Cet ouvrage et né d'une intention de couvrir toute l'histoire de la biologie, ce qu'aucun auteur n'avait tenté jusqu'à maintenant.
Résultat un peu indigeste et très difficile à mémoriser. le style n'est pas en cause, il est plutôt fluide et destiné aux non spécialistes. Même si il y a en fin de chaque chapitre une mise en perspective, le déroulement est chronologique et ça manque d'une organisation pédagogique qui pourrait rendre le sujet beaucoup plus agréable à lire et facile à retenir (schémas, organigrammes). il manque peut etre un fil rouge, un résumé par chapitre ou sous-chapitre, des notes plus consistantes, quelque chose qui ancre le lecteur et l'aide à retenir quelques idées forces.
Cela dit on peut retenir beaucoup de choses intéressantes ; par exemple :de nombreux chercheurs ont permis des découvertes que d'autres après eux ont développées et popularisé (On pense à Pasteur, qui a éclipsé tous ses prédécesseurs), l'approche philosophique est encore plus prégnante en biologie que pour les autres sciences, le lien entre les autres sciences et la biologie... mais c'est peu par rapport à la somme d'information que ce livre contient
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Or la biologie a pris du retard par rapport aux autres sciences, engluée qu'elle est dans des débats métaphysiques. Son développement doit s'appuyer sur les sciences qui ont connu des transformations considérables dans les années qui précèdent (1900-1930), la physique et la chimie.
Ce qui distingue notre ouvrage est surtout de viser un public particulier - les biologistes -, et plus largement tous ceux qui s'intéressent à la biologie contemporaine, élèves, étudiants, et curieux de sciences.
Qu?est devenu le progrès ? .Conférence du mardi 9 octobre 2012On ne l?arrête pas, dit-on.Mais si le progrès s?arrêtait tout seul par faute de gens qui y croient encore, ou parce que beaucoup ont pris conscience du prix à payer ?Puisque le christianisme a sa part de responsabilité dans la naissance de l?idée de progrès, il faut que les chrétiens en prennent une vue démystifiée, en mesurent les conquêtes et les coûts, distinguent les domaines où l?on peut espérer avancer, ceux où il vaudrait mieux reculer, et ceux dans lesquels la notion de progrès n?a guère de sens, bien qu?elle demeure décisive pour le destin de nos sociétés. Quelles significations attribuer à ce vocable ambigu, voire dangereux, mais incontournable ?Avec la participation de :Mgr Philippe Bordeyne, théologien, recteur de l?Institut Catholique de Paris ;Chantal Delsol, philosophe, membre de l?Académie des sciences morales et politiques ;Michel Morange, professeur de biologie, directeur du Centre Cavailles d?histoire et de philosophie des sciences de l?ENS.
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