La grande guerre des mondes, tome 3 : Les monstres de Mars

Les envahisseurs martiens progressent sur le front malgré les tentatives, parfois couronnées de succès, des alliés et des allemands pour les stopper.

Les premières machines de guerre extraterrestres approchent de Paris.

Une aide viendra peut-être d'une origine inattendue : dans la Toungouska sibérienne une découverte va bouleverser le cours des événements.

Dans ce troisième, et dernier (ou pas ?!) tome de "La Grande Guerre des mondes", nous retrouvons les personnages des deux premiers albums, à savoir le professeur Challenger, création romanesque de Sir A. Conan Doyle, ainsi que Camille Flammarion, astronome (également fasciné par les hantises et la vie après la mort, mais ici, c'est bien l'astronome qui est mis en scène) ou encore Albert Einstein.


Autre personnage ayant réellement existé, l'as de l'aviation, comme on disait alors, Guynemer est mis lui aussi à contribution dans la lutte contre les envahisseurs.

Je ne vous dévoilerais pas l'issue de cette histoire, vous disant simplement que si la fin reste ouverte, ce troisième opus apporte cependant une conclusion à cette version revisitée et "francisée" du célèbre roman de H.G Wells.

Les auteurs, dessinateurs, coloristes, et scénaristes ont conservé une constance dans leur travail, ce qui donne une homogénéité certaine à l'ensemble.

Au final, une série qui pourra vous plaire, si, comme moi, vous avez un faible pour l'imaginaire dans un contexte rétro, en revanche les fans de science-fiction futuriste où la high-tech est omniprésente risqueront de ne pas y trouver leur compte.

Ceci n'étant, bien sûr, que mon opinion personnelle !

Voilà une lecture qui aura été très plaisante. Elle reprend “La Guerre des Mondes” d'HG Wells pour le transposer pendant la première guerre mondiale, le montage scénaristique, comme adaptation détournée, est très réussi. Pari réussi, et Paris libéré. Il y a du rythme, de l'action, du suspense, dans le pur style de la science-fiction début XXe, avec les savants comme héros. C'est assez classique, mais très efficace, j'ai dévoré cette trilogie.
Le graphisme est réaliste, malheureusement, la colorisation enfonce les images, les dégradés sont systématiques et artificiels, les teintes mal choisies, c'est plutôt raté, ½ étoile en moins pour ça, j'aurais pu être encore plus sévère. le gros point faible de la BD, c'est la couleur.