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EAN : 9782749130422
288 pages
Le Cherche midi (31/12/2039)
2.86/5   11 notes
Résumé :
Jean-Pierre Mocky n’est pas seulement une légende du cinéma français : inclassable et rebelle, il ressemble aux personnages de ses films. Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, il troque sa caméra contre une plume bien affûtée… et tout le monde y passe ! Famille, amours, réalisateurs, acteurs : la mémoire vive et le verbe haut, il nous livre une savoureuse galerie de portraits, riche en coups de cœur, coups de gueule et coups de sang. Amateurs de révélations, réjo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
De que se Mocky-t-on ?
Alléché par la promo de Ruquier qui faisait miroiter des moments croustillants panachés de révélations scabreuses, j'ai commandé ce livre SANS l'avoir feuilleté, en oubliant le précepte de Ste Euphémie, que je cite, en implorant son pardon: "tourner 7 fois la main dans sa poche" avant d'acheter (et lire au moins 7 pages).
Errare humanum est ! Perseverare diabolicum : depuis je suis passé au livre électronique dont je peux lire des extraits avant de commander. Voilà le seul point positif de l'achat de ce livre, dont même la couverture est moche et dont je ne dirai rien de plus car il ne mérite que l'oubli et l'indifférence. Et je n'ai même pas de belle-mère à qui l'offrir.
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Volontairement drôle ? Pas sûr... Ce qui m'a le plus surpris dans cette collection de vignettes (vraies ?) c'est d'abord le manque total de recul critique de Mocky sur lui même. Il s'auto-encense au point que c'en est gênant... A le lire, quasiment tout le cinéma français lui est redevable, qu'on rêve de tourner avec lui ou bien qu'on oublie ses bienfaits ! Bref, ça tient plus de la rumination mentale que d'une autobiographie raisonnée. Je suppose que ce livre a dû avoir du succès puisque au moins un ouvrage de plus a été publié depuis...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J’ai beau avoir commencé ma carrière de cinéaste il y a plus d’un demi-siècle, je m’estime moins bon que ceux qui m’ont inspiré. Et mes successeurs sont pires encore. Fritz Lang, Luis Buñuel et Orson Welles ont ouvert la voie. Godard, Chabrol et moi sommes arrivés derrière. Qui saura prendre le relais ? Aujourd’hui, il est de bon ton, chez les professionnels de la profession, de s’extasier devant des mélos aussi dégoulinants et surfaits qu’Amour, De rouille et d’os ou Le Gamin au vélo... Michael Haneke, Jacques Audiard et les frères Dardenne ont le don de me hérisser le poil. Non seulement ils n’ont rien inventé, mais ce sont des emmerdeurs opportunistes. Côté comédie, on n’est pas mieux lotis. Après les pionniers que furent Charlie Chaplin, Buster Keaton et Mack Sennett, il y eut Jacques Tati – lequel, sauf le respect que je dois à son immense talent, s’imprégna copieusement de leurs inventions.
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Lorsque la sacro-sainte Académie des arts et techniques du cinéma, qui, jusque-là, avait fait très peu de cas de mon travail, m’a téléphoné pour me proposer un césar d’honneur, je les ai envoyés aux pelotes ! Qu’est-ce que vous voulez que j’en fasse ? La bonne conscience de la profession, je m’assois dessus. Je suis loin de me prendre pour un génie, mais quand Mozart est mort, il a été enterré dans la fosse commune. Alors, un césar...
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Beethoven, Modigliani, Welles : trois grands artistes lâchés par leurs contemporains, mais dont l’œuvre exceptionnelle est gravée dans l’histoire. Pendant ce temps-là, des centaines d’autres, encensés de leur vivant, accouchaient de nullités dont on a retenu peau de balle. Depuis, rien n’a changé. Si mon dernier film faisait vingt millions d’entrées, cela changerait la donne. L’industrie cinématographique s’en verrait transfigurée. Les gens du métier se diraient : « Puisque Mocky a réussi avec un film bizarre, pourquoi ne pas nous mettre, nous aussi, à faire des films bizarres ? »
Seulement voilà : comme les niaiseries formatées ont du succès, on en sort treize à la douzaine, tout en laissant des Mocky continuer à tourner dans leur coin des films qui croupissent au frigidaire. Car, c’est bien connu, on ne prête qu’aux riches.
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Les enfants de riches se laissent plus facilement happer par le cinéma : n’ayant pas le souci de l’argent, ils peuvent, sur un caprice, embrasser ce métier très aléatoire. À l’inverse, les enfants de pauvres doivent trouver coûte que coûte un emploi pour subvenir à leurs besoins, et, le cas échéant, ceux de leur famille. S’ils veulent faire du cinéma, ils ont un accès limité aux sources financières. Cela fut et demeure mon cas.
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Tous les metteurs en scène boivent goulûment à la source de leurs aînés. Et qu’on se rassure, je ne fais pas exception à la règle ! Par exemple, c’est Hitchcock qui m’a donné le goût de tourner vite : lorsqu’en 1962 je l’ai rencontré à Los Angeles, chez Maurice Jarre, il m’a confié que douze à quinze jours lui suffisaient pour mettre un film en boîte. Cela étant, j’ai toujours mis un point d’honneur à éviter le copiage. Parce qu’une copie est toujours plus pâle que l’original. Les mots même de « remake » ou de « reboot » me donnent de l’urticaire !
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Vidéo de Jean-Pierre Mocky
Jean-Pierre Mocky. On n'est pas couché. La longue marche. .
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