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EAN : 9782360135479
108 pages
Riveneuve éditions (11/07/2019)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Orpheline de père à quatre ans, élevée d’abord par sa mère puis par sa grand-mère paternelle, cahotée entre ces deux femmes que tout oppose, Aurore Dupin, qui sait lire très vite, rédige de petits billets qu’elle adresse à sa mère, à son aïeule, à ses camarades de jeux. Puis, elle prend l’habitude de noter au jour le jour les menus évènements de son existence et les émotions qu’elle ressent. Au couvent, on la surnomme Calepin, à cause du petit carnet dont elle ne se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Entre Paris et Nohant, entre sa mère et sa grand-mère, la jeune fille prénommée Aurore attrape très vite la passion d'écrire des petits billets, des lettres des histoires pour communiquer avec ceux qui lui manquent ou pour égayer son entourage. Ses amies du couvent des Augustines anglaises la surnomment d'ailleurs calepin. Elle porte aussi les petits noms de "sunrise" ou "some bread" traduction d'Aurore Dupin.
Écartelée entre ses origines populaires et aristocratiques, entre la campagne berrichonne et le tumulte de la ville, elle révèle un caractère à multiples facettes.
Femme se voulant libérée du carcan du mari, elle acquiert son indépendance et une notoriété en écrivant des romans.
Elle se moque du regard des autres, porte le pantalon, affirme ses opinions politiques, bref elle ne fait rien de ce que la société attend d'une femme de son époque.

Je remercie les Éditions Riveneuve et Babelio pour cette biographie dont les points de repères historiques sont intéressants.
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Que de fascination je peux avoir pour les auteurs et autrices capables de romancer une biographie, pour y ajouter une atmosphère, des détails du décor, des ressentis et des dialogues. Et c'est admirablement réussi avec cette Naissance d'une vocation, George Sand, par Danielle Netter.
De Sand, je ne connaissais qu'une partie de ses romans, étudiés au collège et lycée, et son vrai nom, Aurore Dupin. Mais la femme, qui était-elle ?
Je ne pourrais en dévoiler trop dans cette critique de peur de divulgâcher la lecture des curieuses et curieux tentés de lire ce roman biographie très réussi.
Ce livre a mis en exergue la difficulté d'être une femme, de s'émanciper, d'être libre, de ne dépendre de personne, dans le flot d'un XIXe siècle qui verra l'émergence d'artistes féminines. Si je suis assise à mon bureau, à écrire ce texte, c'est un peu grâce à Sand, et à toutes ces femmes qui se sont octroyé le droit d'exister.
George Sand était rêveuse, pugnace, quoique mère parfois absente, mais combattante et libre.
Et comme à chaque fois que je lis une biographie, il me tente l'envie monstrueuse de me replonger dans l'oeuvre de l'auteur en question.
À l'instar de Sand qui note dans son carnet, un 2 juin : « Bonheur inouï. », c'est un peu ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre qui conte la vie d'une petite fille tiraillée entre sa mère et sa grand-mère et qui deviendra une des plus grandes romancières de la littérature française.
Merci à Babelio et sa masse critique ainsi qu'à l'éditeur Riveneuve.
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George Sand- Naissance s'une vocation
Danielle Nether
100 p.
je remercie Babelio et les éditions Riveneuve..Aurore apprend vite à écrire pour échapper aux querelles de sa mère et de sa grand- mère. Elle révèle un caractère aux multiples facettes. Elle a toujours refusé de se marier .
Biographie courte mais dense.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
D'après ses notes, sa chambre est "au premier étage, ni ronde ni carrée, mais dans laquelle on peut faire six pas, pourvu qu'ils soient très petits, avec le voisinage de la gouttière et des concerts des chats toutes les nuits. Le toit de biais est précisément au-dessus de mon lit, de sorte qu'en en sortant je me casse le front tous les matins. La porte, s'ouvrant, rase la commode. Pour la refermer, il faut entrer dans l'embrasure de la fenêtre, composée de quatre petits carreaux, donnant sur une gouttière et une étendue de toits et de cheminées où rôdent des volées de moineaux qui m'aident à manger mon pain sec. Le papier de ma cellule est barbouillé de vers, de maximes, de niaiseries, que toutes celles qui ont habité cette chambre y ont laissées. Celle qui l'habitera après moi aura de quoi s'amuser car je lui laisserai des romans et des poèmes entiers à déchiffrer. J'ai une harpe, que ma grand-mère m'a envoyée, une chaise de paille, et cette commode par-dessus laquelle je suis obligée de sauter pour arriver à la porte. Cette cellule est un four en été et une glacière en hiver, mais je l'aime avec passion."
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"Ta mère est plus bizarre que tu ne penses et tu ne la connais pas du tout. Elle est si inculte qu'elle aime ses petits à la manière des oiseaux. Quand ils ont des ailes... elle vole sur un autre arbre et les chasse à coups de bec. Tu ne vivrais pas à présent trois jours avec elle sans te sentir horriblement malheureuse."
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Un autre jour, Aurore déclare : "Monsieur Deschartres, je parle aux fleurs, et elles me répondent. Je comprends leur langage."
Loin d'être convaincu, le précepteur s'empresse de rapporter cette conversation à Madame Dupin de Francueil en ajoutant : "Je crois que cette enfant est folle." Ce à quoi la châtelaine répond :"Je vous plains si vous n'avez jamais entendu ce que disent les roses. Quant à moi, je regrette le temps où je l'entendais. C'est une faculté de l'enfance. Prenez garde de confondre les facultés avec les maladies."
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J'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et dans la société.
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