La huitième aventure de Gui de Clairbois commence exactement là où s'est terminé le tome sept de cette série qui se déroule pendant la guerre de Cent Ans. Nous sommes au début du quinzième siècle et Gui vient d'aider un anglais, Thomas Tray, à fuir après le tournoi qui a eu lieu au champ clos de Montendre.
Il arrivera heureusement à ne pas être suspect dans cette fuite qui fait grand bruit .Cependant, il reste bien au service de louis d'Orléans qui va une fois de plus l'envoyer en Avignon.
Une fois sa mission achevée, il va enfin pouvoir repartir avec son écuyer et ami Broeckx vers son domaine et retrouver les gens de « sa mesnie » .
Il n'aspire qu'à une chose, rester chez lui définitivement et faire prospérer son domaine. Il est las de la guerre et porte un regard désabusé sur la politique et les conflits armés. Cependant, son allégeance au duc Louis d'Orléans est toujours d'actualité et il est bien conscient que tôt ou tard il sera rappelle au service du frère du roi fol Charles VI. Il en est d'autant plus conscient que la situation politique en Angleterre est en train de changer et que les risques de nouveaux conflits sont en train d'évoluer, et malheureusement pas dans le bon sens.
Effectivement Gui va encore être sollicité par le duc d'Orléans. Il bénéficie suffisamment de la confiance de cet homme pour être chargé avec d'autres compagnons d'une mission qui doit demeurer secrète.
Avant de commencer cette mission, Gui va être confronté à ce qui a déclenché le conflit entre la maison de Bourgogne et celle des Armagnacs : l'assassinat du duc d'Orléans, dont le nom du commanditaire n'est un secret pour personne et surtout pas pour Gui…
Challenge A travers l'Histoire 2019
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..la guerre était un événement effrayant. Les Grands la décidaient, les petits en souffraient et mouraient.
La première neige, copieuse, se répandit comme un pur et paisible nuage tombé d'un ciel en deuil de toutes ses clartés.
Il aimait cette foret. Il y penetrait toujours avec la sensation d'entrer dans un monde parfait pour se délecter d'une paix si profonde et si absolue que le silence tant épais, tantôt fragile, solennisait jusqu'à ce qu'il se sente perdu dans une autre vie.
- Je préfère haleter de soif, l'été , dans un champ que l'on moissonne, que de mâle peur au seuil d'un prochain champ de mort.
Dans l'océan du Maine, Clairbois devenait un ilot de bien-être où l'odorante fumée du tinel apportait jusqu'à ses narines des exhalaisons de cuisine.