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Jean-Noël Chatain (Traducteur)
EAN : 9782264034908
191 pages
10-18 (05/09/2002)
3.12/5   12 notes
Résumé :
Un petit matin brumeux, des plongeurs sortent de l'Arno le cadavre d'une quinquagénaire avec, pour seul vêtement, un manteau de fourrure. Suicide ou homicide ? Et surtout, qui est-elle ? L'adjudant Guarnaccia parvient à répondre à cette question, mais cela ne fait qu'épaissir le mystère. Tous ceux qui ont connu Hilde Vogel affirment qu'elle vivait quasiment en recluse. En revanche, ils n'étaient pas au courant de son étrange relation avec un portier d'hôtel, de l'ex... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Cadavre d'automne est un bon policier qui m'a emmené a Florence, ville que j'aime beaucoup. C'est aussi ma première rencontre avec l'auteur, Magdalen Nabb, et sans aucun doute pas la dernière car je me suis laissée prendre au jeu de son intrigue.

On retrouve une femme dans le fleuve Arno, simplement vêtue d'un manteau de fourrure. A première vue, tout porte a croire qu'il s'agit là d'un suicide et pourtant la police décide d'enquêter. Ils vont vite découvrir que sous ses aspects de femmes seules, celle-ci cachée bien des secrets.

Ce n'est pas le policier du siècle, rempli de suspense mais une lecture facile qui se dévore (le livre étant assez court).
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Il s'agit du quatrième volume consacré aux enquêtes de l'adjudant Guarnaccia. Ce fameux adjudant, est un Sicilien, que les aléas de l'affectation des carabiniers a envoyé à Florence. Il y vit séparé de sa famille, en particulier de sa femme et de ses enfants, et instruit des affaires, concernant aussi bien les Florentins, pour lesquels il reste toujours un peu étranger, que des touristes venus des quatre coins de la planète, attirés par les monuments de Florence, et la douceur de son climat.
Dans ce volume, le cadavre d'une femme est repêché dans l'Arno. Une femme qui s'avère être une Allemande vivant depuis de nombreuses années dans un hôtel de Florence. Et l'adjudant Guarnaccia devra fouiller dans son passé et reconstituer sa vie pour comprendre ce qui a provoqué ce meurtre.

Ce qui caractérise les livres de Magdalen Nabb pour moi, c'est la finesse et la subtilité. La finesse et la subtilité de l'écriture tout d'abord. Les phrases sont élégantes et douces, elles captent la lumière de Florence, le charme des vieilles pierres, le temps qui passe. La finesse et la subtilité dans les personnages ensuite. Jamais stéréotypés, pleins de contradictions, ni noirs ni blancs mais très humains, avec leurs manies et habitudes, leurs aspirations et rêves dont peu se réalisent pleinement. Et l'adjudant Guarnaccia, les regarde avec une incontestable tendresse, il essaie de les comprendre, de voir leur vie telle qu'elle est sans les juger. Et c'est de cette façon qu'il résout ses affaires : en comprenant les gens, leurs bons comme mauvais côtés, qui les entraînent inévitablement à réagir d'une certaine façon dans une situation donnée. Rien de trépidant dans tout cela, que ceux qui veulent des poursuites et des suspens ébouriffants ne fassent pas cette lecture, elle les décevra. Non, l'adjudant prend le temps de regarder les gens, suspects ou victimes avec la même humanité un peu bourrue, il va chez eux, se met à leur place, et les choses se mettent en place d'elle-mêmes, comme une évidence, une sorte de fatalité.

Personnellement dans les quatre romans que j'ai lu jusqu'à maintenant j'ai passé un excellent moment, peut être parce que j'aime Florence, et que la douceur et la subtilité me conviennent mieux que que la force et la brutalité.
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belle suprise ! Acheté d'occasion chez un bouquiniste à Bordeaux, je découvre une écrivaine anglaise tournée vers l'Italie ! Au delà de l'intrigue, complexe mais crédible et bien menée, j'ai particulièrement apprécié le duo d'inspecteurs ( adjudant & capitaine ) tous les deux, talentueux mais dans l'ombre et plutôt en difficulté quand il s'agit de se parler!
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Ce court roman (192 pages) nous emmène à Florence. Dans les eaux de l'Arno, un cadavre est repéché, celui d'une femme de près de cinquante ans, nue sous son manteau de fourrure. Un suicide ? Un meurtre ? L'enquête s'annonce difficile ne serait-ce que pour identifier la défunte. Mais un flic, Guarnaccia, y parvient grâce au témoignage d'un portier d'hôtel : la victime se nomme Hilde Vogel. Mais quels secrets pouvaient cacher cette recluse ? Pourquoi a-t-elle était tuée puisqu'il apparait qu'il s'agit bien d'un meurtre.
Magdalen Nabb, romancière d'origine anglaise établie à Florence, publie en 1981 LE GENTLEMAN FLORENTIN. Cette première enquête de Guarnaccia, saluée par Simenon et récompensée par le prix du meilleur roman policer par la British Writers Association, impose un personnage de flic nonchalant, bon vivant et à l'écoute. Un hommage à Maigret qui reviendra dans une douzaine d'enquêtes où l'énigme ne prend jamais le dessus sur les considérations plus personnelles du personnage. Et puis chaque roman permet également d'explorer la cité de Florence et de découvrir ses habitants, sa vie quotidienne, etc. le héros, Sicilien, s'est retrouvé affecté à Florence et n'a jamais vraiment été complètement accepté par les Florentins. Il explore la ville, envahie de touristes, et mène ses enquêtes calmement, prenant le temps de discuter avec tout un chacun pour, progressivement, reconstituer le puzzle.
L'énigme en elle-même n'a rien de transcendante. On la qualifierait volontiers de banale, à l'image des faits divers qui encombrent les journaux. D'ailleurs, l'auteur y puisait son inspiration. Pas de machination criminelle complexe et capilotractée, pas de protagonistes très gentils ou très méchants, juste des personnages humains embarqués dans des affaires sordides. du coup il n'y a ici ni coup de théâtre fracassant ni retournement de situation incroyable. Et encore moins course poursuite ou bagarre. Mais de cette banalité quotidienne, la romancière tire un roman suffisamment plaisant pour maintenir l'intérêt, en particulier par son écriture ciselée et dégraissée. le cadre dépaysant de Florence est, bien sûr, un autre argument pour suivre l'adjudant sicilien dans sa quête du coupable. Au final, un récit agréable même s'il n'a rien d'exceptionnel.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Les deux premiers adjectifs qui me viennent à l'esprit pour qualifier ce roman policier sont banal et confus. Banal, car j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu une intrigue aussi creuse trop de fois, et confus l'intrigue n'est pas formidablement bien construite. En effet, nous avons droit à des commentaires du narrateur qui viennent annoncer des éléments important : « attention, attention, regardez bien, faites bien attention, notre policier vient de faire une erreur dont il se repentira ». Je suis sincèrement ravie que le narrateur prenne autant d'attention pour nous, sauf qu'il aura fallu que cette erreur tienne ses promesses et entre nous, je les ai cherchés, je les ai trouvés, et j'ai eu envie de dire « tout ça pour ça ».
Les commentaires ne sont pas seulement utilisés dans la construction de l'intrigue, l'adjudant chargé de l'enquête a droit à quelques commentaires sur son compte aussi, ils sont soit très élogieux soit très alambiqués. Pour les éloges, je suis ravie, je ne suis pas sûre qu'il les mérite vu sa mollesse, sa lent et son indifférence envers les animaux : s'il me fallait une cerise sur le gâteau, elle serait là. Pour la partie « alambiquée », j'ai eu l'impression de copier/coller ratés, comme si l'auteur se faisait plaisir et ne parvenait pas à trancher dans le vif. IL est bien mon héros, non ? Comment, son attitude ne vous le prouve pas ? Tant pis, je l'aime bien quand même.
Restent les personnages. le point positif est qu'aucun d'entre eux n'est sympathique, aucun d'entre eux n'a une personnalité approfondie, pas même un passé approfondi, les fameuses « recherches » effectuées par les brillants policiers ne sont que de minces informations distillées au compte-goutte.
Dernier élément pour achever de vous convaincre de ne pas le lire : je n'aime pas quand le coupable arrive dans l'intrigue comme un lapin que le magicien de son chapeau, je n'aime pas non plus quand il soulève ne serait-ce qu'un peu d'admiration de la part des enquêteurs.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Tout le monde ment, même à son ami le plus proche, vous ne croyez pas ?
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