bord d’un fossé sonnait le départ d’une forte montée d’adrénaline. Les services techniques de la scientifique, le médecin légiste et une équipe de policiers furent immédiatement réquisitionnés. On savait que les premières heures étaient cruciales dans une enquête et qu’une bonne protection délimitée par un ruban jaune était nécessaire pour préserver le périmètre.
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