Pour le pire, tome 2

La relation tumultueuse et ultra-risquée entre Natsume, le trentenaire affirmé qui a toujours rejeté le mariage, et la tueuse en série Shinagawa continue toujours pour le pire. Cette relation débuta suite à une proposition de mariage de la part de Natsume. Il s'agissait d'un coup de bluff afin d'appâter la serial killeuse pour lui faire avouer en toute confiance la cachette de la tête d'une de ses victimes. Mais plus on progresse dans cette tortueuse relation séparée uniquement par la vitre du parloir, plus on oublie cet objectif de départ. Grâce à son écriture acérée et des dialogues tout en suspense qui cherchent constamment à faire cracher la vérité, le mangaka Taro Nogizaka brouille les pistes et les sentiments de ces personnages, à commencer par Natsume.

Ce dernier se croyait être le maître du jeu au départ mais, dès le premier volume, il se retrouve vite déboussolé face à cette tueuse énigmatique à des lieux de la bête débile que l'employé des services d'aide à l'enfance s'imaginait. La relation entre la proie et son chasseur ou la chasseuse et sa proie devient toujours plus tortueux et finit même par s'affranchir du simple duo puisque ce second volume met aussi en valeur une discussion entre Shinju et Momo, la collègue bienveillante de Natsume dont lui-même a avoué qu'elle était son type de femme. Cela donne lieu à une séquence tendue qui permet d'étoffer le personnage de Momo, alors plutôt secondaire dans le premier volume. Une séquence qui permet encore une fois au personnage de Shinju de s'illustrer dans la manipulation et les répliques qui tapent. Mais c'est surtout les éclats de sincérités qui rendent ce personnage aussi charismatique comme sa réaction face à l'idée d'avoir un bébé.

Encore une fois, Taro Nogizaka donne beaucoup de rythme à ce huit-clos oppressant. Je souligne l'aspect huit-clos de ce titre car beaucoup de passages se déroulent dans le parloir qui concentrent les meilleurs chapitres du manga. En dehors du parloir, nous suivons surtout l'enquête autour du passé de Shinju qui est moins rythmée en comparaison des joutes manipulatrices durant les passages de visite. Ces séances de discussions sont toujours sublimés par le dessin net, souple et expressif du mangaka qui accumule les gros plans et quelques planches-chocs pour mieux nous tenir en haleine. Ce second volume ajoute aussi une légère pointe d'érotisme venimeux autour de la relation entre les personnages ce qui en accentue encore plus le délicieux malaise.

Avec le premier volume, ce second tome achève de nous faire approprier ses personnages à travers ce jeu du chat et de la souris au sein du parloir. le climat s'avère toujours aussi oppressant mais j'espère toutefois que le troisième tome fera progresser l'enquête autour des meurtres de Shinju histoire d'envenimer encore plus l'intrigue... pour notre plus grand plaisir !

Taro Nogizaka prouve sa maîtrise d'un huit-clos haletant dans lequel l'amour né d'un stupide coup de bluff devient un réjouissant terrain de jeu pour la manipulation avec à sa tête une tueuse "venimoureuse" qui ne s'en laisse pas conter...

J'avais énormément aimé le premier tome que j'avais trouvé complètement loufoque. J'ai mis du temps à sortir le second tome de ma PAL mais je l'ai enfin lu! Comme j'ai le troisième tome dans ma pal également, il était temps que je me mette à le lire tout de même. Ce second tome était aussi génial que le premier. Cette histoire est tellement loufoque et pleine de surprise. C'est rempli d'humour et c'est absolument addictif. Je ne sais pas où cette histoire va nous amener mais alors j'ai terriblement hâte de découvrir tout ça.

Dans ce second tome, l'atmosphère est bien plus pesante que dans le premier tome. Arata continue de rendre visite à Shinju en prison et surtout continue son bluff sur le fait de vouloir l'épouser. Il essaye de lui soutirer des informations mais Shinju ne compte pas tout lui livrer sur un plateau. Elle veut des contreparties et notamment un contrat de mariage signé de la main de Arata. le jeu du chat et de la souris continue de s'intensifier…

Même si c'est tout de même glaçant et effrayant, notamment avec le personnage de Shinju, je trouve en même temps que c'est un manga assez drôle. Peut être que j'ai un humour particulier et c'est très certainement ça, mais moi vraiment j'aime trop ce manga et je le trouve vraiment très drôle. Arata me fait rire, Shinju me fait rire même si elle a un véritable tête de psychopathe quand elle s'y met. D'ailleurs, les émotions sur les visages sont tellement bien retranscrites que par moment ça nous fait froid dans le dos. Surtout quand il s'agit de Shinju au final.

C'est un personnage qui me fascine tellement. J'attend le moment où on en apprendra encore plus sur elle mais surtout sur ses meurtres. J'espère vraiment qu'on en saura plus sur l'enquête par la suite. C'est tellement intriguant, je me pose énormément de questions et j'établis tout un tas de théories autour d'elle. On nous sème quelques indices par ci par là mais au final on ne sait quoi penser d'elle. Je suis vraiment déroutée face à son personnage. On ne sait pas quoi penser d'elle, un coup elle parait si inoffensive, si gentille, on la trouve touchante et une seconde plus tard, elle nous fait peur et on la trouve vraiment dangereuse!

J'ai vraiment hâte de découvrir la suite de cette historie qui s'annonce vraiment très palpitante. Je me demande vraiment où tout ça va nous amener mais surtout voir comment la situation va évoluer. C'est une historie hyper intrigante mais surtout tellement addictif! C'est le genre de manga qui joue avec nos nerfs, qui nous angoisse au plus haut point. Une histoire véritablement haletante, on veut savoir jusque où ce petit jeu du chat et la souris va nous amener. Il me tarde vraiment de découvrir le troisième tome!
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Après un premier tome prometteur et intrigant, j'étais encore sur mes gardes parce que j'ai déjà été déçue par l'auteur malgré un bon début. Sauf qu'ici pas de déception en vue !

Ce deuxième tome surfe sur le même succès que le premier. Nous replongeons avec délice dans l'univers décalé d'Arata et de Shinju, serial killer condamnée à mort. L'auteur dans un rythme cependant plus calme, plus pondéré, qui participe à l'introspection, développe ses personnages en les continuant à les faire se confronter.

Je suis toujours aussi fascinée par Shinju avec laquelle je ne sais toujours pas sur quel pied danser. Elle révèle une faille dans son absence viscérale de désir d'enfant. Mais très vite elle se réfugie derrière le masque de la folle qu'elle s'est forgée. Pourtant plusieurs petits détails viennent nous perturber qui sont peut-être autant d'indices qu'on peine à interpréter pour le moment. C'est donc assez fascinant de faire des spéculations sur elle, son passé, ses anciennes relations, les raisons qui l'ont faites arriver là.

Ses rencontres avec Arata, mais également avec la collègue de celui-ci Momo, la petite nouveauté du tome, fascinent également. Shinju semble prendre prétexte à celles-ci pour élaborer un certain plan. Elle tente de calquer son attitude sur Momo parce qu'elle sait qu'Arata la trouve séduisante. Elle cherche à séduire celui-ci et à le pousser à baisser sa garde. Leur duel de volonté est excellent ! J'adore la dynamique qui perdure entre eux, chacun voulant l'emporter et faire tomber le masque de l'autre.

Cependant, malgré le pied que je prends dans leurs échanges tordus, je trouve que la série n'a pas vraiment avancée dans ce tome. Seul le final semble promettre certains bouleversements, mais il faudra attendre septembre (!) pour en découvrir l'ampleur.

Taro Nogizaka continue donc avec bonheur de jouer avec nos nerfs. Il a su créer des personnages charismatiques aux dynamiques fascinantes et perturbantes. J'aime beaucoup.
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Ils jouent avec nos nerfs, nous fascinent, nous angoissent. C'est glaçant et terrifiant à souhait.
Ils se livrent des joutes verbales, ils se testent, ils se cherchent, ils se provoquent. Ils cherchent la vérité, à faire tomber le masque.
Ils lancent parfois des bombes, qui changent la donne. Il y a des informations, sur le coup on se demande comment elles ont filtré.
Arata continue à enquêter de tous les côtés. Autant avec l'avocat de Shinju Shinagawa, qu'en se confrontant à elle, qu'en allant voir d'autres personnes.
Shinju Shinagawa nous trouble toujours autant, nous ne savons pas du tout où nous en sommes avec elle.
Ils mettent également tous les deux en avant le poids du passé, de la famille, ce qu'on a pu avoir ou non, ce qu'on a pu apprendre ou non. Arata collectionnait les femmes, il ne disait jamais non, sous certaines conditions.
Nous interrogeons aussi celles-ci à propos du mariage. Qu'est-ce qui donne envie de sauter le pas ? Quoi accepter ou refuser ? Arata et Momo se retrouvant également célibataires à plus de 30 ans, avec un certain poids de la société.
Arata ne peut s'empêcher d'avoir des sueurs froides, certes sa promise est derrière les barreaux, mais si elle arrive à sortir un jour, et pour quelles raisons s'intéresse-t-elle à lui ? A-t-elle d'autres idées dans la tête ?
Pour finir, et là aussi c'est intéressant et glaçant, nous nous posons des questions sur les gens autour, ce qu'ils sont prêts à faire pour parler à Shinju Shinagawa. Egalement, les raisons pour lesquelles certains viendraient rendre visite aux condamnés à mort.

Une histoire riche, qui nous donne des hauts le coeur et questionne d'une façon très décalée le mariage, le poids du passé, et divers autres thèmes. le lecteur ne va pas s'ennuyer, les personnages vont s'affronter sur différents plans.
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J'ai lu le tome 2 quasiment à la suite du premier. En étant encore bien dans l'histoire, j'ai vraiment apprécié cette suite. L'aspect psychologique des personnages se développe davantage, les dessins sont fabuleux. Certaines planches pourraient être digne d'un manga d'horreur. Je suis totalement conquise. Je continue à avoir pitié pour ce pauvre Arata pour qui la situation semble vraiment de plus en plus compliquée.