Maiwai, tome 11

Depuis son retour, Funako est nostalgique. C'est pourtant la rentrée scolaire mais la jeune fille, toujours sous le charme de son voyage, rêve du grand large. Elle s'inquiète aussi quant au devenir de ses amis pirates qui furent arrêtés et qui sont considérés comme de vulgaires criminels. Elle espère aussi revoir Katô, dont elle est devenue éperdument amoureuse. Elles ne sait même pas si ce dernier est encore vivant, après son duel contre Tobimizuchi, le requin géant. Kamobayashi, le camarade de classe plutôt godiche et amoureux de Funako s'inquiète pour la jeune fille. Il ne comprend pas qu'elle n'est pas amoureuse de lui, qu'elle reste accrochée par le charme de Katô alors que celui-ci n'est qu'un pirate et qu'il est porté disparu. le père de la jeune fille la trouve étonnamment mûrie depuis son aventure…
C'est l'ultime épisode de cette série. Il est très court, à peine nonante-neuf (quatre-vingt dix-neuf pour mes ami(e)s français(es) pages. Il est la conclusion de l'aventure. Il aurai pu être intégré au dixième opus. Il est plutôt un résumé de l'histoire, avec de courts flash-backs illustrant les souvenirs des uns et des autres. Visiblement, les amis pirates ont su s'évader et continuent de sillonner les mers du globe. Katô est aussi vivant et laisse des indices pour le montrer à Funako. Cette dernière peut maintenant espérer le revoir un jour et aussi, avec les cadeaux que lui a laisser son grand-père et que Katô lui a restitués, elle peut franchement entrevoir de reprendre la mer vers de nouvelles et fantastiques aventure. Pour elle, le monde reste à découvrir. Les dessins sont constants, ils sont toujours aussi scolaires et rigides, a doit être la « patte » de ce mangaka, son style. J'apprécie moyennement (quand on a goûté au trait de Boichi on devient exigeant, c'est comme comparer les whiskies single malt et le Johnny Walker Red Label). Mais le scénario est solde et passionnant quoique, comme grief, on peut relever la faiblesse de ce dernier opus, court et frustrant, qui ne nous révèle que peu de chose si ce n'est qu'il pourrait y avoir une nouvelle saison, ce qui pourrait combler les lacunes de cette série. Mais, je pense que le succès de cette saga est moyen, à un tel point que l'éditeur avait freiné les sorties des épisodes pour n'en publier qu'un par an, ce qui, je pense, ne peut guère encourager les lecteurs à poursuivre la lecture de ce manga. Un autre reproche est sans doute dans la perfection que nous montre l'héroïne. Une vraie petite « Marie-Sue », qui est extrêmement courageuse, forte, loyale, humaine, mature et qui, contrairement aux personnes trop parfaites, n'agace personne et fédère tout le monde. Bref, dans l'ensemble, j'ai aimé cette série au point de l'achever mais si une saison deux serait publiée, je ne sais pas si je repiquerais à « Maiwai ». Lu en format numérique, Kindle, avec une très bonne numérisation.
L'héroïne : Funako Yamato
Le capitaine des arts martiaux : Kamobayashi
Le pirate mystérieux : Katô
Le navire pirate : le Kanjumaru
Le mythe des pirates : Libertaria
Le navire pirate de Katô : Phantasmagoria
Le bateau de Funako : Hôshinmaru
L'autre jeune femme qui monte à bord avec Funako : Tomé
Le mécano de Funako : Ushio
Le requin géant : Tobimizuchi