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Guillaume Musso qui est actuellement le plus gros romancier français en terme de ventes nous propose l'un de ses derniers livres sur le format de la bande dessinée. Il est vrai que j'ai été habitué aux adaptations avec Michel Bussi, l'autre gros romanciers qui rivalisent dans cette catégorie de littérature populaire dans le genre thriller et polar.

On a droit à un huis-clos un peu spéciale dans une île imaginaire et paisible mais qui ressemble à Porquerolles dans le département du Var au bord de la Méditerranée. Il est question d'un écrivain qui arrête tout du jour au lendemain alors qu'il est en pleine gloire après son troisième roman. Il s'en suivra un meurtre sensationnel qui va attirer l'attention alors qu'il voulait que le passé l'oubli.

J'ai beaucoup aimé le début mais un peu moins la fin avec son explication qui m'a paru assez peu convaincante. La surenchère ne produit jamais rien de vraiment bon. Il faut rester dans une certaine subtilité ce qui favorise la crédibilité. C'est un peu dommage. Maintenant, je crois que l'auteur voulait nous donner de fausses pistes au départ pour ne pas deviner le dénouement.

Pour autant, j'avoue avoir quand même passé un excellent moment de lecture surtout que le graphisme était plutôt avenant. Cela m'a également permis de voir le style d'écriture de cette star de l'écriture qui génère des millions d'exemplaires.

J'ai toujours voulu, d'une certaine manière, comprendre ce qui fait le succès d'un écrivain. J'ai obtenu certaines réponses à travers les affres de la création romanesque. Nos certitudes concernant le métier d'écrivain vont voler en éclat.

En conclusion, un bon polar qui a du style malgré des défauts inhérents liés à une intrigue bien trop complexe pour être crédible. le récit captivera néanmoins notre attention avec des personnages bien mystérieux mais attachants. de multiples rebondissements et une tension assez soutenue produira une immersion totale chez le lecteur. Certains diront que c'est un thriller difficile à lâcher une fois la lecture entamée. C'est quand même du grand art.
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Je n'ai pas du tout accroché.
Après avoir été impressionné par une autre adaptation de roman de Myles Hyman, La loterie, j'en attendais beaucoup de cette nouvelle lecture. le graphisme dégage une certaine aura, avec ces couleurs en matières, tactiles, notre oeil sent les aspérités des superpositions de couleurs, la gamme est lumineuse, resplendissante, le trait est racé et réaliste, les personnages se tiennent froids, austères, leur présence s'impose dans la page. Les illustrations nous font entrer dans une ambiance forte et intense.

Mais qu'est-ce que l'histoire est clichée et lourdingue.
Le style en voix off écrit à l'imparfait est laborieux, scolaire et lourd, les tentatives de poésie dans le texte, même constat, avec des phrases toutes faites, façon ChatGPT. Ensuite, la crédibilité du récit laisse franchement à désirer : un appareil photo perdu traverse les océans et finit par revenir à son destinataire dans des circonstances rocambolesques, ç'est carrément ridicule, et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, les rebondissements s'enchaînent à la pelle, jusqu'à l'overdose, ça m'a fait penser à “Imbroglio” de Lewis Trondheim, sauf que là, c'est parodique. Et il y a un sujet qui m'horripile presque toujours, c'est le thème de l'artiste maudit, surtout dans les polars, c'est mille fois plus cliché que l'attaque de l'araignée géante dans les récits d'aventures.

L'histoire est parsemée de conseils sur l'écriture de roman, distillés par l'ancien écrivain retiré de la littérature au jeune débutant, ainsi que de citations de grands auteurs, dans un tel récit, je trouve ça très prétentieux, c'est presque gênant.

On va de surprises en surprises, et on finit par en oublier l'ambiance, les personnages, le graphisme, on nous vend de la surprise au kilo, et on finit par n'en avoir plus rien à faire, j'ai fini par être agacé par toute cette sauce écoeurante.

Lisez plutôt “Imbroglio” ou “La fin de l'épisode” de Lewis Trondheim
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Nathan, écrivain reclu sur une île, voit débarquer Mathilde, jeune journaliste déterminée à déterrer le passé !

Je suis fan de Guillaume Musso et n'avais pas encore lu ce roman, donc j'étais curieuse de voir ce que cela allait donner dans ce format 😃

Et je dois dire que je n'ai pas été déçue, les dessins étant très bien, bourrés de détails, et permettant une bonne immersion dans l'histoire par son côté visuel 😊
J'ai également beaucoup aimé les illustrations et citations d'autres auteurs, permettant à la fois un mini-break et une relance de l'histoire !

Bien sûr, notre auteur nous a écrit une très bonne intrigue, allant de rebondissements en révélations, sur fond d'événements historiques, pour nous offrir, jusqu'au bout, une lecture prenante et sans perte de souffle 😃

Les personnages sont intéressants, déterminés dans leur quête de vérité tout en étant emprunts de fragilité, et on finit forcément par s'attacher à eux, à vouloir les aider à dévoiler les secrets trop longtemps gardés secrets 😔

Je suis maintenant très curieuse de le lire en format "roman" pour voir s'il y a des petites différences, mais aussi pour découvrir cette histoire avec un autre ressenti, et espère d'autres adaptations des livres de cet auteur, qui fait définitivement partie de mes préférés 😊
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Adolescente, j'étais une grande fan des romans de Guillaume Musso. J'attendais chaque année leur sortie et les dévorais sans plus attendre. « La vie secrète des écrivains », publié en 2019, a été un de mes préférés. Quel plaisir de retrouver cette histoire dans une adaptation graphique !

J'ai passé un très bon moment en tête à tête avec cette bande dessinée de 192 pages. Les illustrations de Miles Hyman m'ont directement projetée dans cette atmosphère insulaire. Une ambiance qui m'a rappelé avec bonheur mes vacances en Corse ou en Sardaigne. Les paysages étant superbement dessinés, j'ai un peu moins apprécié les expressions faciales des personnages.

Un gros point positif pour moi est que les citations, tellement typiques des romans de Musso, sont insérées dans d'immenses images. C'est une des particularités de cet auteur que j'adorais et je les ai retrouvées ici avec délice.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Pour survivre, il faut raconter des histoires. – Umberto Eco
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Ce tome correspond à une adaptation du livre de Guillaume Musso portant le même titre, paru en 2019. Son édition originale date de 2023. L'adaptation a été réalisée par Miles Hyman pour la transposition, les dessins et les couleurs. Il compte environ cent quatre-vingts pages de bande dessinée. Il se termine avec épilogue de cinq pages écrits par Musso (intitulé D'où vient l'inspiration ? apostille à La vie secrète des écrivains), une page de remerciements (une phrase de Musso et un paragraphe rédigé par Hyman), une bibliographie de l'écrivain et une du bédéiste.

On appelle cela l'effet Streisand : plus on cherche à cacher quelque chose, plus on attire la curiosité sur ce qu'on souhaite dissimuler. Depuis son retrait soudain du monde des lettres à l'âge de trente-cinq ans, Nathan Fawles est victime de ce mécanisme pervers. Nimbée d'une aura de mystère, la vie de l'écrivain franco-américain a suscité tout au long des deux dernières décennies son lot de ragots et de rumeurs. Né à New York d'un père américain et d'une mère française, Fawles passe sa jeunesse entre la France et les États-Unis où il termine ses études, d'abord à la Phillips Academy, puis à l'université Yale. Il s'investit ensuite dans l'humanitaire, travaille quelques années pour Action contre la faim, et Médecins sans frontières au Salvador, en Arménie et au Kurdistan. de retour à New York en 1993, Nathan Fawles publie son premier roman, Loreleï Strange, parcours initiatique d'une adolescente internée dans un hôpital psychiatrique. le succès n'est pas immédiat, mais en quelques mois le bouche-à-oreille porte le roman en tête des ventes. Avec son deuxième ouvrage, Une petite ville américaine, vaste roman choral de près de mille pages, Fawles rafle le prix Pulitzer. L'auteur s'impose comme l'une des voix les plus originales des lettres américaines. En 1997, Fawles s'installe à Paris où il publie son nouveau texte directement en français. Les Foudroyés est une déchirante histoire d'amour, mais aussi une réflexion sur le deuil, la vie intérieure et le pouvoir de l'écriture. C'est à cette occasion que le public français le découvre vraiment. Il participe à une édition spéciale de Bouillon de culture, avec Salman Rushdie, Umberto Eco et Mario Vargas Llosa. Quelques mois plus tard, âgé d'à peine trente-cinq ans, Fawles annonce dans un entretien décapant avec l'AFP sa décision irrévocable d'arrêter d'écrire.

Depuis cette date, l'écrivain s'est installé dans sa maison de l'île Beaumont. Fawles n'a plus jamais publié le moindre texte, ni accordé d'interview à une journaliste. Il a aussi refusé toutes les demandes d'adaptation de ses romans au cinéma ou à la télévision. Netflix et Amazon s'y sont encore récemment cassé les dents, malgré des offres financières très importantes. Depuis bientôt vingt ans, le silence assourdissant du reclus de Beaumont n'a cessé d'alimenter les fantasmes. Pourquoi Fawles, à seulement trente-cinq ans, alors au sommet de son succès a-t-il choisi de se mettre en retrait du monde ?

Impossible de faire semblant : il s'agit de l'adaptation d'un roman de l'écrivain qui vend le plus de livres en France à cette époque. le titre évoque explicitement la condition de l'écrivain et sa vie secrète, le personnage principal est un écrivain ayant mis fin à sa carrière. le deuxième personnage d'importance à intervenir, Raphaël Bataille, est un écrivain en herbe qui vient solliciter l'avis du premier. Régulièrement, le lecteur découvre une illustration représentant un écrivain célèbre, avec une citation sur la condition d'écrivain : Umberto Eco (1932-2016), Zora Neale Hurston (1891-1960), Margaret Atwood (1939-), Milan Kundera (1929-2023), Agatha Christie (1890-1976), Marcel Proust (1871-1922), Elena Ferrante (1943-), William Shakespeare (1564-1616), Anton Tchekov (1860-1904), Franz Kafka (1883-1924), Georges Simenon (1903-1989), Alexandre Soljenitsyne (1918-2008). Celle d'Eco fait le constat que : Pour survivre, il faut raconter des histoires. Margaret Atwood prévient que : Vouloir rencontrer un écrivain parce qu'on aime son livre, c'est comme vouloir rencontrer un canard parce qu'on aime le foie gras. Régulièrement, le personnage principal effectue des commentaires sur le métier d'écrivain. Par exemple : La première qualité d'un écrivain était de savoir captiver son lecteur par une bonne histoire, un récit capable de l'arracher à son existence pour le projeter au coeur de l'intimité des personnages. Plus loin, il complète : Un roman, c'est de l'émotion, pas de l'intellect. Concernant le métier proprement dit, il prévient Raphaël que : l'existence d'un écrivain est le truc le moins glamour du monde, on mène une vie de zombie, solitaire et coupée des autres. Au vu de ce qu'il écrit sur les éditeurs, contre lesquels il a la dent dure, peut-être que tout n'est pas à prendre au pied de la lettre. Sans oublier le lecteur en tant qu'espèce en voie de disparition, et les piques sur la vraie littérature.

Dans un premier temps, l'esprit du lecteur ne peut faire autrement que de se focaliser sur cette mise en abîme : l'auteur parle de ce qu'il connait le mieux, son métier, il crée une forme de connivence avec le lecteur qui sait que l'auteur sait qu'il a fait exprès de parler de lui à travers un personnage écrivain, et même un autre personnage aspirant écrivain pouvant évoquer l'individu qu'il était à ses débuts. Cette écriture venant de l'intellect paraît démentir les conseils de Fawles qui dit que l'essentiel se trouvent dans les émotions. D'un autre côté, il y a le mystère de la raison pour laquelle Fawles a mis fin abruptement à sa carrière d'écrivain, Raphaël se fait tirer dessus avec un fusil dès la page trente-et-un et un cadavre nu cloué à un arbre est découvert dix-huit pages plus loin. L'affect du lecteur s'en trouve ainsi titillé et l'élégance de la narration visuelle le séduit instantanément dès la couverture, avec la joie ineffable de découvrir que les pages intérieures sont aussi belles, aussi soignées, aussi élégantes. Impossible de ne pas succomber à la séduction de ce ciel chaud et presque enflammé, de ce bleu entre turquoise et céruléen, de cette terrasse dépassant des falaises et promettant un panorama à couper le souffle, et de cette silhouette féminine chic, sans être provocatrice. Chaque page offre des dessins aussi plaisants à l'oeil. L'artiste réalise des images dans un registre descriptif et réaliste avec un niveau de détail élevé dans chaque case.

Le lecteur peut ainsi se projeter dans chaque lieu et admirer cette même vue en double page, un quartier de Harlem dans lequel se trouve Zora Neale Hurston, un dessin en double page de la côte de l'île Beaumont vue depuis la mer, la silhouette du Flatiron Building à New York, le plateau de l'émission Bouillon de culture avec Bernard Pivot, les tables d'une terrasse avec l'ombre accueillante de leur parasol, une balade à vélo dans l'île Beaumont, l'intérieur du salon de la villa de Fawles avec son fusil accroché au mur, un plage d'Hawaï, une autre villa de l'île dans laquelle Raphaël s'introduit par effraction, un appartement parisien, un grand congélateur ensanglanté, la ville de Sarajevo pendant la guerre, etc. Chaque case impressionne par son niveau de détails et sa parfaite lisibilité, par la précision des traits et par la mise en couleurs. L'artiste réalise un dosage extraordinaire entre le degré de simplification de certaines formes, les réduisant parfois à de simples rectangles, et leur habillage par une teinte en aplat ou déclinée en nuances. À certains moments, s'il arrête sa lecture et qu'il se focalise sur un détail, le lecteur peut briser l'harmonie entre ces différentes composantes et se dire que tel ou tel élément est plus simplifié qu'il n'en avait eu l'impression, presque représenté de manière naïve, en particulier la surface des trottoirs ou des chaussées. Mais en recommençant à progresser dans la page, cette impression fugace d'un détail ou d'un autre disparaît, pour laisser la place à la sophistication de l'ensemble. Formidable.

Écrivain comme bédéiste se montrent prévenants vis-à-vis du lecteur : pas de gros plan gore, pas de complaisance vis-à-vis de la violence, même le cadavre cloué à l'arbre paraît un peu irréel. de prime abord, les pages peuvent sembler un peu chargées en texte, mais en fait il s'agit essentiellement de dialogues. Hyman a vraisemblablement repris le texte de Musso : les réparties des uns et des autres se succèdent avec un certain rythme, le plaisir de lecture l'emportant et effaçant l'a priori d'un texte abondant. Se pensant bien malin, le lecteur peut se focaliser sur les remarques relatives au métier d'écrivain, à la nature d'un bon livre surtout en se demandant si l'auteur applique ses propres recettes, et à l'aspect touristique de pouvoir jouir des différents environnements de l'île et de la magnifique villa La croix du Sud. Il se trouve presque surpris quand l'intrigue s'étoffe avec un meurtre, puis une histoire de photographies retrouvées dans un appareil qui avait été perdu dans la mer, le mystère de la retraite lui semblant suffisant comme colonne vertébrale du récit. S'étant habitué à l'environnement insulaire protégé et coupé du monde, il se trouve encore plus surpris par l'intégration d'éléments plus réels, voire d'actualité comme un médecin célèbre ayant travaillé dans l'humanitaire ou la guerre de Bosnie-Herzégovine. le récit relève bien d'un roman policier, voire d'un polar pour ce qu'il dit de la société, d'un roman policier à énigme comme ceux d'Agatha Christie (sa citation incluse dans le roman : Une fois enclenchées, les coïncidences ont la capacité de se succéder de la façon la plus extraordinaire.) avec une résolution qui prend la forme de trente pages de révélations sur le passé, une méthode chère à Hercule Poirot. le lecteur se retrouve totalement impliqué dans cet enchevêtrement d'événements tragiques, souffrant avec les personnages, tout en étant pleinement conscient des conventions de genre (ou des ficelles) employées par l'auteur.

Un auteur de romans à succès qui évoque le métier d'écrivain : Guillaume Musso évoque sa propre profession, Nathan Fawles étant son avatar. Il cite ses écrivains préférés, avec des passages qui provoquent un effet de résonnance, comme le fusil de Tchekov quand le lecteur voit un fusil accroché au mur du salon de Fawles, ou le titre emprunté à Gabriel García Márquez (Tout le monde a trois vies ; une vie privée, une vie publique et une vie secrète.). Qu'importe, la puissance de séduction de la narration visuelle emporte immédiatement le lecteur : la qualité des descriptions, les prises de vue, l'élégance des lieux et des individus, la palette de couleurs, magnifique. En cours de route, le lecteur se retrouve presque surpris de découvrir qu'il s'agisse d'un vrai polar, avec un crime sordide. À la fin, il est submergé par les émotions des personnages, car les auteurs lui ont fait développer une forte empathie pour eux.
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Les images couleur de l'album sont magnifiques. Seul léger bémol : les visages des personnages féminins se ressemblent un peu trop car il m'est arrivé de les confondre. le scénario est inventif et prenant. Les références à la littérature sont bien choisies et bienvenues. Dommage que la fin soit un peu tarabiscotée et que l'épilogue cherche à nous perdre inutilement.
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Cette bande dessinée est belle et bien dessinée. Je ne connaissais pas Miles Hyman. Je suis heureuse d'avoir découvert cet artiste.
Sinon c'est tiré d'un roman de Musso. Je trouve que son écriture est toujours aussi facile à lire, il sait nous transporter avec ses personnages…. Mais les histoires sont souvent tirées par les cheveux.

Mais cela reste un livre que j'ai apprécié lire
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J'aime les romans graphiques car c'est grâce à eux que j'ai pu aborder l'univers de la BD. En effet, la bibliothèque avait eu la bonne idée d' organiser une exposition de BD tirées de romans que j'avais parfois lus, par exemple "Nymphéas noirs" de Michel Bussi.
L'amusant, c'est que dimanche, j'en parle à mon petit-fils de vingt-quatre ans qui se dit intéressé car peu attiré par la lecture. Eh oui, mes gènes de lectrice boulimique ne se sont pas transmis à toute ma descendance. Toujours est-il que le livre lui a plu et qu'il envisage de l'acquérir.
Guillaume Musso est un auteur que je ne lis pas. Mais quoi de mieux qu'une BD pour le découvrir. Et, ma foi, peut-être vais-je le lire, finalement.
Le dessin est simple, mais efficace, les couleurs bien choisies, l'histoire passionnante ( c'est un polar plein de suspense ).
J'ai aimé :
les noms comme "Les fleurs du malt" pour un pub, "La Croix du Sud" pour la maison de l'écrivain Nathan Fawles, "La rose écarlate" pour la petite librairie de l'île Beaumont.
de croiser un écrivain célèbre au détour d'une page.
l'épilogue sous forme d'apostille.
Des BD comme celle-là, j'en redemande.
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Un chouette moment passé avec cette BD.
Je ne connaissais pas du tout le roman de l'écrivain, ce fut donc une totale découverte.

Cette BD est très différente de ce que j'ai l'habitude de lire en roman graphique puisqu'il s'agit, cette fois-ci, d'une enquête policière, où de nombreux rebondissements sont présents.

On découvre un écrivain de renom, Nathan Fawles, qui a décidé de ne plus écrire de romans et qui vit retranché sur l'île Beaumont depuis des années. C'est une décision, sa décision, et elle est irrévocable.

Alors que le corps d'une femme est retrouvé crucifié sur le plus vieil eucalyptus de l'île, c'est une enquête emplie de mystères qui démarre.

Raphaëlle Bataille, nouvel arrivant dans les environs et jeune écrivain souhaite découvrir la vérité, le coupable.
D'indices en indices, il arrivera à obtenir les réponses aux questions que se posent les habitants.

Les graphismes sont sublimes et super réalistes. Les expressions des personnages m'ont bluffé à plusieurs reprises. Il faut admettre que Miles Hyman détient un réel talent pour nous faire ressentir de nombreuses émotions.
L'histoire, elle aussi, apporte une réelle réflexion sur le métier d'écrivain et sur les difficultés rencontrées dans celui-ci.
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(LX971) - Déjà peu amateur, c'est vrai, de Guillaume Musso, je n'ai pas davantage apprécié cette adaptation en BD d'un de ses romans. J'y ai évidemment retrouvé ces invraisemblances et ces personnages qui semblent sortis des studios hollywoodiens de la "grande" époque, avec leur côté gravure de mode. La figure à mon sens fantasmée de l'écrivain génial et incompris, le dénommé Nathan Fawles, poursuivi par ses fans jusque dans son antre, m'agace plus qu'elle ne m'intéresse. A travers cette figure fantasmée et les citations en début de chapitres, l'auteur cherche à faire passer ses messages sur la littérature et ses lettres de noblesse, considérant que le nombre de lecteurs l'emporte sur le poids de l'écriture, persuadé que l'histoire compte plus que le style, voire l'univers propre à l'auteur... Au-delà des messages de ce récit peu crédible à mes yeux, les dessins de Miles Hyman sont plutôt plaisants et chatoyants avec ses couleurs chaudes et "méditerranéennes".
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