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EAN : 9782361650476
64 pages
Les petits Platons (10/06/2014)
4.39/5   14 notes
Résumé :
"Tu connais ces grenouilles ? interroge le Professeur Freud.
— C’est pareil tous les jours, soupire la carpe. Ça essaye de grimper sur son nénuphar, Surmoi lui flanque une beigne, Ça recoule et Moi est bien embêtée."
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ma curiosité avait été éveillée par le titre et le but de cette collection : faire découvrir la philosophie de façon ludique.
Je suis bien contente donc dans le cadre de Masse critique d'avoir l'occasion de jeter un oeil. Je remercie au passage Babelio et les éditions "Les petits Platons" de l'envoi.

C'est un petit livre très court (63 p.) et très rapide à lire (du moins pour moi).
Mon interrogation de départ était le public auquel était destiné l'ouvrage : enfants ou adolescents?

Au départ, la façon de raconter (le professeur qui se prend les pieds avec ses lacets, qui parle à la carpe) me fait plutôt pencher pour un public très jeune, le livre ayant des airs de conte ou de récit pour enfants. L'aventure un peu délirante du professeur s'inscrit parfaitement dans un imaginaire enfantin.
Puis cela se corse quand on aborde les notions freudiennes : le complexe d'Oedipe, le refoulement, le Moi, le Surmoi. Les théories freudiennes sont bien abordées et je les ai identifiées clairement mais j'ai trouvé les analogies un peu confuses et les images peu claires. Je ne savais pas toujours où le récit voulait en venir.

Du coup, je me suis dit que des lecteurs adolescents comprendraient mieux.
L'analyse de la carpe va de pair avec celle du professeur et perd selon moi de sa force : on ne sait plus qui est "sur le divan" mais elle ajoute une touche d'humour à l'ensemble.
Par contre, les illustrations sont de toute beauté et créent un contexte onirique qui cadre parfaitement avec les thèmes de Freud (rêve, inconscient)

En résumé, un très beau livre pour faire découvrir Freud mais dont la démonstration ne m'a pas entièrement convaincue; je salue cependant l'initiative car je pense qu'il n'est jamais trop tôt pour aborder la philosophie.

A partir de 11-12 ans?
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Un bien joli petit livre à la présentation soignée que cet ouvrage des Editions Les petits Platons, reçu dans la cadre de la masse Critique jeunesse. L'objectif des différents titres est de proposer une approche "ludique" de la philosophie et celui-ci cherche à faire découvrir la psychanalyse. le propos et le niveau de langue soutenu réservent ce livre à des adolescents maîtrisant bien la lecture. Tous les thèmes freudiens sont abordés, mais il n'est pas sûr que la parabole utilisée permette de les appréhender facilement. Cependant, le récit, joliment illustré par des dessins oniriques, est suffisamment intrigant pour nourrir la réflexion.
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Quelle belle découverte. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de livres jeunesse alors merci à Babelio et aux éditions Les Petits Platons pour cet adorable petit livre mi philosophique mi fantasque. Une belle façon de découvrir la philo en étant plus jeune et ainsi de se préparer aux futures heures de philo pour le bac qu'on apprécie pas à leur juste valeur. En s'y mettant en étant plus jeune il sera peut être plus facile de comprendre ou croire comprendre la philosophie. En tout cas ce petit livre est très "digeste" et m'a fait passé un super moment et je suis bien contente de l'avoir lu. L'auteure Marion Mulleur-Collard m'a charmée avec de très belles tournures et des jeux de mots qui m'ont fait sourire et Nathalie Novi a illustré cet ouvrage avec beaucoup de talent et de "délicatesse". En tout cas je pense m'en prendre quelques autres des même éditions notamment Socrate est amoureux, La folle journée du professeur Kant et Les illuminations d'Albert Einstein. Vous l'avez surement deviné je suis juste conquise moi qui ne suit pas très philo je regrette de ne pas en avoir eu quelques uns sous le coude au lycée.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ce n'est pas seulement l'amour qui arrive quand on choisit un amoureux. C'est aussi quelque chose qu'on ne choisit pas, un espèce de volcan, une envie folle de toucher quelqu'un et de lui appartenir tout entier. Quitte à mourir
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Il rêve du hublot par lequel il trouvera le noeud du cerveau qui pousse les humains à se jeter à l'eau. Ou les carpes mélancoliques à s'en sortir...
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On oublie ce qui nous est pénible ... ce qui nous effraie, ce qui est douloureux ou humiliant...
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Je préfère mourir dans tes mains que vivre seule dans ces eaux froides
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